Lois Scolaires De Jules Ferry

hommes et assimilent les normes, les valeurs et les croyances d’une société ou d’une collectivité. Normes : Les normes sont les règles de conduite en usage dans une société ou un groupe donné. Elles traduisent les valeurs dominantes d’une société (lois, règles de conduite ou principes que l’on doit respecter). Valeurs : Principes moraux, idéaux, permettant de classer les actions et les comportements d’une société ou d’un groupe social jugés souhaitables ou non. Elles se traduisent par des normes

à traduire l’héritage de la Révolution française dans des institutions stables. Les Français ont été séduits par le « modèle républicain », qui fonde une nouvelle culture politique sur la démocratie libérale et la laïcité. Quelle a été l’œuvre scolaire de la IIIème République ? Dans un premier temps nous présenterons comment l’école est au cœur du programme républicain, puis nous parlerons de l’instruction aux écoles républicaines. I-L'école au cœur du programme républicain A-L’affirmation

intérêts, quelles limites ? Dossier documentaire : Document 1 : Jules Ferry et la politique coloniale française Document 2 : Georges Clemenceau répond au discours de Jules Ferry sur la colonisation Document 3 : Couverture de cahier scolaire par G. Daschner vers 1900. Document 4 : Investissements français dans les colonies (millions de francs 1914). Document 5 : L’opposition à la colonisation en Algérie Document 1 : Jules Ferry défend la politique coloniale française (28 juillet 1885) « Il y

Jules François Camille Ferry est le fils de Charles-Édouard Ferry, avocat, et d’Adèle Jamelet1. C'est une famille catholique vosgienne de fondeurs de cloches. Les Ferry s’établissent à Saint-Dié en 1718, et, en 1794, ils sont à la tête d’une tuilerie. François-Joseph Ferry, grand-père de Jules, fut maire de la ville. Son fils Charles-Édouard, libre penseur, se marie avec Adèle Jamelet, avec laquelle il a trois enfants : Jules (1832-1893) Charles (1834-1909) et Adèle (1826-1871)2. Élève au collège

* (introduction) Jules Ferry est nommé ministre de l'Instruction publique le 4 février 1879. Il le demeurera jusqu'au 20 novembre 1883. La réorganisation de l'éducation publique est rapidement mise à  l'ordre du jour. L'ambition des républicains est d'assurer l'éducation du peuple, de démocratiser l'accès au savoir et à  la réflexion jusqu'alors réservé à  la bourgeoisie et inaccessible aux enfants des classes populaires. Le nom de Jules Ferry est, depuis, associé à  la trinité " gratuité, obligation

territoire, l’Alsace-Moselle. C’est alors qu’ils décident de se servir de l’éducation scolaire pour mettre leur projet à bien. Outre les lois de Jules Ferry (1881-1882) qui réforment l’Ecole la rendant officiellement gratuite (bien qu’en 1876, 57% des élèves étaient instruits gratuitement), laique et obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans, c’est à dire jusqu’au certificat d’études, ce sont les programmes scolaires qui témoignent d’un désir républicain d’unité nationale. En effet, ceux-ci sont

doléances ne consacrent qu’une faible attention à l’école et le problème scolaire va préoccuper les Etats Généraux. Chaque assemblée révolutionnaire présente des plans d’éducation nationale. b) L'école française : une affaire d'Etat L’éducation primaire passe sous la responsabilité de l’état : tous les enfants y sont inscrits, même les filles. La laïcité est formulée avec force mais l’Etat n’ose pas imposer l’obligation scolaire, source de difficultés pour les familles pauvres, à cause du manque

des individus que l’on appelle « écoliers » pour que des professeurs leur font un enseignement colectif. Quelques dates clés: Alcuin, 782 Fonde une académie Palatine. 1794 Modèle de l’école Polythecnique. 1881 Lois Ferry. 12 décembre 1792 Enseignement primaire à tous. Napoléon Bonaparte, 15 août 1808 Décret sur l’éducation. 1833 Loi Guizot. 1850 Loi Falloux. 1880 Enseignement des filles. 1861 Instruction obligatoire pour tous. 1867 Loi Duruy. Jean

Jésuites prennent le monopole de l'éducation avec les collèges jésuites. Le collèges devient ensuite pour les garçons des classes bourgeoises le moyen d'accéder à la noblesse II. La rupture : la Révolution L'état des lieux 1789 : réseau scolaire dominé par l'Eglise avec aussi un certain nombre de petites écoles pour des garçons et des filles (religieuses) Moitié de la pop française alphabétisée mais avec un fort contraste ville/campagne et Nord/ Sud. L'enseignement passe sous la gouverne

L’école est le principal instrument d’acculturation républicaine. Cette oeuvre est associée à un homme, Jules FERRY (1832-1893), ministre de l’Instruction Publique de 1879 à 1881…et encore après. Il entend mettre au point une école laïque c’est-à-dire neutre par rapport aux doctrines de toute sorte et surtout par rapport à la religion. C’est pourquoi il expose devant les députés son programme scolaire en 1880 : « Messieurs, Le Gouvernement pense que la neutralité religieuse de l’école […], est un