Réductionnisme

dépendante de l’opposition nature – culture. Il critique la séparation théorique, dans les études des populations amazoniennes entre la morphologie symbolique qui appréhende la nature comme un objet de la pensée taxinomique et cosmologique ; et le réductionnisme écologique qui aborde toutes les manifestations de la culture comme des épiphénomènes du travail naturant de la nature. On voit donc bien qu’au final, la séparation nature – culture offre un pendant théorique : séparation entre étude de la matière

sur l’histoire que sur le récit. Beaucoup de récits ne suivent pas cet ordre immuable qui est celui de la chronologie d’une histoire. La fin d’un récit peut être ouverte et déconcertante, ce qui ne constitue pas une situation finale. • Réductionnisme : les textes littéraires sont plus complexes que ce que les schémas pourraient laisser croire. La situation initiale quand il y en a une, n’est pas toujours un moment d’équilibre, le résultat d’une action peut être différé en étant mêlé à des

conceptuel ou théorique du sujet. Mettre en avant la notion de « motivation » engage, dans une forme ou une autre, la causalité ; pousse à vérifier un certain « mécanisme ». Cela ne signifie pas que parler de motivation soit nécessairement une forme de réductionnisme, mais assurément « autant d'écoles psychologiques, autant de motivations ! ». Maintenant reconnaître la motivation comme tributaire ou emblématique d'une théorie donnée questionne la pertinence de ce concept : 1. La motivation a-t-elle un

mécanismes naturels de la fertilisation, et, plus profondément, ceux de l’apparition/évolution/disparition de la fertilité. On peut exprimer cette tension entre les fondateurs de l’agrobiologie et ceux de l’agrochimie sur le registre des degrés du réductionnisme scientifique, ou bien en terme d’extension d’une rationalité. Ainsi, ce n’est pas parce qu’ils seraient antiscientifiques que les fondateurs de l’agrobiologie s’en prennent à l’agrochimie d’un point de vue cognitif, mais bien parce que leur expérience

garde-fous épistémologiques semblaient ainsi assurés. S’agit-il d’une illusion ? L’irréductibilité des religions à la science B. Les sciences humaines n’ont pu échapper, pour cerner et soumettre les religions à leur regard objectivant, à un certain réductionnisme : sans doute ont-elles atteint une vérité sur leur objet, mais non la vérité absolue, unique et définitive. Les désaccords entre les diverses analyses suffiraient à le montrer. Les religions semblent irréductibles à une approche scientifique :

individuel, tandis que pour le psychanalyste, il renvoie au jeu de Ia seduction, dans son double mouvement de dissimulation et de devoilement de Ia surface support. On le voit, 1' approche de France Borel, si elle favorise l'eparpillement, evite tout reductionnisme. Les significatioas, loin de s'exclure, s' additionnent. Les trois autres chapitres (soit les trois quarts du livre), consacres respectivement aux deformations, aux tatouages et aux scarifications, et enfin aux avatars de ces rituels dans !'Occident

caractère de l'identité nationale : l'identité est une combinaison de facteurs : nationalité age sexe milieu social religion ou absence de religion idées politiques etc la combinaison hiérarchique de ces facteurs est variable. Tout réductionnisme identitaire est faux et dangereux. Amine Maalouf met en garde contre la tentation de réduire l'identité à un facteur exacerbé. 2-l'identité est évolutive. Il convient de distinguer Identités des personnes et Identités des collectivités ou

droit ne se déduit pas du fait. Le prescriptif, le droit se déclarent et se programment. Dans un livre d’entretiens avec le neurologue Jean-Pierre Changeux, le philosophe Paul Ricœur prononce un mot très fort, par lequel il entend congédier le réductionnisme d’un neurologue qui n’arrive plus du tout à voir la singularité humaine : « Ce n’est pas du tout dans votre registre que l’on sait ce que signifie évaluer ou “normer” ». L’homme évalue, déclare : son acte de langage crée des normes, une réalité

critique et sociologie de la critique’. Problème : le geste est de toujours ramener des situations complexes à des hypothèses et causalité plus simple. C’est un reproche, il s’attaque à ce qu’on pensait à l’époque. C’est un geste qui s’appelle réductionnisme sociologique. · En faisant ce geste-là , le sociologue s’autorise une positon de supériorité par rapport au monde social. Il va même être content si les gens du monde sociale quand il tape là où ça fait mal. Ca donne une

distinction qu’on retrouve dans l’étude des rapports de ce qu’on appelle plus précisément l’âme et le corps. Plus précisément, comment fonctionne cette perspective pour le rapport de l’âme et du corps ? On a affaire ici à un réductionnisme, voire à un éliminativisme : réductionnisme parce que je réduis la notion d’esprit à la matière, éliminativisme parce que je fais disparaître la notion même d’esprit. L’atomisme antique est repris dans De Natura Rerum. (p.347) : le texte de Lucrèce est extrêmement