Marat Assassiné

Jean-Paul Marat I.Introduction Jean-Paul Marat est né près de Neuchâtel (Suisse) en 1743 et est mort le 13 juillet 1793. De famille modeste. Il fut médecin, physicien, journaliste et homme politique français durant la Révolution. Il était atteint d’une forme grave d’eczéma qui le forçait à prendre des bains très souvent pour l’éviter de souffrir. II.La vie de Marat 1) Les début de médecine de Marat Il est instruit par son père, médecin et protestant espagnol qui a fui la Sardaigne pour la

révolutionnaires rétablissent la sévérité du goût classique, cultivèrent l’inspiration patriotique et exagèrent l’épuration des moeurs. * Analyse de tableau Marat assassiné par David Jacques-Louis David Marat assassiné (13 juillet 1793) Huile sur toile, 157x136cm Musée du Louvre, Paris Introduction Jean-Paul MARAT est une figure emblématique de la Révolution dont il incarne de l’extrême gauche. Son journal : l’Ami du peuple, le rendit célèbre et lui donna, son surnom personnel

d'auteurs – Jean Genet => pièce de théâtre Les Bonnes (1947) => adaptée au cinéma par Nikos Papatakis Les Abysses (1962) Claude Chabrol => film La Cérémonie (1965) {text:list-item} Jean-Pierre Denis => film Les Blessures Assassines (2000) Le 2 février 1933, 2 cadavres de femmes énuclées (sans yeux) frappées à coups de marteau et de couteau et ciselées comme des lapins prêts à cuire => découverte par police municipale du Mans. 2 sœurs dans leur lit => avouent tout de

avec Madeleine. Le 2 mai 1918 il épouse Jacqueline Kolb. Le 9 novembre 1918, il meurt à trente-huit ans, d'une grippe espagnole. Ses oeuvres principales : L’enchanteur pourrissant, 1909 l’Hérésiarque et Cie, 1910 Alcools, 1913 Le poète assassiné, 1915 Recueil de poèmes Calligramme, 1918 le Flâneur des deux rives, 1918 .

Coligny-Châtillon (« Lou »), mais elle durera peu de temps. Il décide alors de s’engager. Il devient artilleur, puis passe sous-lieutenant, avant de se faire blesser à la tempe par un obus et subir une trépanation (1916). La même année paraît Le poète assassiné (recueil de nouvelles et de contes à la fois mythiques et autobiographiques), et il profite de sa convalescence pour mettre en scène en 1917 Les mamelles de Tirésias, drame farcesque, dans lequel le poète évoque pour la première fois dans la préface

Exemple : Louis DARQUIER, commissaire aux questions juives entre 1942 et 1944. Il s'est réfugié en Espagne. Il dit en 1978, dans l'Express, « A Auschwitz, on a gazé que des poux. » Il y a une mobilisation des historiens, dont Pierre VIDAL-NAQUET : Les Assassins de la mémoire (1987). Document 4 page 73. B) UN RETOURNEMENT DE LA MEMOIRE Document quatre page soixante-cinq. 1971 : Marcel Ophüls, fait Le chagrin et la pitié, documentaire qui montre la déchirure franco-française en donnant la parole

révisionnisme. Par nature, l’histoire n’est pas figée. Une interprétation donnée peut céder la place à une autre interprétation. Mais le révisionnisme ne procède pas de cette logique : il cherche une négation totale et non une autre explication. Les assassins de la mémoire (1987) Pierre Vidal-Naquet part d’une comparaison : la disparition des hilotes de Spartes et l’extermination des Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Les hilotes, catégorie servile de la population lacédémonienne, étaient indispensable

(le Douanier Rousseau), l'art nègre, le fauvisme, le cubisme avec Braque et Picasso (les Peintres cubistes, 1913). Plus encore que ses contes, pleins de fantaisie et d'humour (l'Enchanteur pourrissant, 1909 ; l'Hérésiarque et Cie, 1910 ; le Poète assassiné, 1916), ses recueils poétiques, d'inspiration autobiographique et où le mystère est une constante (Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, 1911) ; Alcools(1913) ; Calligrammes (1918), constituent une quête constante de la beauté et une tentative d'association

épargne-t-il les domaines du savoir qui s’en tiennent aux faits et rien qu’au faits. Le révisionniste procède autrement. Son mode d’argumentation consiste à frapper d’inexistence les réalités sociales, politiques, idéologiques. (Voir P.Vidal-Naquet, les Assassins de la mémoire, La Découverte, 1987) Au lieu de rechercher la vérité comme adéquation avec la réalité, celui-ci la déforme pour la faire se correspondre avec ce qu’il cherche à affirmer comme étant envers et contre tout, la vérité. Pierre Vidal-Naquet

enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris. Bibliographie : Alcools (1913) / Calligrammes (1918) / La femme assise (1920) / Le bestiaire ou le cortège d’Orphée (1918) / Le flâneur des deux rives (1918) / Le guetteur mélancolique (1952) / Le poète assassiné (1916) / Les diables amoureux (1965) / Les mamelles de Tirésias (1918) / Les peintres cubistes (1913) / L'enchanteur pourrissant (1909) / L'hérésiarque et Cie (1918) / Ombre de mon amour (1914).