Prohibition de l'inceste

toutes les relations. De son étude sur l’interdit de l’inceste Lévi-Strauss en déduit des règles d’alliance concernant le mariage. La prohibition de l’inceste se manifeste sous différentes formes selon les sociétés, mais quelque soit la société cet interdit permet le passage d’un état de nature à un état de culture, et fait donc valoir un ensemble de prescriptions culturelles par lesquelles l’union sera permise ou prohibée. La prohibition de l’inceste instaure donc la domination du groupe social sur

vue de Rousseau, Lévi-Strauss considère que la culture n’est pas tant un processus qu’un état, l’être humain ne pouvant exister que dans la culture. Le point d’articulation entre la nature et la culture est pour Lévi-Strauss, la prohibition de l’inceste. Le tabou de l’inceste est l’interdit fondamental sur lequel les systèmes de parenté s’édifient : En désignant les conjoints possibles ou interdits, les systèmes de parenté (codifiés par la culture) fondent la possibilité de l’échange entre les familles

le mariage homosexuel, c'est en particulier par rapport aux enfants. 3) Monogamie Ne pas confondre avec obligation de fidélité. Condition posée dans art 147 du CC: on ne peut contracter un 2nd mariage sans dissolution du 1er. 2 csq: a. Prohibition de la bigamie Art 70 exige de produire la copie intégrale de son acte de naissance (avec notation des mariages). Le 1er conjoint, s'il apprend que son époux veut se remarier, peut faire opposition à mariage. Celui qui s'est marié peut être sanctionné

Dans le premier chapitre de Les structures élémentaires de la parenté, Levi-Strauss introduit le sujet qu’il va aborder dans cette œuvre :la prohibition de l’inceste. Avant d’aborder ce sujet, il s’interroge sur les notions d’état de culture et état de nature. Où s’arrête ce qui est naturel chez l’homme, ce qu’il fait instinctivement ;et où commence la culture, propre à l’homme, inventée par lui et artificielle ? Il introduit ce sujet de réflexion en mettant en évidence le fait que certaines pratiques

interdire les meurtres si ce désir n’existait pas chez certaines personnes. • Il n’y a pas de loi qui interdit de sauter d’une falaise car l’immense majorité des gens n’ont pas ce désir. Freund applique cette règle à la loi de la Prohibition, de l’inceste. Freund constate qu’il n’existe aucune société où cette loi n’existe pas mais le contenu de la loi varie d’une société à l’autre. Pour les ethnologues (comme Levis Strauss), cette loi n’est pas une loi que l’on peut placer sur le même plan

par des pratiques sociales archaïques encore vivaces au XXè siècle. Remontant au paléolithique, Germaine Tillion rappelle que les sociétés "sauvages" les plus répandues pratiquaient l'exogamie : la plus ancienne règle sociale, la prohibition de l'inceste, obligeait chaque homme à prendre femme dans une autre tribu. Pour ces populations de chasseurs-cueilleurs, l'échange des femmes favorisait leur socialisation et leur évolution ; en outre il maintenait la paix entre les territoires voisins

communauté ( ce qui distingue les hommes et peut les diviser) Selon VICO, on retrouve cependant 3 coutumes dans toutes les cultures : le mariage, les sépultures et la croyance religieuse. On pourrait ajouter « la règle des règles » qui est la prohibition de l’inceste, selon Lévi-strauss. 3. « être cultivé » : formation de l’esprit par la connaissance et  la fréquentation des arts, des lettres, des productions spirituelles de la culture ( ce qui peut à nouveau réunir les hommes au travers d’œuvres, d’émotions

prédéfini. L'idée de liberté : l'homme est le résultat de ce qu'il fait. II. La négation du naturel A.La culture s'oppose a la nature. B.L'homme, un être naturel et culturel. C. L'interdit comme passage entre nature et culture : la prohibition de l'inceste. III. La norme humaine n'est pas absolue Ce qui est normal pour l'être humain n'est pas normal pour tous. B.L'idée de nature humaine, l'homme nait homme. C. Critique reposant sur l'ethnocentrisme.

les rites des récits mythiques, et il va comprendre pourquoi il y a des interdits sexuels, notamment l’inceste. Ce qu’il comprend, c’est un passage de l’état de nature à l’état de culture. Il essaye de comprendre à quel moment l’homme quitte sa condition animale. Et là, il va développer une grande étude en profondeur sur la prohibition de l’inceste, et il va nous dire « La prohibition de l’inceste, ce n’est pas à l’origine un tabou universel qui vient de la nuit des Temps, mais qu’on peut trouver

d'échanger Claude Lévi-Strauss, dans Les Structures élémentaires de la parenté, cherche à comprendre pourquoi toutes les sociétés humaines, alors qu'elles présentent par ailleurs une grande diversité d'institutions, adoptent universellement la prohibition de l'inceste. Ayant éliminé les hypothèses biologiques et psychologiques, il a recours au raisonnement suivant : que se passerait-il si les groupes épars vivant dans la forêt de l'humanité primitive n'entretenaient aucune relation avec les groupes voisins