Regard Croisé

le passé simple «passa». Le poète utilise des images mélioratives pour la qualifier, notamment l'image de la statue, soit la perfection, rappelant que Baudelaire était critique d'art. Le coup de foudre que ressent le poète passe avant tout par le regard «Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,/La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.». Cette rencontre inattendue sort le poète de la monotonie. Il est bouleversé. Nous allons observer ses réactions, son état d'esprit ainsi que le dialogue

Faut-il craindre le regarde d’autrui ? Introduction « Ne me regarde pas comme ça, je sens le poids de ton regard ». Étrange expression, où l’immatériel (la direction d’un œil, la réalité d’un regard) se voit attribuer un poids, c’est-à-dire une unité de mesure matérielle! Si le regard « pèse », c’est que l’on signifie qu’il est capable de produire un effet concert, bien réel, sur nous. Nous sommes en effet parfois « foudroyés » du regard. D’où l’idée que le regard pourrait être source de violence :

l’impossibilité à vivre sans le regard de l’autre, le stade du miroir non dépassé et les pulsions refoulées. Tereza a constamment besoin du regard du grand Autre, le regard d’une personne extérieur à elle-même. Pour Tereza, Tomas est son seul et unique grand Autre. Lorsque celui-ci se retrouve avec d’autres femmes ou qu’il pense à une autre femme, parce que Tomas à plusieurs maitresse, le regard de Tomas n’est plus tourné avec Tereza, qui elle voudrait toujours être regardé. Tereza voudrait être la

était déjà tombée depuis longtemps, et comme chaque soir à cette heure-ci, Jeanne était encore éveillée. Le silence régnait dans la maison et seul le souffle de la jeune femme raisonnait dans la chambre. Jeanne était assise au bord de son lit, le regard totalement vide. Elle se trouvait dans une pièce lugubre éclairait seulement par deux petites chandelles qui lui servaient de lumières. Mais malgré cela, sa chambre restait toujours aussi sombre. En face de Jeanne, un petit miroir orné de diamants

sentiment est né parce que nous avons commis un acte que nous regrettons ,on pourrait donc se dire que cette honte nait de la pensée. Mais en vérité , d'apres notre philosophe , ce sentiment ne nait que par l'intermédiaire d'autrui. C'est l'autre et son regarde qui me font prendre conscience. Sartre souleve le fait que si l'homme n'était pas face a autrui , si comme le dit le titre de l'extrait , l'être était face au néan , alors ce sentiment de honte n'aurait pas lieu d'etre . Dans un cas ou l'être fait

nature et par pose d’ancien sous officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier » et également dans tout le cinquième paragraphe : « il marchait ainsi qu’au temps… tombé dans le civil ». D’autre part « son regard de joli garçon » nous apparaît dans les premières lignes et est repris à la fin du passage. Il englobe la vivacité de Georges Duroy, qualifiée comme « des coups d’épervier ». Le fait qu’il frise sa moustache montre qu’il est viril car il le fait « d’un

la rivière et, sans pitié, le noie. Leur crime accompli, aussitôt le remord leurs prends. Remord ravivé continuellement par la présence de la mère de Camille qui, frappée par une attaque en apprenant la mort de son fils et devenue muette, suit d'un regard haineux la vie de Thérèse et de Laurent qui s'est installé à la place de Camille.   Nul ne soupçonne le couple, si ce n'est l'infirme (la mère donc); mais, dans le magasin, les passions entre les deux amants devenus mari et femme s'exaspèrent et

par ses fins. D'un côté des auteurs comme Kant, de l'autre des auteurs comme Bentham, mais aussi tous les partisans d'un humanisme pénal guidé par le souci de réinsertion des condamnés. L’approche qui s’attache à justifier simplement la punition au regard du droit le fait d'une manière qui enracine la justification de la punition dans le passé de l'acte commis et non dans l'avenir promis, au-delà de la peine elle-même, au délinquant, à la victime ou à la société. Cette conception d'une peine entièrement

ratatinée» - par ce terme dépréciatif le narrateur suggère l'extrême réduction de cet être humain; particulièrement ridée - l'auteur en marque l'abondance par une comparaison «plus plissé de rides qu'une reinette flétrie» ; l'état des mains, où le regard du narrateur s'attarde car elles sont sans doute les plus représentatives de cette longue vie de travail, - des objets grossiers comme les galoches « longues mains à articulations noueuses », des objets érodés, sculptés, par les multiples tâches «

spectateur. La provocation est moins dans le thème choisi que dans son traitement. L’absence totale de pudeur des cinq femmes, leurs regards braqués sur le spectateur, sans communication entre elles, obligent celui-ci au voyeurisme, tandis qu’il est lui-même dévisagé. En cela, Picasso est un héritier de l’Olympia de Manet, qui met déjà en scène une prostituée au regard impudique. Picasso fait fi des canons esthétiques qui président traditionnellement à la représentation du nu féminin. Les corps sont