Pascal Le Roseau Pensant

l'humanité a la vie sociale organisée (état de nature ≠ Société et Etat) I. «L’insociable sociabilité » 1.1 Les paradoxes de la condition humaine Pour reprendre une célèbre formule de Pascal « l'homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature » qu’une goutte d’eau pourrait tuer. «un roseau pensant», certes mais à quoi lui servirait-il de penser si, à chaque instant sa vie même sa vie était menacé? → Premier paradoxe de la condition humaine: nous disposons de facultés uniques (la conscience

Tout d’abord, Pascal parle de la société dans les Pensées. La société est hiérarchisée, ce que ne critique pas Pascal qui, au contraire, pense que cela est juste car c'est une garantie d'ordre : les hommes sont "distingué[s] par le dehors [...]. Mais cela est très raisonnable" (93). Au sommet de cette hiérarchie, le roi, dont Pascal aimerait peut-être qu'il travaillât (15), à l'image du "Grand Seigneur des Turcs" et contrairement à la pratique dans notre pays. Il convient surtout qu'il ne soit pas

s’attendrait à un élément déclencheur, une confrontation entre deux positions et un bilan. C’est cette structure qui prédomine dans d’autres œuvres de La Fontaine, dont les plus célèbres : Le corbeau et le renard, Le loup est le chien, Le chêne et le roseau… Or, dans le cas des Deux coqs, il n’en est rien : l’un des deux gagne mais la morale ne vient pas (on pourrait penser que la phrase conclusive « le vaincu disparut » clôture la narration pour laisser sa place à la morale). Comme si La Fontaine se

13 La dignité de l’homme selon Pascal Hirotsugu YAMAJO  L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser, une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt et l’avantage que l’univers a sur lui. L’univers n’en sait rien. (S231-L200) Ce passage, l’un des plus connus des Pensées, pourrait

la thèse de Pascal : on a pu donner la force à la justice parce qu'elle a contredit la justice.= justice en soi contredite par la force. ( idéal de bonté).... C'est celle de Dieu. Cette justice en soi est contredite par la force, elle ne respecte pas la justice divine ( guerre, massacre...) . =>Donc la force n'est pas la justice. Insistance stylistique: la force est personnifi ée: elle parle, elle s'accapare la parole : la justice est injuste et elle se dit juste . Pascal nous fait assister

à la nature humaine sont envisagées sous l’angle de l’universalité. Elles prennent le plus souvent la forme de précepte exprimé au présent de vérité générale : c’est le cas des morales des Fables de la Fontaine ou des maximes que l’on trouve chez Pascal ou La Bruyère. A. Les Fables de La Fontaine : L’esthétique classique a pour but « d’instruire et plaire ». Le genre de l’apologue est une forme d’argumentation indirecte qui illustre la double exigence. Le récit est plaisant et attrayant mais

le prolongement de l’ordre naturel. La vie est une continuité, une évolution permanente liée à la nature. La société est une forme d’organisation de la vie animale, dont l’homme fait partie en tant que mammifère intelligent (ou «roseau pensant» comme le dit Blaise Pascal dans «les Pensées»). La vie en société serait donc une forme d’adaptation éternelle de l’être vivant à son milieu. Conclusion Alors peut-on, oui ou non, penser l’origine de la vie en société ? Oui si l’on considère qu’elle débute

avide d’apparences.Le bonheur cherché hors de soi est un substitut misérable. Au plan des "sectes" philosophiques, Pascal s’en prend ici aux épicuriens. b)libido sciendi, le domaine de l’esprit , de la curiosité : misère de la connaissance. *je vais vite en oubliant et en résumant beaucoup.  » » » » »certes il faut rappeler les travaux scientifiques et les admirations de Pascal ; il faut souligner que dans son APOLOGIE le raisonnement n’est pas absent mais pour le dire rapidement [pic] soulignez

humanistes car il y a un refus des arguments d'autorité, il revendique l'esprit critique. 4 2. Pascal (17EME, LA MODERNITE) Pascal s'oppose au mathématisation du monde prônée par Descartes. Il a inventé la première machine à calculer. Selon Pascal, la raison est en perpétuelle progression alors que l'instinct demeure toujours égal. Le progrès est donc dû à la raison et non à l'instinct. Pour Pascal, l'ignorance n'apparaît qu'à celui qui sait. Il rejoins Socrate (Ce que je sais c'est que je ne

bruissement des paroles vaines est un obstacle. Si les mots sont indispensables à la formation et à l’existence de notre moi, ils ne peuvent cependant prétendre épuiser la totalité de ce que je suis, dire l’ipséité de mon moi L’homme, « ce roseau pensant » (Pascal), est-il redevable aux mots dans l’exercice de sa pensée ? Mais si les mots nous sont nécessaires pour penser, sont-ils suffisants ? C’est dans le mot que nous pensons, nous n’avons conscience de nos pensées, nous n’avons de pensées déterminées