Préface Mademoiselle De Maupin

d’étude plus approfondis. L’édition du Livre de Poche suit ce principe en multipliant les notes explicatives (termes littéraires, dialectaux, archaïques ; allusions historiques et culturelles ; points forts du texte), mais aussi en développant en Préface les pistes d’étude : les idées et idéaux de George Sand (p. 10-11) ; les sources réelles (p. 14-15) ; la création d’un cadre poétique (p. 16-17) ; la portée initiatique du roman (p. 17-20) et en annexes, les possibilités d’ouverture de l’étude.

premier. Au xixe siècle, la théorie de « l'art pour l'art », que développe notamment Théophile Gautier, radicalise même cette conception : « il n'y a vraiment de beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid  »(préface de Mademoiselle de Maupin). Victor Hugo combattra cette position en proposant une poésie de plus en plus engagée (son recueil satirique Les Châtiments s'oppose violemment à la politique du Second Empire). Parce que le poète est comme un orfèvre qui travaille

bien plus tard, en 1810, qu’une définition proprement littéraire lui est attribuée par Madame de Staël (opposition au classicisme) puis utilisé par Stendhal en 1825. Mais le romantisme au sens propre né en 1820 sous l’égide de Victor Hugo avec la Préface de Cromwell. Ce mouvement se développe dans le sillage de la Révolution de 1789 dont l'un des acquis a été la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen. Par réaction contre la régularité classique et le rationalisme philosophique des siècles

pas nécessairement « mort », « déconstruit », et on n'est pas forcé de renoncer à l'appréhender philosophiquement. Le primat des arts visuels, volontaire ou inconscient, participant pour beaucoup dans l'impression Textes : Gautier, Mademoiselle de Maupin, préface. Originellement publié sur http://dicophilo.fr sous licence CC-BY-NC-SA 3.0 2/3http://dicophilo.fr/http://dicophilo.fr/Art : Définition philosophique (fiche personnelle) http://dicophilo.fr Bibliographie + voir sur l'article en ligne

n'était pas un art, c'était le soulagement de mon coeur> il ajoute <la poesie cest le champ interieur> Cette poesie qui exprime le soulagement, le désespoir, les joies et les peines, est l’occasion de s’ouvrir aux autres. Victor HUGO affirme dans la Préface des Contemplations : « Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous ». Ici l'expression des sentiments prend la forme d'une communion entre le poete et les autres. I'll ajoutera <ma vie est la votre, la votre est la mienne, vous vivez

est inutile, ou, du moins, il ne sert aucun but pratique : en effet, il n'a pas pour fonction de répondre à nos besoins. Quand on trouve une chose belle, c'est pour elle-même qu'elle nous plaît, pas en vue d'autre chose. Oscar Wilde écrit dans la préface de son roman Le Portrait de Dorian Gray : « Tout art est parfaitement inutile ». Il entend par là réfuter une certaine tradition qui exige qu’une œuvre d’art ait une fonction, qu’elle soit utile à l’expression de l’individu, qu’elle soit envisagée

pour l’Art ». ce mouvement faisait de l’esthétisme la seule finalité de la poésie. C’est avec un certain goût pour la provocation que Théophile Gautier affirmait : « il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien » dans la Préface de Mademoiselle de Maupin écrit en 1835. la poésie peut-elle servir tout de même à quelque chose ? Théophile Gautier ne le pensait pas. La seule fonction du poète selon lui est de poursuivre un idéal esthétique. Mais existerait-il une nette dichotomie entre des

points de suspension,…), et par l’expression de la lamentation et du regret (‘’Ô temps !’’ in Méditations poétiques, Alphonse de Lamartine). 4) Le principe du Parnasse est «  L’Art pour l’Art » théorisé par Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin. En effet l’intérêt du poète ne se centre plus autour du ‘’moi’’ mais autour de la beauté. De fait les parnassiens respectent scrupuleusement les canons classiques de l’écriture poétique, replaçant l’alexandrin que l’octosyllabe de Victor

relation avec dieu et la nature, mais aussi avec ses semblables. A travers ce "je" auquel chacun peut s'identifier, il incarne la condition humaine à travers l'expression des sentiments, le plus souvent dans la souffrance et Hugo proclame dans la Préface des Contemplations : « Quand je parle de moi, je vous parle de vous ! » Dès lors, cette prise de conscience conduit le romantisme à s’engager dans la vie de son temps. Le poète se distingue en traduisant ce qu'il ressent face à lui-même et face au

littéraire français de la 2nde moitié du XIXème siècle. Ils succèdent à la période romantique où ils trouvaient que le lyrisme était à l'excès ainsi que l'engagement politique. Ces nouveaux principes littéraires furent définis dans la préface de mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier. Ils disaient : "Il n'y a de vraiment beau que ce qui peut ne servir à rien. Tout ce qui est utile est laid,…". Les parnassiens réunis autour de Lecomte de Lisle refusaient une poésie de l'expression, de l'effusion