Processus De Désaffiliation

oubliant la spécificité de chacune) Pauvreté/exclusion/vulnérabilité: disqualification sociale (Paugam, 1996), les surnuméraires, désaffiliation et insécurité sociale (Castel, 1995, 2003)L’exil est probablement la forme la plus radicale de l’exclusion avant l’élimination. L’exclu est condamné à vivre loin de sa communauté, de ses origines, de son appartenance.Le processus d’exclusion est à la fois moyen de renforcement d’une identité et outil de renversement, vecteur de valeurs identitaires, de valeurs

de type bismarckien : assurance-maladie, retraites…) Mais avec le développement du chômage de masse à partir des années 1970, puis en outre de la précarité dans les années 80, l’« insécurité sociale » (R.Castel) augmente pour les salariés, la « désaffiliation » (R.Castel encore) les menace. Les systèmes d’assurance fondés sur le travail sont fragilisés, laissant souvent la place à des systèmes d’assistance pour les individus pauvres et privés de droits sociaux (RMI, APL, etc.) - La précarité et le

parviennent pas toujours à éviter la « désaffiliation ». Ce terme employé par R castel décrit le : décrochage continu d'un individu à l'égard de tous les secteurs lieux et institutions qui l'intégraient à la société. . le chômage associé à des problèmes familiaux peut faire passer de la zone d’intégration à la zone de vulnérabilité puis d’exclusion (cf. doc 3) 3 Le chômeur, le malade, le pauvre sont souvent stigmatisés ou disqualifiés selon l’expression de S Paugam. processus d'affaiblissement ou de rupture

L’effritement de la société sal*ariale fragilise le lien social A partir des années 1970, la récession économique, la crise du syndicalisme et la recherche d’une plus grande flexibilité dans la gestion de la min d’œuvre par les entreprises affectent le processus d’intégration par le travail. Le développement du chômage de masse, la montée des emplois précaires et l’individualisation du contrat de travail conduisent des auteurs comme Dominique Schnapper, Robert Castel ou Serge Paugam à montrer qu’on assiste

dépenses passives (indemnisation du chômage, financement de dispositifs incitant au retrait d'activité, préretraites notamment, en opposition aux dépenses actives de dépenses de formation ou de subventions à l'emploi par exemple) correspond à un processus visant à prendre en considération et à empêcher la formation d'une "trappe à inactivité". L'activation des dépenses passives vise à diminuer le taux de chômage tout en augmentant le taux d'emploi, Ainsi, la mise en place du RSA (en remplacement du

correspondant pas ou plus au modèle dominant d'une société, incluant personnes âgées, personnes LGBT, handicapés (physiques ou mentaux) ou autres minorités. Elle n'est généralement ni véritablement délibérée, ni socialement admise, mais constitue un processus plus ou moins brutal de rupture parfois progressive des liens sociaux. Ce terme a commencé à trouver un usage social courant dans les années 1980 dans les sociétés post-industrielles. Alors que le phénomène de mise à l'écart se retrouve dans de

-Allocation des ressources : Manière dont les biens et services (nécessairement rares) sont répartis entre les différents utilisateurs possibles. -Socialisation : Processus au cours duquel un individu apprend et intériorise tout au long de sa vie les éléments de la culture de son groupe sous l'influence d'instances de socialisation. Ce processus est censé conduire à l'adaptation de l'individu à son environnement social. -Socialisation anticipatrice : Forme de socialisation dans laquelle un individu adopte

difficile aux services qualité de vie plus ou moins bonne larges groupes limités dans l’exercice de leurs droits de citoyenneté dispositifs de protection inopérants ou limités institutions et mécanismes assurant l’intégration sociale en crise désaffiliation de plusieurs couches sociales La gouvernance inclusive réfère à un nouveau mode de gestion des affaires publiques fondé sur la participation de la société civile à tous les niveaux. Un modèle associé à cette gouvernance inclusive est celui

devrait être responsable de sa propre identité. De par sa naissance, u ne personne appartient à une société et, en principe, le groupe doit lui reconnaître une place, une identité pour que la personne puisse s’y inscrire et donc puisse exister. Le processus identitaire à l’œuvre dans une société a pour fonction de structurer un seul univers sémiotique, qu’il le fasse de quelque manière que ce soit (Maranda 1993 : 19). Difficultés, défis et aspirations des jeunes au Québec 2 L’individu produit

SMIC est pauvre au sens monétaire du terme mais pas nécessairement "exclu", surtout si la famille revendique une identité ouvrière, milite, si les enfants sont les vedettes du club de sport local, etc. L’exclusion sociale peut être défini comme un processus de rupture du lien social. La figure emblématique de l’exclu est le "Sans Domicile" (environ 100000 personnes en France), sans revenu ou bénéficiaire des seuls minima sociaux. Mais il existe bien d’autres figures de l’exclusion, telle que celle du