Peut On Agir Moralement

capacité dont ferait preuve un individu moral. Un individu moral s'attacherait donc à agir conformément au devoir en suivant ce qui lui parait juste ou en satisfaisant ce qu'il désire ou encore en se préoccupant du bonheur des autres. Mais est-ce réellement cela agir par devoir ? L'individu, en étant soumis à ses sentiments et ses convictions, accompli-t-il authentiquement un acte moral quand il se dit agir par devoir ? C'est justement ce problème, que Kant dans un passage des Fondements

relations entre les membres d’une même communauté. * Le droit naturel c’est ce que la conscience humaine ou encore la raison reconnait comme moralement fondé. D’où la distinction entre la légalité et la légitimité : * Légalité = conformité au droit positif. * Légitimité = conformité au droit naturel. Cela pose le problème de la justice, on peut distinguer la justice pénale qui est la punition des délits et la justice morale = charité. Par ailleurs y a-t-il adéquation entre la norme sociale

la métaphysique des mœurs, Deuxième Section, éd. Delagrave, p.156-157 [INTRODUCTION] [Thème:] Ce texte aborde la recherche philosophique (métaphysique) du principe de la moralité. [Thèse:] L’auteur soutient que le principe de la moralité ne peut pas être empiriquement établi. [Thèse adverse:] Il constate et explique l’échec de toutes les tentatives philosophiques précédentes qui ont vu « l’homme lié par son devoir à des lois » extérieures (positives). Ces tentatives ont été nécessairement

qui échappe à la conscience. Mais peut-on vraiment s’excuser en disant : « J’ai agi inconsciemment » ? www.annabac.com © H A T I E R 2009 Il semble que la définition même du sujet moral et juridique repose sur son identité, qui subsiste à travers le temps, et que l’idée d’action inconsciente ne pourrait en rien permettre à l’homme d’échapper à ses responsabilités. Cependant, reconnaître sa faute révèle que même si les effets de l’action sont moralement ou juridiquement désastreux, l’intention

En effet, le devoir est toujours une obligation et donc une puissance morale qui s’adresse à notre liberté. Cependant, il est important de noter que le temps passe et amène avec lui une diversité des cultures, des croyances, des valeurs. Mais alors peut-on s’accorder sur des vérités morales ? Existe-il malgré tout une morale universelle et intemporelle valable pour tous ? Nous verrons que la moralité est devenue une entreprise personnelle, subjective. Puis nous étudierons la conception objective de

la morale est souvent conçue comme une affaire de conscience, de conscience morale, mais pour ce philosophe, la morale ne se joue pas essentiellement au niveau de la conscience, c’est d’abord une affaire de pulsion. On peut préciser que c’est une pulsion de groupe, « être comme les autres », être en conformité avec le groupe . Les mœurs expriment pour Nietzsche une morale du troupeau. Elles sont relatives au désir d’obéir, de suivre, d’être commandé

exterieures, indépendantes de notre volonté (dans ces exemples) cela ne sert à rien de se lamenter, on doit accepter les circonstances exterieures qui rendent impossible nos désirs, et donc changer nos désirs. Exemple : la mort de l'être aimé : on ne peut pas désirer qu'une relation amoureuse soit éternelle, c'est impossible... dans son désir, on doit accepter que des choses vont à l'encontre de ce désir. Les stoïciens nous incitent à renoncer a désirer en le raisonnant, la raison l'emporte donc

ne possédait pas les capacités à agir moralement lors de son travail durant la Deuxième Guerre mondiale. Un progrès moral est donc nécessaire à l’évolution humaine pour maintenir la liberté à travers la politique. Cet extrait démontre l’importance de la vie contemplative dans la vie active qui permet le progrès : « Laisser penser les autres à notre place, c'est céder devant la peur de l'exercice de la liberté[…] Il faut être conscient et critique, parler et agir pour arriver à créer un monde nouveau

par pur égoïsme voire égocentrisme ? Ou s’agit-il seulement d’une étape permettant – ce travail terminé - de se tourner vers autrui? Mais dans quel but ? Finalement, est-ce à condition de prendre soi de son âme qu’on peut mener une vie morale et heureuse ? L’éducation peut s’envisager traditionnellement sous deux aspects principaux : d’une part l’acquisition de connaissances intellectuelles, et d’autre part l’acquisition de connaissances pratiques et spirituelles qui forment une « école

dires via la raison. En ces termes; la maîtrise de soi apparaît inhérente à la conscience que l’Homme en temps que sujet a de lui-même et est indissociable de la notion de responsabilité de des agissements devant soi et devant autrui. Or, l’Homme peut-il toujours se maîtriser ? Est il véritablement conscient en toutes circonstances ? Est -il à même de juger de la portée de ses mots ou de l’effet de ses actes sur lui et les siens ? Enfin quelle place trouve la spontanéité, l’instinct de nature dans