Philosophie Libertine

théâtre français. Il s’agit de l’histoire d’un noble sicilien et libertin à l’excès qui, tout au long de la pièce, reçoit différents signes du mécontentement divin avant que celui-ci le happe dans les flammes de l’enfer. Le terme libertin trouve son étymologie dans le mot latin « libertinus » signifiant « esclave affranchi ». Au XVII° siècle, le libertin est le libre penseur qui s’affranchi de la morale religieuse tandis que le libertin des mœurs est celui qui s’adonne à la luxure tout en conservant

; Vertu ; Sentiment d'honneur ... ». III) UNE ANNONCE DEGUISEE Cet incipit n'est pas limité à la présence du comique. Il annonce déjà le personnage de Dom Juan et son inscription dans le libertinage. L'éloge du tabac annonce aussi le cadre libertin dans lequel la pièce se trouve. C'est subversif : le tabac a été interdit par Louis XIII. Sganarelle imite l'éloquence de Dom Juan. Il annonce les éloges paradoxales en les parodiant. Le Saint Sacrement a interdit le tabac. Molière provoque donc

Dans "Don Juan", la lâcheté de Sganarelle s'exprime souvent par un comique de gestes qui peut échapper au lecteur. Et comment rendre le vertige baroque présent dans cette pièce de Molière, cette idée que "le monde est un théâtre", ailleurs que sur une scène? Toutes les pièces de Molière si on regarde de près comporte peu de didascalies si tu compares avec d'autre auteurs comme Beckett ou Ionesco qui peuvent écrire des pages et des pages d'indications scéniques. Au XVIeme siècle, le théatre était

volonté de puissance. II. Le libertinage de pensée Le libertinage de pensée est un courant de pensée caractérisé par la prépondérance du matérialisme selon lequel tout l’univers viendrait de la matière et non d’un quelconque créateur. Les libertins sont donc pour la plupart athées et considèrent que la raison est primordiale par rapport à la religion. Les seuls principes qui justifient la conduite de Dom Juan sont des principes de nature et non pas de morale, c'est à dire que Dom Juan obéit

février 1665, une pièce dans laquelle l’auteur aborde le libertinage et met en scène des questions religieuses. Une Tragi-comédie digne de Molière dont un noble prénommé Don Juan est le personnage principal de la pièce. C’est un blasphémateur, un libertin, un séducteur né qui passe de conquêtes en conquêtes et connait une mort tragique pour avoir trop provoqué le Ciel. Ca fait de Dom Juan un personnage des plus intéressant, un mythe forgé à travers les siècles depuis Tirso de Molina et dont le portrait

Bertrand (lettre 163). Analyse Lettre très structurée, sous forme d’une dissertation : Valmont veut convaincre Danceny de choisir Cécile. Partie 1 : (l.1-18) Nous apprenons dans cette partie que Danceny s’est livré à des activités de « libertin » (l.3). Valmont annonce à Danceny sa découverte quant à sa liaison avec Merteuil. Il lui annonce cependant qu’il ne sait que la moitié de l’histoire. Il lui demande de prendre son temps de lire la lettre et qu’après cela il aura le choix du plaisir

par rapport au mythe, c’est l’aspect religieux : Don Juan, non content de contester par son existance même les valeurs morales aristocratiques, le sacrement du mariage et le respect dû au père, s’attaque au fondement même de la société. C’est un libertin, non seulement au sens moral que le mot prendra au XVIIIe siècle, mais au sens fort que prend le mot au XVIIe siècle : athée, ou sacrilège. Cette sc. fait suite à la révélation indirect du libertinage d’esprit de DJ, scène qui l’a conduit au seuil

Molière de faire vivre sa troupe. La pièce Le Misanthrope est encore en chantier. Molière décide donc de créer rapidement une pièce en prose sur un sujet à la mode : entre 1658 et 1661, on trouve pas moins de trois pièces traitant d’un personnage libertin, séducteur et impie précipité dans la mort par une statue de pierre - une farce italienne montée à Paris en 16583 - la tragi-comédie Le Festin de Pierre ou le fils criminel de Dorimon (Lyon, 1658-Paris, 1661) et Le Festin de Pierrenote de Villiers

transformation de Merteuil dans la scène finale de l’opéra).  B /un intérêt d’ordre thématique, (presque ou peut-être dramatique ) : illustration d’une stratégie libertine (la manière de conquérir : refus de l'amour, calcul, comédie... ) et Illustration de la supériorité féminine (la façon dont Merteuil, femme, l’emporte sur un homme, autre libertin notoire et habile, rival de Valmont). Cette supériorité se manifeste dans le rapprochement parodique que le lecteur est amené faire entre la conquête de Tourvel

résistance de la vertu et celui de l’amour mettent à nu des mécanismes logiques qui justifient l’inconstance. On notera l’ironie de la phrase : « la Nature n’a accordé aux hommes que la constance. » b) La relation à autrui La jouissance du libertin n’est pas seulement celle de la sexualité : il prend plaisir à dominer et on le voit ici à humilier son partenaire. Il n’est pas lié à lui par des sentiments d’amour ni même de respect. L’absolu insensibilité, l’absence totale de compassion fonde