Lyrisme Grotesques Verlaine

Bachelard, La poétique de l’espace. (1957) [1961] 17 dans son beau livre : Poésie et profondeur, écrit entre autres, deux études, l'une sur Baudelaire, l'autre sur Verlaine. Baudelaire est mis en relief, précisément parce que, dit-il, son œuvre « nous concerne ». D'une étude à l'autre, la différence de ton est grande. Verlaine ne reçoit pas l'adhésion phénoménologique totale, à la différence de Baudelaire. Et c'est toujours ainsi ; dans certaines lectures qui vont à fond de sympathie, dans l'expression

vraies poupées trottinant sur leurs socques de bois; puis les Eurasiennes, aux traits délicats et dégénérés; et les filles des mers du Sud couronnées de fleurs aux beaux corps bruns. Puis tout cela fut effacé par un fourmillement de cauchemar grotesque et terrible — et ce furent les abjectes créatures du trottoir de Whitechapel, traînant leurs savates, les mégères 7 JACK LONDON bouffies de gin des mauvais lieux et la foule diabolique de ces harpies à la parole ordurière, qui jouent le rôle

et poètes, nous relevons, à titre d’exemple, Delly, Mauriac et Colette à la page 41 d’Une femme, Eluard, Breton et Aragon à la page 49 de L’Événement, Verlaine à la page 71 de L’Occupation : J’ai pensé que je venais de traverser la « Nuit du Walpurgis classique », bien que je ne sache pas ce que veut dire au juste ce titre d’un poème de Verlaine, dont j’ai oublié le contenu. Les journaux nommés sont Paris-Normandie et Le Monde. Des revues, nous relevons d’Une femme, La Mode du jour (p. 49) et

Lasser : fatiguer. 33 Législateur : qui définit les lois. Liège : sorte de bois. Liesse : grande joie. Litanie : prière. Litige : malentendu. Louchonne : qui louche. Lucarne : petite fenêtre. Lucidité : fait de voir juste, d’avoir toute sa raison. Lyrisme : manière poétique d’exprimer les sentiments. M Macérer : faire tremper un aliment dans un liquide pour le conserver ou le parfumer. Maillon : anneau d’une chaîne. Maint : plusieurs. Maléfique : qui exerce une influence pleine de mal. Marée : mouvement

concourt à les marquer discrètement est ici privilégié. 3.1.1. ••• On ne devrait jamais donner à une abréviation personnelle une forme identique à celle d’une abréviation courante. Abréger « Cérémonie privée » par Cie pr. est à l’évidence une erreur grotesque. •• Il est déconseillé de s’approprier certaines abréviations spécialisées. Exemple : chap. abrégeant « chapitre » et ch. abrégeant « chant », abréger « chapeau » par apocope (retranchement de lettres finales) est téméraire. • Mais pas exclu… Au sein

les imprécations de Metellus, Césaire nous transporte chez Pétion (I,6), « A Port au Prince, au sénat de la République, atmosphère très parlementaire, style parodique » précise la didascalie; il faudrait comparer ces discours volontairement grotesques, mais bien sonores, à ceux que tient Victor 88 P.Fontanier, Les Figures du discours, (1818), rééd.Flammarion,1977:"On appelle du nom d'imprécation ces malédictions et ces vœux terribles de la fureur et de la vengeance, qui éclatent sans connaître

lieu de torture (Matthieu, V, 22, 30). 133. Une possible touche autobiographique (cf. ce passage de Mon coeur mis à nu, XLV, Pl. I, p. 706: "Dès mon enfance, tendance à la mysticité. Mes conversations avec Dieu.") se mêle ici aux lieux communs du lyrisme romantique: équivalence du poète et de l'enfant (voir encore Le Peintre de la vie moderne, Pl. II, p. 690, et les remarques sur "la spiritualité de l'enfance dans ses conceptions artistiques", dans Morale du joujou, Pl. I, p. 583); dans la strophe

plusieurs tendances dont rend compte Flaubert toujours dans sa fameuse lettre du 16 janvier 1852 à L. Colet : dumas-00498644, version 1 - 8 Jul 2010 Il y a en moi, littéralement parlant, deux bonhommes distincts : un qui est épris de gueulades, de lyrisme, de grands vols d’aigle, de toutes les sonorités de la phrase et des sommets de l’ide ; un autre qui fouille et creuse le vrai tant qu’il peut, qui aime à accuser le petit fait aussi puissamment que le grand, qui voudrait vous faire sentir presque

temps chacun veut agrandir son domaine » (l. 6-7). Le narrateur donne une image révoltante de la guerre dans laquelle des chefs sont intéressés uniquement par l’appât du gain, où les enfants sont mis en première ligne et où le tragique se mêle au grotesque. 3. Les chefs de guerre sont désignés par les Dire expressions « quatre grands bandits » (l. 13) ou encore « petits bandits » (l. 13). On ressent l’aversion du narrateur pour ces hommes dont le seul intérêt est leur profit et qui n’ont ni foi

réduisit Hercule en esclavage avant de l’épouser, Cléopâtre reine d’Égypte soumet Marc Antoine à ses désirs avant de s’unir à lui. Dans Marc Antoine (1578), Robert Garnier dresse la comparaison entre ces deux femmes dominatrices : 1 Paul VERLAINE, Fêtes galantes. Romances sans paroles précédé de Poème saturniens, éd. Jacques Borel, Paris, Gallimard, « NRF Poésie », 2007, p. 132. 2 Certaines versions mythologiques sur l’histoire d’Hélène renvoient d’ailleurs à l’Égypte : elle se serait