Lyrisme Maulpoix

poésie lyrique « Le lyrisme est la voix du moi, portée au ton le plus pur, sinon le plus haut. Mais ces poètes parlent d’eux-mêmes, comme les musiciens le font, c’est-à-dire en fondant les émotions de tous les événements précis de leur vie dans une substance intime d’expérience universelle » écrit Valéry dans « Villon et Verlaine ». Le lyrisme est « le nom le plus humain du désir de divinité qui s’investit dans le langage », selon les mots du critique et poète Maulpoix. La puissance d’expression

exercer sur un individu jugé. Celui qui donne la mort au nom de société, hante d’ailleurs une bonne partie de son œuvre. De plus, la liberté d’expression est très ouverte dans cette société, on peut associer cette liberté à la poésie lyrique. Le lyrisme accordent une grande importance à l’être humain, sa liberté d’expression et ses passions en tout genre. On peut aussi dire que c’est une illusion qui sépare toutes les formes d’expression dans le langage. La liberté d’expression nous la trouvons dans

ouverture sur l'universel ? III) la poésie ne traduit-elle pas toujours des sentiments sans forcément le vouloir ? La poésie recherche avant tout à tendre vers l'universalité. A) L'expression sublimée de l'expérience personnelle B) le lyrisme réinventé Au milieu du xixe siècle, la poésie des Parnassiens remet complètement en cause le Moi lyrique, au profit d'une recherche du Beau dans l'impersonnel. La poésie devient une forme pure, un objet sculptural qui n'a d'autre but que lui-même

Nicole Celeyrette-Pietri 5 et dans celle de Michel Jarrety, qui parle, en particulier, de « la voix de l’Être 6 ». Dans la fortune de ce concept de voix, l’apport de Jean-Michel Maulpoix occupe une place à part, puisque c’est notamment à partir des réflexions valéryennes sur la voix que Maulpoix définit le « nouveau lyrisme » poétique qu’il souhaite, avec d’autres, incarner. 16 Effet de voix et voix de source 17 18Par le miracle de son arrivée tardive dans la réception de Valéry, la voix se présente

Antoine Emaz ou l’anti-lyrisme   Antoine Emaz : En-deça, Fourbis, 1990, non paginé, De l’air, Le Dé bleu, Eclats d'encre, 2006, 112 p            Est-il possible, envisageable même, que la poésie se prive du secours du lyrisme ? Certes, elle a pu être épique, comique, objectiviste, donc rarement sans ce je ne sais quoi d’enthousiasme qui fait chanter l’objet du discours… Mais à se priver de ce doigté de chant sublime, de sentiment personnels soufflés sur le monde, les choses ou l’aimé(e), ne

On associe souvent poésie et lyrisme. La poésie consiste t elle seulement pour les poètes à exprimer leurs sentiments personnels ? Introduction Dans l'Antiquité, une partie de la littérature était consacrée à la poésie lyrique ; on désignait ainsi les chants dans lesquels les écrivains exprimaient, le plus souvent accompagnés d'une lyre, des sentiments élevés. Aujourd'hui, il semble que beaucoup associent le genre poétique à cette classification originelle. La poésie, exclusivement lyrique

lecteur une expérience que luimême a ressentie sans pouvoir la définir. De même, dans l'un de ses Sept poèmes de guerre, Éluard commence par détailler, à la façon des blasons médiévaux, les parties du visage de la femme chérie, mais très vite, ce lyrisme personnel et pour tout dire conventionnel s'ouvre sur une expression beaucoup plus large des sentiments et des émotions − l'amour, les larmes, les plaintes −, pour terminer par les « hommes en prison », les « femmes déportées », et « tous nos camarades

celui qui écrit des poèmes ? C’est une figure, aux traits plus ou moins stables ou convergents, dont le statut varie. Il est ce nom qui signe l’œuvre, et que l’œuvre construit, plutôt que l’homme qui tout simplement la fabrique. » Jean Michel Maulpoix, dans Le poète perplexe. «Le poète se consacre et se consume à définir et à construire un langage dans le langage.» Paul Valéry - Variété « Qu’est-ce qu’un poète, si ce n’est un traducteur, un déchiffreur ? » Charles Baudelaire (1821-1867)

“ Les chants désespérés- c’est bien connu- sont les chants les plus beaux” Depuis le Romantisme, le lyrisme s’est fait l’écho des plaintes du poète dolent : fuite du temps, séparation douloureuse, angoisse de la mort, la poésie traite des émotions les plus sombres et chaque lecteur peut retrouver dans bien des vers ses craintes et ses désirs. Du Bellay déjà au XVIème siècle prétend « enchanter » son mal en le chantant dans un sonnet, adressé à son ami Magny, à qui il se plaint de son séjour forcé

faire éloge ou blâme dans un registre lyrique. Le poète donne sa voix à ceux qui, comme lui, ont souffert (la mort qui inspire à Hugo Les Contemplationsdevient expression de toute mort) ou ont été heureux (dans Les Amours, de Ronsard). Lorsque ce lyrisme est teinté de tristesse, on parle d'élégie. LA POESIE EPIQUE La poésie peut aussi exalter l'histoire des hommes, leur héroïsme ou leur générosité dans un registre épique (L'Iliade, d'Homère, La Légende des siècles, de V.Hugo). LA POESIE ENGAGEE