Préface Mademoiselle De Maupin

Ensuite, certains auteurs n'envisagent pas la littérature comme un engagement car ce serait détourner la littérature de son véritable objectif : être un art lié à la beauté. Théophile Gautier, chef de fil de l'art pour l'art, dans sa préface de Mademoiselle de Maupin, évoque qu' "il n'y a de vraiment beau ce qui ne peut servir à rien. " . L'art sert avant tout à montrer la beauté de ce que l'on représente. Le style devient alors primordial. C'est ce que les parnassiens défendent : le style est presque

derrière ? […] Et sur les bataillons d'alexandrins carrés, Je fis souffler un vent révolutionnaire. » * Le parnasse. Bon nombre de poètes prennent leur distance vis-à-vis du romantisme. Ainsi, Gautier s’oppose dans la préface de Mademoiselle de Maupin, aux aspects moralisateurs ou utilitaires de la poésie. D’ailleurs, son école poétique (celle de l’art pour l’art) le conduit à revenir au culte antique de la seule beauté et à préférer des formes poétiques complexes, difficiles, qui

orientales. Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin «  Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art ; rien n’importe si ce n’est l’art. En 1939, Paul Eluard, a écrit dans L’évidence

fonctionnelle possible : un paragraphe de présentation d’Arria Marcella (travail à construire en stage : intitulé du sujet, consignes, plan et corrigé) Ce travail pourra servir de base à une présentation plus complète en fin de séquence : l’écriture d’une préface à l’œuvre (écriture collective par groupes) faite soit du point de vue de Théophile Gautier, soit du point de vue de l’éditeur Séance 2 : Histoire des arts, étude de l’image, contextualisation historique de l’œuvre Travail oral

Donné De La Boue Et j’En Ai Fait De l’Or les avis des poètes divergent sur le rapport entre la beauté et la poésie. Par exemple Théophile Gautier pensait que l’objet poétique devrait être laid, il exposa ainsi son point de vue dans la Préface de Mademoiselle de Maupin : « Tout ce qui est utile est laid. ». Lamartine pour sa part avait un avis bien différent : « La poésie est l'émotion par le beau. ». Et Ponge conciliant les deux dit : « N'importe quel objet du monde est apte à constituer pour quiconque

Alfred de Vigny Alphonse de Lamartine Jacques Michelet Les textes manifestes du Romantisme. Tout mouvement requiert son manifeste, c'est-à-dire un texte établissant sa doctrine et sa poétique. a) Racine et Shakespeare de Stendhal de 1824 b) Préface de Cromwell de Victor Hugo de 1827 Constances du Romantisme français 1. Le "moi"  Primauté à la poésie lyrique, au journal intime, à L'autobiographie  Textes à la première personne  Exaltation d'un "je" qui s'exprimerait au nom de tous

littérature ne serve à rien, en effet. Pour les partisans de l'art pour l'art, au XIXe siècle, il lui suffisait de se contenter d'être belle. La beauté se refusait à toute utilité. A propos d'utilité, Théophile Gautier écrivait ceci, dans la préface de «Mademoiselle de Maupin»: «Je sais qu'il y en a qui préfèrent les moulins aux églises, et le pain du corps à celui de l'âme. A ceux-là, je n'ai rien à leur dire. Ils méritent d'être économistes dans ce monde, et aussi dans l'autre. Y a-t-il quelque chose d'absolument

littéraire français de la 2nde moitié du XIXème siècle. Ils succèdent à la période romantique où ils trouvaient que le lyrisme était à l'excès ainsi que l'engagement politique. Ces nouveaux principes littéraires furent définis dans la préface de mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier. Ils disaient : "Il n'y a de vraiment beau que ce qui peut ne servir à rien. Tout ce qui est utile est laid,…". Les parnassiens réunis autour de Lecomte de Lisle refusaient une poésie de l'expression, de l'effusion

et le noir (1830) ou La Chartreuse de Parme (1839) *Balzac, Le Colonel Chabert (1832) ou Le Père Goriot (1834/35) ou Illusions perdues (18371843) Musset, Lorenzaccio (1834) ou Confessions  d’un  enfant  du  siècle (1836) Gautier, Mademoiselle de Maupin (1835) (préface) Nerval, Sylvie (1853) ou Aurélia ou le rêve et la vie (1855) *Baudelaire, Les Fleurs du mal (1857/1861) *Flaubert, Madame Bovary (1857) ou L’Éducation  sentimentale (1869) Verlaine, Fêtes galantes (1869) ou Romances sans paroles

reste limitée même si le poète dispose d’une grande virtuosité avec le langage. La poésie se séparerait alors de toute utilité et aurait pour unique finalité la beauté de l’énoncé. Théophile Gautier affirme ainsi dans sa préface à Mademoiselle de Maupin (1835) que “tout ce qui est utile est laid”. Il deviendra par la suite le chef de file du mouvement de “l’Art pour l’Art” qui promeut une poésie dont le seul objectif serait la beauté (qui pour cela doit être très travaillée). Le manifeste