Refuser La Verité

puisqu’elle est en constant changement et relative à chacun, contrairement à la vérité, qui elle, est éternelle. Toutefois, il est difficile de passer de l’un à l’autre, puisque plusieurs philosophes ne sont pas toujours d’accord sur la manière d’y arriver. Alors, à bien y penser, peut-on dépasser l’opinion et appréhender la vérité? Oui, une vérité est possible au-delà des opinions. Il est raisonnable de croire qu’une vérité est possible au-delà des opinions, parce que la raison dépasse nos sens et

constante remarquable dans cette diversité est la critique de Descartes. Descartes fait du cogito (la certitude de sa propre existence comme être pensant) la première vérité indubitable. Pour Leibniz, le cogito n'a pas de priorité. Les vérités de raison sont fondées sur les principes logiques de contradiction et du tiers exclu et les vérités de fait sont fondées non seulement sur le cogito, mais sur la diversité de l'expérience. Leibniz rêve de construire une logique qui ne se réduise pas à la théorie

pose donc, car chacun peut se faire des illusions sur lui-même ou faire preuve de mauvaise foi. Cependant la chose est contradictoire. Comment peut-on être victime d'une manipulation dont on est soi-même l'auteur ? Comment ne pas être conscient d'une vérité qu'en même temps on connaît ? La conscience, à proprement parlée, ne me rend-elle pas entièrement maître de mes pensées ? « Le mensonge à soi » peut prendre principalement deux formes : on peut faire passer pour vrai ce que l'on sait être

L’Homme face à la question de vérité CHAPITRE 1 : Le point d’appui d’Archimède RAISON ET REEL _ DEMONSTRATION _ VERITE Introduction : Si les hommes recherchent la vérité, c’est parce qu’ils en ont besoin. Ils en ont besoin pour se rassurer. L’esprit humain ne supporte pas très longtemps de rester dans l’inconnu, que les phénomènes naturels lui échappent. Il a besoin de comprendre la nature pour la maîtriser (voir texte François Jacob). Ils recherchent aussi la vérité parce qu’ils sont de nature

mener, et non la rhétorique, qui n’en est qu’une expression. On n’est pas orateur ou philosophe par hasard, on le devient en conséquence d’un choix de vie. L’orateur voue sa vie à la quête du plaisir et de la puissance, le philosophe à celle de la vérité et de la justice. Le dialogue cherche à remonter d’une pratique vers ce qui la conditionne, pour présenter de manière radicale l’opposition entre philosophie et rhétorique. A première vue, on pourrait s’y tromper tant les deux disciplines se ressemblent

d’Aquin pour définir la vérité comme correspondance ou adéquation de l’entendement au réel: adéquation entre l’intelligence qui conçoit, entre l’esprit et la réalité. Elle est considérée comme immuable, universelle. L'expression "à chacun sa vérité" se présente comme un principe de tolérance : on revendique ici pour chacun le droit de penser ce qu'il veut, car en matière d'opinion, chacun est son propre maître et il lui revient en toute liberté de choisir sa vérité. Si toute vérité est susceptible de

distribuer ses médicaments. Il nous parle et dit : « Je voudrais revoir mes chiens et mes enfants et mon petit fils va naître et j'aimerais rencontrer la psychologue » Nous lui proposions en discuter avec lui après le repas mais Monsieur M. refuse. Il se met à pleurer et nous demande de sortir de la chambre. Nous en informons le docteur B. qui parle longuement du cas de monsieur M. avec l'équipe et nous informe qu'à partir du moment où Monsieur M. ne sera plus soulagé, elle le sédatera et elle

l’émotion, dans l’attendrissement de la pitié et dans les emportements de colère, que se manifeste une vie morale soudainement réveillée de son apathie” p12 n “La conscience est un dialogue sans interlocuteur, un dialogue à voix basse, qui est en vérité un monologue. Et quel nom donner en effet à ce double qui partout me tient compagnie, me suivant ou me précédant, et pourtant me laisse seul avec moi-même ? Quel nom donner à celui qui est ensemble moi-même et un autre, et qui n’est pourtant pas

certitudes ». Foucault nous fait prendre conscience que nos vérités sont celles dʼun contexte qui est inscrit historiquement. Il y a des époques du savoir. Il sʼaperçoit que la/les vérité(s) sont fruit dʼun dispositif : véridiction. Même principe que la juridiction (frontière pour lʼexercice dʼune loi). Il y a des « territoires de vérités », des contextes. Lʼun en face de lʼautre, simultanément, surgissent dans un rapport de vérité » un sujet connaissant et un objet de connaissance. Lʼobjet est

L'anticonformiste plus précisément, est un individualiste. Il est séparé de son milieu social, parce qu'il ne se conforme pas aux standings édictés (aux normes prédéfinies) par cette majorité. Il refuse donc d'être une copie. Il cherche à revendiquer son originalité et il peut être porteur d'un message politique par des moyens d'invention et d'innovation. Cela nous met en rapport avec meursault, notre personnage principal En effet a la première lecture de ce roman, Meursault pourrait paraître