Onomastique Romanesque

o.,;.. L'espace transgressé. Étude du Collier de paule de Khadi Hane a partir de l'incipit du román MARIE-CLAIRE DURAND GUIZIOU Universidad de las Palmas de Gran Canaria Resume: Temps et espace sont les piliers de toAt texte romanesque. Dans Le Collier de paule de la romanciére sénégalaise Khadi Hane, l'espace est tout particuliérement codé: il se pose a la fois comme lieu de confrontation de mondes antagonistes et point de convergence oú deux étres vont trouver des moments de passion

désespéré, le rivage s’efface dans les vagues lueurs du crépuscule. » Ces muses surnuméraires qui fuient le poète vieillissant sont bien étrangères aux vicissitudes parisiennes du jeune poète Rubempré, si bien que Balzac n’a pu relever la parenté onomastique (qui n’existait pas encore sous le seul titre « Le Soir » !) entre son roman et le tableau de Gleyre, perdu dans un Salon qu’il juge sans indulgence. « Je suis allé au Salon », écrit-il à Mme Hanska le 21 mars 1843, «Hélas ! tout y est d’un médiocre

maintenant ! » L’arriviste avancera dès lors sans fard et ne portera un masque mystérieux que s’il sert sa politique ambitieuse et narcissique. Ainsi, Balzac accrédite l’ambition égoïste comme prétexte à peinture sociale d’une époque et ce topique romanesque deviendra une figure dominante de la littérature réaliste. Comme le préconisent les nouveaux programmes cette séquence s’appuie largement sur la littérature patrimoniale, en particulier sur des œuvres majeures du 19ème. Elle s’inscrit dans l’objet

l’édition Laphomic, Alger 1985 de l’œuvre. "le cheptel de crânes rasés" (18)3 ,"...escorté d’une meute de civilisés"(187) "des lois conçues à mon exacte pointure" (196). 8L’illusion littéraire confirme un espace métaphorique dans l’univers romanesque. Ainsi à travers ces exemples, il se profile un espace constitué de trois sphères : celle du "cheptel", celle des intermédiaires "civilisés" et serviles et celle des décréteurs arrogants et au service desquels existent les lois. Les uns décident

populaire par excellence. Coup de génie des éditeurs > le roman feuilleton > fidéliser le lecteur, économie du suspens. Flaubert et Zola se saisissent du roman pour dire des choses fondamentales, parlent de politique, l’ambition n’est donc plus que romanesque. Le théâtre, quant à lui, a une histoire très distinguée, rôle important au XVIIe, même si public restreint, pas populaire. Là aussi les choses changent, le théâtre est un genre politique, important pendant la Révolution Française, Napoléon va limiter

qui jugent un peu artificiel son Discours sur l’inégalité (1755), dédié à la République de Venise. De retour à Paris, Rousseau accepte l'hospitalité de Madame d'Épinay, à l'Ermitage, où il s'éprend de Madame d'Houdetot : sa passion folle et romanesque trouvera quelques années plus tard son écho dans les derniers livres de La Nouvelle Héloïse. Son caractère ombrageux le brouille successivement avec Voltaire, puis avec Grimm, Diderot et d'Alembert qui ne comprennent pas sa volonté d'isolement.

quête identitaire, participe du récit de l’art, en l’occurrence de la peinture. La fictionnalisation du sujet : une pratique contemporaine Lorsque le terme « autofiction » apparaît sous la plume de Doubrovsky en 1977, pour désigner une écriture romanesque de nature autobiographique, les arts plastiques avaient, semble-t-il, développé depuis quelques années des pratiques comparables. L’ensemble de la création, dans le contexte des années 1970, est influencé par ce que Magali Nachtergael définit comme

compréhension des autres .......................................................44 ÉTYMOLOGIE ONOMASTIQUE .....................................................................................................................45 Le rôle du nom dans trois âges formant la perception.........................................................................46 Le pouvoir constructeur et destructeur de la dichotomie onomastique ...............................................48 La quête de la vérité qui s’éloigne

due notamment au procès. ZOLA dans Flaubert et ses œuvres annonce que c'est une « reproduction exacte de la vie ». Ce qui rapproche Mme Bovary du réalisme ce sont les thèmes de la province, de l'ennui de la médiocrité, peu de péripéties = anti-romanesque. Projet lyrique, mystique, neutre. Style lyrique condamné par Bouillet et Ducamp. Mme Bovary est tirée d'une histoire, d'une reconstruction livrée par ces deux derniers. A l'époque, affaire d'empoisonnement, ce sera une source pour Flaubert, il

Restaud ; Berthe de Rochefide ; marquis de Ronquerolles ; comtesse de Sérisy ; comte de Sérisy ; Jean-Frédéric ; Taillefer ; Victorine Taillefer ; Thérèse (femme de chambre) ; comte Maxime de Trailles ; famille Vandenesse ; Vautrin. De ce paysage onomastique, retenons quelques figures, qui crèvent la page, et prennent chair et sens dans ce roman, trop riche, où trois « monstres sacrés » paraissent se disputer le premier rôle, Goriot, Rastignac et Vautrin (alias Jacques Collin). – Jacques COLLIN