Métaphore Océan Mer

de Paris Paris est comparé à un océan : - réseau lexical du comparant : " flots ", "bleuâtre", "lac", "fonds", "rive" - immensité de Paris fait penser à un océan. Immensité et multitude et traduite par "océan de toits bleuâtres", "pareil à des flots pressés", "emplissent l'immense horizon" - utilisation des pluriels : " pressés ", " emplissent " - procédés de sonorité ; allitération en [s], qui donne une impression de saturation de l'espace - métaphore reprise pour rendre la ville plus vivante

 La chevelure est tout d’abord transformée par le jeu des métaphores : elle est tour à tour comparée à la pilosité animale (toison, crinière, moutonnant, encolure), à l’ondulation des vagues (moutonnant, fortes tresses soyez la houle qui m’enlève), à une tente (pavillon de ténèbres tendues), à un mouchoir qu’on agite, au ciel (cheveux bleus (…) vous me rendez l’azur du ciel immense et bleu).   Les oxymores et les synesthésies permettent à Baudelaire d’établir des « correspondances » inattendues

restaurant dont les fenêtres s’ouvraient sur Paris, sur cet océan de maisons aux toits bleuâtres, pareils à des flots pressés emplissant l’immense horizon. Leur table était placée devant une des fenêtres. Ce spectacle des toits de Paris égaya Saccard. Au dessert, il fit apporter une bouteille de 5 bourgogne. Il souriait à l’espace, il était d’une galanterie inusitée. Et ses regards, amoureusement, redescendaient toujours sur cette mer vivante et pullulante, d’où sortait la voix profonde

» Victor HUGO - 1840 Oh ! combien de marins, combien de capitaines Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, Dans ce morne horizon se sont évanouis ? Combien ont disparu, dure et triste fortune ? Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune, Sous l’aveugle océan à jamais enfoui ? Combien de patrons morts avec leurs équipages ? L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots ! Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée, Chaque vague

féminin : le poète s’adresse à elle comme à une personne, elle semble être la destinataire du poème, cf l’utilisation de la deuxième personne désignant la chevelure : « tes profondeurs, ton parfum, fortes tresses soyez la houle qui m’enlève, tu contiens mer d’ébène un éblouissant rêve , cheveux bleus (…) vous me rendez l’azur du ciel immense et rond ». Ce n’est qu’à la fin du poème (dans ta crinière lourde) que la deuxième personne s’adresse à la femme : tout au long du poème la chevelure semble se substituer

métonymie, métaphores => vision fragmentée de la réalité, floue, propre au rêve « Ce soir » : temps de l’amour, de la sensualité, mais aussi temps du sommeil, du rêve 3/ Animalité et sensualité -On relèvera ici la métonymie "Ô toison" puis la métaphore filée avec "toison", "moutonnant", "encolure", jusqu'à la "crinière lourde" qui nous plonge dans un monde plus sauvage et sensuel. -sensualité liée à l’origine exotique de la femme // Jeanne Duval, créole : « mer d’ébène :

figures de métonymie, métaphores => vision fragmentée de la réalité, floue, propre au rêve « Ce soir » : temps de l’amour, de la sensualité, mais aussi temps du sommeil, du rêve 3/ Animalité et sensualité -On relèvera ici la métonymie "Ô toison" puis la métaphore filée avec "toison", "moutonnant", "encolure", jusqu'à la "crinière lourde" qui nous plonge dans un monde plus sauvage et sensuel. -sensualité liée à l’origine exotique de la femme // Jeanne Duval, créole : « mer d’ébène : couleur noire

voyage grâce aux métaphores de la chevelure, qui se transforme au fur et à mesure en une « forêt aromatique » (str. II), puis en une « mer d’ébène » et en un « noir océan » (str. III et V), et enfin elle devient les cieux (str. VI). Le lecteur assiste également au voyage grâce au tétramètre du vers 15, (« De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts »), qui permet de reproduire le bruit de la houle, qui est évoquée au vers 13. Enfin, on peut noter le champ lexical abondant de la mer (« voguent », «

ville, tout cela nous donnent un aspect de réalisme comme si nous avions la ville sous nos yeux. B) Une impression d'espace & d'horizontalité Le champ lexical de la grandeur est important dans cet extrait : « l'espace » (ligne 8), « cet océan de maisons » (ligne 5), « le grand ciel pâle » (ligne 10), « de larges feuilles » (ligne 12), « immense » (ligne 32) qui fait référence « au grand innocent de Paris » … Dans la phrase « emplissant l’immense horizon » (ligne 6), les assonances en

l’évasion… Par une succession de métaphore, Baudelaire va chercher à rendre sensible ce qu’il ressent en lui, et donner vie aux souvenirs à travers « La  chevelure ». Tout d’abord, l’univers de la chevelure est évoquée par les termes « boucles, chevelure, tresses, cheveux, mèches … », et cet univers, par un jeu de métaphore, est transformé en univers marin « nage, mer, vogue, voile, océan, mâts, ports … » il évoque l’aventure, la découverte. La mer et l’océan sont métaphores hyperboliques pour définir