Pensée abstraite

Controverse sur la question des préjugés. Voici trois types de textes sur la question des préjugés. Les deux premiers textes, de Descartes, se situent dans le droit fil de la pensée des Lumières. Ils considèrent que les préjugés sont des sortes d’erreurs, et les prennent sur le plan strict de la vérité. Ils en déduisent que les préjugés sont à bannir, et qu’il doivent tomber sous le coup de la table rase et du doute méthodique. Il faut les remplacer par des idées vraies et certaines, des idées

NOTION : MATIERE Est-il possible de penser la matière en matérialiste ? « Penser en matérialiste ». Que peut signifier une telle expression ? Une pensée qui soit celle d’un « matérialiste » ? Que pense un matérialiste de la matière ? Qu’est-ce qu’une pensée matérialiste de la matière ? Le terme de matérialisme semble impliquer un rapport à la matière à qui l’on accorderait, en théorie ou en pratique, un statut, une place privilégiée. Il pourrait s’agir de faire de la matière une valeur, de

nous comme un principe d'agilité et d'universelle inquiétude qui permet à notre esprit de ne jamais coïncider avec soi, de se réfléchir sur lui-même indéfiniment ; de toute chose nous pouvons faire notre objet et il n'est pas d'objet auquel notre pensée ne puisse devenir transcendante : l'idea ideae [l'idée de l'idée] existe donc à des « puissances » variées, sous d'innombrables exposants. Cette délicatesse d'une conscience capable de se multiplier à l'infini par elle-même, ces raffinements qui permettent

dans le but de le faire adopter par un adversaire. Il peut s’agir d’un moyen de transmission d’idées nouvelles tout comme de réfutation d’anciennes, qui pousse un destinataire à réfléchir et parfois agir sur des pratiques concrètes ou des notions abstraites. Dans ce dernier cas, est-il préférable d’adopter une démarche de conviction ou de persuasion afin d’emporter l’adhésion du lecteur ? Nous étudierons ces deux stratégies argumentatives afin de pouvoir en dresser une comparaison. La conviction

colonisation sur le continent africain. La société des risques : c’est une expérience menée avec les Lumières. On pense que la rationalité permettra de trouver des solutions à tous nos problèmes. La science devient une religion. Cette procédure signifie concrètement qu’il y aura une séparation entre science et politique quand il est question de rationalité technique. Or le problème est que cette pensée a échoué, notamment avec les camps de concentration. Nos solutions techniques ont atteint un niveau de capacité

par une intuition immédiate, Hegel part de l'idée, et prétend, par la seule force de la dialectique, faire sortir de l'idée toutes choses, l'absolu, la nature, l'esprit : l'absolu, c'est l'idée pure, l'idée considérée en elle-même et d'une manière abstraite la nature, c'est l'idée manifestée et devenue objet; l'esprit, c'est l'idée faisant retour sur elle-même; et, selon qu'en revenant ainsi sur elle-même, l'idée (devenue alors esprit) s'envisage comme esprit subjectif, comme esprit objectif, ou comme

faut qu’on ne soit pas trop content avec sa vie parce qu’on doit travaille dur pour atteindre ses buts. En outre, si on pense qu’on est vraiment misérable, il y a toujours quelqu’un d’autre qui se sent pire. Aussi, si pense-on qu’on est aussi heureux que possible, il y a toujours quelqu’un qui est plus privilégié ou satisfait. Le bonheur et le malheur sont des termes abstraits et relatifs et on a la pouvoir de déterminer ses émotions. Il est facile pour tous qui sont humains de prêter attention à

qui dans les cas présent, nous paraît toujours aussi évident. Ce que Hume veut montrer c'est que ces relations sont évidentes grâce à la pensée, c'est-à-dire l'intelligence car ces relations telles qu'elles sont présentées n'existent pas dans l'univers. Que ce soit des triangles ou des "7", ces symboles n'existent pas dans la Nature mais grâce à la pensée et donc à l'intelligence de l'Homme. Ces relations existent et nous sont évidentes malgrè le fait qu'elles ne dépendent pas des choses qui

quelques soit ses modalités, des troubles moraux liés au bien et au mal. “ Nul n’est méchant volontairement”, c’est ce que Platon dit dans Protagoras, et cela explique bien le rôle que tiens la conscience morale, elle permet, après action ou après pensées, d’acquérir un jugement sur ce qui a été fait. La prise de conscience d’un mal fait peut ainsi être la cause de désagrément personnel, et la volonté de l’homme de vouloir échapper à cette conscience et à ce jugement de ses propres actes peut sembler

Intro : La pensée est un mécanisme cognitif complexe que la science tente d’expliquer depuis de nombreuses années. Bien que les neurosciences n’aient pas totalement réussi à expliquer le fonctionnement de ce mécanisme qui se manifeste plusieurs centaines de fois par jour il est néanmoins reconnu qu’il existe plusieurs niveaux de pensée : La pensée immédiate, la pensée réflexive … Contrairement à une opinion, une pensée n’est pas une doxa mais quelque chose de réfléchi dont la seule origine est