Ni Nu Ni Vêtu

certains noms nous sont parvenus. Il s’agit par exemple de Rutebeuf ou de Charles d’Orléans. Rondeau de printemps Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie, Et s'est vêtu de broderie, De soleil luisant, clair et beau. Il n'y a bête ni oiseau Qu'en son jargon ne chante ou crie : " Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie. " Rivière, fontaine et ruisseau Portent en livrée jolie Goutte d'argent d'orfèvrerie ; Chacun s'habille de

lumière obscure. Vôtre je suis, et ne puis être mien, Mon corps est libre, et d’un étroit lien Je sens mon cœur en prison retenu. Obtenir veux, et ne puis requérir, Ainsi me blesse, et ne me veut guérir Ce vieil enfant, aveugle archer, et nu. Cruel me suis v. 1 : je suis cruel envers moi-même. Mon mal je procure v. 5 : j’entretiens mon mal. Ce vieil enfant v. 14 : Cupidon, dieu romain de l’amour, est un enfant qui ne grandit jamais, armé d’un arc et de flèches. L’Olive (1549)

jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent 14 Sous le pont Mirabeau coule la Seine LA CHANSON DU MAL-AIMÉ A Paul Léautaud Et je chantais cette romance En 1903 sans savoir Que mon amour à la semblance Du beau Phénix s'il meurt un soir Le matin voit sa renaissance

Ce jeu d’ombre et de lumière se retrouve tout au long des nouvelles dans une opposition perpétuelle du jour et de la nuit. En effet, la clarté du jour représente l’exposition. Tout est alors « mis en lumière » et on ne peut plus rien cacher, ni ses idées ni son corps. Dès l’ouverture du recueil de nouvelles, Djebar nous plonge dans cette dualité : « Femmes d’Alger nouvelles qui, depuis l’indépendance, circulent au-dehors plus nombreuses, qui, pour franchir le seuil, s’aveuglent une seconde de soleil

acte de foi. Face à l’accusation d’être une œuvre anti-catholique portée par Rudy Giuliani, qui voulait à cette occasion mettre sur pied une commission de censure (Decency Commission), l’artiste s’est expliquée. Pour elle cette œuvre n’est ni pornographique, ni anti-chrétienne, mais militante. En se représentant nue à la place du Christ, Renée Cox veut défendre le droit des femmes noires - et plus généralement des afro-américaines. Elle les rétablit dans leur dignité d’enfants de Dieu dans un pays

numidico-puniques (2) et croisés, les Nous reproduisons ici le texte que M. de publié dans les Mémoires de France, d'après un dessin de M. du d'Elal-Major la pienc est occupé par une niche dans personnage debout; il csl vêtu d'une lient de la main droite un bélier et, bouts sont réunis leprésenlé en — (3,. Celui la que M. Société des Antiquaires de AV iMarlray, Poulie capitaine Crouzet est un peu différent. X" U>2. Villefosse a

peu soignés, met en évidence le côté négligé du personnage, comme en fait foi le passage suivant, qui se déroule à la suite de son renvoi du noviciat : « […] le Frère Théodule s'en alla tristement comme il était venu, avec ses gros souliers crasseux, vêtu de ses haillons de pauvre […]. [3] » Bien que le Frère Théodule soit jeune encore et qu'il retourne à la rue « avec son joli visage enfantin [4] », il ne peut échapper à ses démons et tente de dissimuler son vice « le menton caché dans le col de

de moi. Je semblais en faire parti. C'est une chose d'essayer de décrire les merveilles de cette cité; et c'en est complètement une autre de savoir que vous jouirez de celle ci. Je vis certain des citoyens exubérant du Paradis, et ils étaient tous vêtu de robes et cette écriture me vint: Je me réjouirai avec joie en l’Éternel, mon âme s’égayera en mon Dieu; car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert de la robe de la justice, comme un fiancé se pare de son turban et comme une fiancée

des formes, des rayons, Cerbère se frotter, la queue entre les jambes, À Bacchus, dieu des vins et père des ïambes ; Silène digérer dans sa grotte, pensif ; Et se glisser dans l’ombre, et s’enivrer, lascif, Aux blanches nudités des nymphes peu vêtues, Le faune aux pieds de chèvre, aux oreilles pointues ! Horace, quand grisé d’un petit vin sabin, Tu surprenais Glycère ou Lycoris au bain, Qui t’eût dit, ô Flaccus ! quand tu peignais à Rome Les jeunes chevaliers courant dans l’hippodrome, Comme

lueurs, des formes, des rayons, Cerbère se frotter, la queue entre les jambes, À Bacchus, dieu des vins et père des ïambes ; Silène digérer dans sa grotte, pensif ; Et se glisser dans l’ombre, et s’enivrer, lascif, Aux blanches nudités des nymphes peu vêtues, Le faune aux pieds de chèvre, aux oreilles pointues ! Horace, quand grisé d’un petit vin sabin, Tu surprenais Glycère ou Lycoris au bain, – 43 – Qui t’eût dit, ô Flaccus ! quand tu peignais à Rome Les jeunes chevaliers courant dans l’hippodrome