On Ne Devrait Lire Kafka

sujet qui perçoit et ressent l'effet du sublime, et la passiblité au sens et à l'ouverture du monde[9], qui sont des réécritures douces de l'ontique et de l'ontologique heideggeriens. Cela peut être un renvoi aux minimalismes artistiques. Il faudrait lire les reprises des distinctions kantiennes — jugement esthétique, jugement sublime, jeu libre de l'entendement et de l'imagination, discordance de l'imagination et de l'effet de l'infini du spectacle sublime — comme les moyens de limiter le pouvoir de

......................................................................................95 ANNEXES..................................................................................................................................................97 a. Lire « aux champs » au lycée.............................................................................................................97 b.Séquence de prolongement sur un article de presse électronique................................................

d’être consacré de son vivant » car cela aliène sa liberté. Mathieu arrive à cette douloureuse conclusion : « Je suis un type foutu ». Nous sommes tous des types foutus si nous n’agissons pas et si nous restons passif face à l’Histoire. Kafka ne disait-il pas que « la littérature doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. » ? L’auteur tchèque soutient cette idée sur un plan personnel et intime. Chaque lecteur doit faire un travail sur soi afin de comprendre sa liberté et son existence

Université Mohammed Premier d’Oujda Faculté Pluridisciplinaire de NadorDépartement des Etudes FrançaisesMaster Langues, Cultures Marocaines, EcologieMODULE : AnthropologieAnthropologie du corpsRéalisé par : Supervisé par : Houda IBENKHAYAT ZOUGARI Professeur Okacha BEN EL MOSTAFA Année universitaire : 2019-2020PlanI . Les conceptions

boulevard de la Chapelle 5 , à gauche de la barrière Poissonnière. C’était une masure 6 de deux étages, peinte en rouge lie de vin jusqu’au second, avec des persiennes pourries par la pluie. Au-dessus d’une lanterne aux vitres étoilées, on parvenait à lire, entre les deux fenêtres : Hôtel Boncœur, tenu par Marsoullier, en grandes lettres jaunes, 2. Bedeau : employé d’une église préposé au service matériel. 3. Angélus : sonnerie de cloche qui annonce l’heure de la prière. 4. Tabernacle : petite armoire

c’est précisément sur ce point qu’elle diffère du langage courant » 7 ce que confirme Alain Robbe Grillet : « La littérature, d’ailleurs, consisterait toujours, et d’une manière systématique, à parler d’autre chose » 8. Pour J. Ricardou : « lire la littérature (…) c’est tenter de déchiffrer à tout instant la superposition, l’innombrable entrecroisement des signes dont elle offre le plus complet répertoire. La littérature demande en somme qu’après avoir appris à déchiffrer mécaniquement

divin, car sur le plan évolutif, selon Bergson, c’est la nécessité de créer des moyens de subsistance, qui a conduit l’homme à devenir un inventeur. III°/ Du mythe platonicien à la conception aristotélicienne. Dans le Protagoras de Platon, on peut lire le mythe de Promethée et d’Epimethée, défendant l’idée selon laquelle l’intelligence et la technique sont des attributs divins donnés aux hommes. Alors que Zeus avait demandé aux deux fréres Promethée et d’Epimethée, de distribuer à chaque espèce

« L’identité n’est pas un accomplissement individuel mais, un travail de (et dans) la culture. En un sens, la personne et le monde social de la personne sont co-auteurs de l’identité. L’identité est une construction psychosociale. »9 Chaque fois qu’on finit lire un livre, quelques chose change en nous. Nous ne sommes plus tout à fait les mêmes qu’avant la lecture. Evidemment, beaucoup dépend des œuvres littéraires que nous lisons. Mais il existe des livres si forts qu’ils sont capables de nous dérouter pendant

tombeau). L’univers de Véra renvoie le lecteur à la croyance en des forces surnaturelles ou au moins au doute, à une incertitude qu’on ne saurait appliquer aux agissements de Chaudval. • Prolongement possible Après cette étude, on invitera les élèves à lire Fleurs de ténèbres. Ce récit exploite le thème de l’amour et de la mort en les liant symboliquement par l’intermédiaire des fleurs volées dans un cimetière. On notera l’effet fantastique final qui assimile les courtisanes fardées à des spectres, écho

théâtrale, de situations. Milan Kundera le décrira comme un tournant plus large, impossible à circonscrire à l’influence d’une seule école philosophique, et dont la date de naissance précède de vingt ou trente ans l’existentialisme, avec l’oeuvre de Franz Kafka. L’art du roman se détourne alors de sa fascination psychologique et s’oriente vers une analyse existentielle visant à éclairer les situations qui rendent compte des principaux aspects de la condition humaine. « Que K. ait eu une enfance heureuse ou