Pascal Le Roseau Pensant

elle est d’abord entendue négativement comme un pis-aller : tolérer autrui, c’est accepter ce qui est étrange, étranger à nous-mêmes. Quand Voltaire en fait « l’apanage de l’humanité »,13 il reconnaît les faiblesses de l’être humain, pareil à un roseau battu par le vent et appelle de ses vœux une certaine réciprocité. En faisant descendre l’homme de son piédestal, en nous rendant tous sujets à l’erreur, il nous enjoint à respecter l’autre. De plus, l’idée que l’Autre peut nous permettre de savoir

plus est, responsable de la gestion de son existence puisque, au contraire des autres êtres vivants (de la nature), il est parfaitement conscient de sa mort, et avec elle de la finitude de sa condition. "L'homme n'est qu'un roseau, disait Pascal, mais c'est un roseau pensant… Il sait l'avantage que la nature a sur lui, il sait qu'il meurt." Et il concluait: "travaillons donc à bien penser, voilà le principe de la morale. C'est de-là qu'il faut nous relever." Au fur et à mesure que l'homme devient

notion de moi, le cogito cartésien et le moi de janséniste de Pascal. dans les confessions: => explique comment raison et foi vont s’articuler pour dépasser la vérité la foi précède la raison et illumine l’être humain différence entre le temps est l’espace espace : perceptible / quantifiable temps : seule le présent existe (extension de l’esprit) 3 présents (mémoire) (vision) (attente) Descartes => moi de fondation Pascal => un moi qui doit accepter de se détester de se hair Descartes

de la méthode. 2. René Descartes : « je suis une chose qui pense. » Méditations métaphysiques. 3. Blaise Pascal (1623-1662) : «La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable ; un arbre ne se connaît pas misérable.», Pensées. 4. Blaise Pascal «L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant.» Pensées. 5. Blaise Pascal : « Toute notre dignité consiste donc en la pensée » Pensées. 6. Rousseau (1712-1778) : « Conscience ! Conscience

intégrante de la planète Terre nous confronte également à des perspectives déplaisantes. La vie nous est donnée, oui, mais au prix de notre mort à venir. Dans ces conditions, comment ne pas caresser l’idée selon laquelle, en tant qu’esprits conscients et pensants, nous ne faisons pas partie de la nature mais d’un règne plus puissant que celle-ci ? De plus, contrairement à la vision idyllique que présente Bernardin de Saint-Pierre dans ses Études de la nature, il ne semble pas que celle-ci prenne davantage

suprématie de l’homme dans la hiérarchie des étants. Aussi fragile que l’homme puisse apparaître, sa grandeur se dresse à cause de sa capacité de se donner comme référence pour sa pensée et son agir un univers conceptuel propre à lui. Pascal dira de lui qu’il est un roseau pensant. Sera appelé philosophe celui ou celle qui s’évertue à justifier l’universalité de son univers conceptuel et de le présenter comme un édifice inébranlable de la réalité. Ainsi, comme dit Nietzsche, «  Les philosophes ne doivent

Fables La Fontaine ( J.) La princesse de Clève Molière La Nouvelle Héloïse Montaigne (M. De) Le Cid Montesquieu Jacques le Fataliste et son maître Pascal ( B.) Défense et illustration de la langue française Racine ( J.) Candide Rousseau (J.- J. ) Le Tartuffe Voltaire Discours de la Méthode Mme La Fayette

Les hommes sont comme les plantes, qui ne croissent jamais heureusement, si elles ne sont bien cultivées Lettres Persanes PASCAL, BLAISE Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout Pensées Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas Pensées L'Homme est un roseau pensant Pensée VOLTAIRE Il est a propos que le peuple soit guidé et non pas qu'il soit instruit. Lettre Quand la populace se mêle

Géométrie), Descartes a pratiqué avec ardeur et bonheur les mathématiques. Sa correspondance avec les plus grands mathématiciens de ce temps – qui en compte beaucoup (Fermat, de Beaune, Petit, Hardy, Mydorge, Roberval, Desargues, plus tard le jeune Pascal) – témoi-gne de son incessante activité en cette matière où il occupe, cela va sans dire, la première place avec Fermat. L’apport principal de Descartes consiste dans l’application des méthodes de l’algèbre (réformée par Viète au début du siècle)

strictement philosophiques – la métaphore suggère ce qui dépasse les possibilités du langage et traduit l’indicible. En fait, les philosophes ont souvent recours au langage métaphorique, il suffit de rappeler la caverne de Platon ou le roseau pensant de Pascal, car il leur permet d’exprimer l’inexprimable et de saisir l’insaisissable. La métaphore s’avère parfois l’unique moyen de faire sentir plutôt que de faire comprendre ce qui ne peut être que senti. Tellement différente de la précision