Obus

différentes tâches. Le front en est la plus atroce, c’est « une cage dans laquelle il faut attendre les évènements ». Remarque explique que la survie n’est qu’une question de chance est de hasard, personne ne peut savoir où et quand vont tomber les obus et autres munitions. « Ce n’est que parmi les hasards que chaque soldat survit, et chaque soldat a foi et confiance dans le hasard. » Ils ont peur de la mort, et ont peur de l’attaque, la tension y est constante, les horreurs des morts et des blessés

Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés On voyait des clairons à leur poste gelés Restés debout, en selle et muets, blancs de givre, Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre. 15 Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs, Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d'être tremblants, Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise. Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise Sifflait ; sur le verglas, dans des

combattent dans des conditions épouvantable comme le manque d’hygiène, la boue, le froid… Toute les tentatives d’offensive répété font pas bougé le front mais est très meurtrière en raison de l’apparition de nouvelles armes comme les mitrailleuses, les obus, les gaz… Aucune tentative de percer le front ne réussit comme l’échec all en 1916 à Verdun ou les français ont mobilisés 2/3 de ses soldats et 8 M d’obus et l’échec des alliés sur la sommes la même année qui a fait 1M de morts. Mutinerie :Sur le

mangent les restes des repas ou de cadavre balancés dans les tranchées à cause du souffle des obus adverse, où les maladies et blessés pullulent, où le seul moyen de se sentir un héros est de traverser le NO MAN’S LAND qui portent bien son nom, un passage obligatoire où le « jeu » est de passer à travers barbelés, cratères, cadavre, mare de boue, de sang, d’eau, de mine, le tout sans ce faire toucher par les obus, les balles et enfin arrivés dans la tranchées ce n’est pas sûre de pouvoir revenir sain

Mais la guerre ne se déroule pas que au front, à l’arrière les femmes sont elles aussi fortement sollicitées car les hommes étant au front, il faut de la main d’œuvre pour travaillé dans les usines et construire les armes en très grand nombre (obus, mitrailleuses, munitions…) pour ravitaillé et nourrir les soldats accomplissant leur devoir. Il faut aussi des infirmières au front pour soigner les blessés de guerre, ainsi que des femmes remplaçant leurs maris agriculteurs dans les fermes et dans

et protégées par des barbelés. Ces lignes sont reliées entre elles par des boyaux. Les soldats passent leur temps à consolider et à creuser des tranchées. 2. Les conditions de morts __ Une guerre industrielle qui va utiliser l’artillerie : obus de mortier, canons, mitrailleuses, balles coniques, grenades, gaz moutarde. Tout ça à pour conséquences une hécatombe de masse avec 950 morts/j côté français et 1300 morts/j côté allemand. Les combats ne sont pas continus mais il y a des batailles

les obus des Boches La forêt merveilleuse où je vis donne un bal La mitrailleuse joue un air à triples-croches Mais avez-vous le mot Eh ! oui le mot fatal Aux créneaux Aux créneaux Laissez là les pioches Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance Et tes mille soleils ont vidé les caissons Que les dieux de mes yeux remplissent en silence Nous vous aimons ô vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient

fut abattu en feu à peu de distance de nous. Les faux alliés continuèrent à nous survoler, nous les chassâmes à coups de fusil, mais ils nous avaient repéré à leur aise et désormais: gare à nous! Le soir de ce même jour, dès la brume, les petits obus à gaz, avec leur sifflement aigu et leur bruit de bouteilles cassées, rappliquèrent sur notre zone. Ils tombèrent sans arrêt pendant cinq longues heures; huit heures, nous gardâmes le masque à la figure! Ambroise Harel, Mémoires d’un Poilu breton

| |Camions |174 |1793 | |Chars d’assaut |0 |750 | |Moteurs d’avion |0 |5000 | |Obus (75 et 155) |0 |2000000 | |Superficie des usines |11,5 ha |34 ha | |Effectifs (travailleurs) |6300 |22500 | |Dont femmes

C’est la grande bataille de Verdun. Le monde entier a les yeux fixés sur nous. Nous avons de terribles soucis. Vaincre ? résister ? tenir ? faire notre devoir ? Non. Faire nos besoins. Dehors, c’est un déluge de fer. C’est très simple : il tombe un obus de chaque calibre par minute et par mètre carré. Nous sommes neuf survivants dans un trou. Ce n’est pas un abri, mais les quarante centimètres de terre et de rondins sur notre tête sont devant nos yeux une sorte de visière contre l’horreur. Plus rien