Machiavel Et La Democratie

contrairement à Rousseau ou encore à Montesquieu pour qui ces deux notions sont presque confondues, Kant dissocie clairement République et démocratie. Toujours dans le Premier article définitif, il commence par distinguer trois formes de souveraineté, c’est à dire les différentes incarnations possibles du pouvoir souverain: ce sont l’autocratie, l’aristocratie et la démocratie, qu’il ne devrait pas être nécessaire de détailler. Puis, il distingue deux formes de gouvernement, la façon dont l’État (en son attribut

caractéristiques de la philosophie moderne étant en effet d'avoir renouvelé celle-ci. Machiavel ou Hobbes ont tous deux voulu fonder la philosophie politique comme science, en la séparant nettement de l'éthique (alors que cette dernière et la politique étaient inséparables chez les trois grands penseurs de l’Antiquité qu'étaient Socrate, Platon et Aristote). En outre, aussi bien Spinoza et Hobbes que Machiavel ont cherché à fonder la philosophie politique sur l'étude de la personne humaine telle

vaincu et dominé par les spartiates) La cité grecque est très diverse dans l’espace comme dans le temps : Dans l’espace : Spartes est dominée par une aristocratie théoricienne conservatrice alors qu’Athènes sera souvent dominée par une démocratie urbaine donnant naissance à une vie intellectuelle et culturelle prestigieuse notamment à l’époque de Périclès (443-429). Dans le temps : les régimes se succèdent au sein des cités du fait des conflits entre intérêts urbains et intérêts ruraux

et à la crise des États 1. LES CONFLITS INTERIEURS ET INTERNATIONAUX IMPLIQUANT LES MONARCHIES EUROPEENNES PRECIPITENT LA FORMATION DE L’ETAT NATIONAL MODERNE SUR LES DECOMBRES DE LA CHRETIENTE MEDIEVALE. LA PHILOSOPHIE POLITIQUE, A PARTIR DE MACHIAVEL OU DE HOBBES, PREND ACTE DE CETTE TRANSFORMATION. 1.1. La genèse du concept moderne d’État accompagne la naissance d’une entité politique nouvelle, entre la fin du Moyen Âge et la Révolution française. Le type de pouvoir qu’il est convenu d’appeler

remettre à chaque instant aux suffrages de la nation. « Prévoir » implique le jugement, et celui-ci doit être clairvoyant, voire extralucide. Or, si l’on en croit Hegel, « seul l’individu pense ». C’est donc toute la question de la bonne gestion des démocraties qui est ici à prendre en considération. I. Gouverner, d’emblée, c’est prévoir En effet : les hommes vivent en société, contrairement aux animaux. Or la vie en société n’est pas fondée sur l’instinct, mais sur l’intelligence. C’est ce qu’explique

l’art de gouverner. Et sa conception du pouvoir se nomme la sophocratie. Selon Aristote, la politique a pour but de gouverner en fonction du bonheur de la population, donc « c’est le gouvernement de la cité en vue du mieux-être de chacun » . Machiavel pense que les gens ne se soucient pas des bonnes choses que le gouverneur a faite pour eux, seulement des mauvaises. Selon lui, lorsqu’on gouverne, on doit « récompenser la vertu, flatter le peuple tout en fuyant les flatteurs, garder son rang et

formation de l'unité italienne Introduction Le souvenir d'une Italie unifiée, de la République romaine aux invasions barbares, était resté ancré dans la mémoire des intellectuels italiens tels que Machiavel. Dans son ouvrage écrit au début du 16e siècle, et publié post-mortem, Le Prince, Machiavel exprime déjà une idée d'unité italienne. En effet, il intitule le dernier chapitre de son livre «exhortation à s'emparer de l'Italie et à la délivrer des barbares ». Évoquant l'état de servitude de l'Italie

cet acte infâme est peut être suffisante, ils pourraient également subir un traitement médical pour les leur permettre de vivre « normalement ». La politique est elle forcément immorale ? a) Point de vue du gouvernement : Machiavel La doctrine de Machiavel, purement pratique, conduit à une apologie du mal. Elle justifie les gouvernements autoritaires et répressifs. Peut-on affirmer, sans être profondément immoral, que la traîtrise, la cruauté sont, dans certaines circonstances, des vertus

naissante va prendre ses distances avec la Religion  (Séparation Eglise/Etat : 1903). B . La légitimité par la stabilité du pouvoir . L’un des premiers à séparer nettement politique et théologie fut Niccolo machiavel (1469-1527). .Selon lui, la stabilité d’un Etat ne peut être fondée sur la religion seule ou sur la morale. En fait, quelle que soit l’origine de l’Etat, légitime ou non, le pouvoir politique est nécessaire au sein d’une société ( pour Max Weber

 Philosophie Politique R.Aron « Que feriez vous si vous étiez à la place de celui qui a le pouvoir ? » Penser/Action Idéalisme/Réalisme : Conflit -Platon : quitte le réel pour accéder au monde des idées. (La caverne) -Machiavel : « non pas étudier la politique telle qu’elle doit être mais telle qu’elle est.» Deux extrêmes à éviter. Prb : L’une et l’autre manquent leur objet, cad manquent la politique Pq ? Platon : Pcqu’elle supporte le tragique de la vie humaine. Faire disparaître