Levi Strauss Race Et Histoire

Claude Lévi Strauss puisque celle de « barbare » correspond à la confusion et l'inarticulation du chant des oiseaux et donc en opposition avec la valeur du langage humain ; net, clair, précis et organisé. Barbare (du grec barbaros) : qui ne parle pas un langage humain. Dans la Grèce antique, les hommes grecs pensaient que ceux qui ne parlaient pas grec ne faisaient pas partie de l'humanité. Mais on sait que cette tendance n'est pas uniquement grecque puisque Claude Lévi-Strauss dans race et histoire

est extrait de Race et Histoire, un essai de Claude Lévi-Strauss, grand ethnologue, publié en 1952. D’abord connu des seuls milieux érudits il devient accessible à un plus large public avec Tristes Tropiques en 1955. Lévi-Strauss participa brillamment au renouvellement de l’ethnologie en participant à des nombreuses expéditions et études sur le terrain, au contraire de Montaigne, le grand auteur des Essais. Dans ce texte qui intervient dans le troisième chapitre de Race et Histoire, il analyse l’ethnocentrisme

Lorsque je me penche sur le sujet de classement pour démontrer en Ethnologie, je reviens souvent sur des articles qui font référence à la race, un concept qui crée controverse par la façon dont on peut l’aborder depuis un angle scientifique ou anthropologique. Cette controverse pourrait elle nous ramener à la même problématique de culture et nature et vice-versa, je crois qu’elles sont toutes les deux les points de départ et des concepts communs à l’anthropologie, mais pas que, aussi à toutes les

 "   Sujet  2  :  La  diversité  des  cultures  sépare-­‐t-­‐elle  les  Hommes? "  Etre  barbare,  c'est  croire  à  la  barbarie.  "  Das  ceGe  cita:on  :rée  de  son  livre  Race  et   histoire,   Lévi-­‐Strauss   nous   donne   une   nouvelle   défini:on   du   barbare.   Croire   qu'il   existe  des  êtres  humains  barbares  ou  non,  équivaut  à  être  soi-­‐même  barbare.  CeGe   défini:on

Dissertation sur la diversité des cultures Sujet  : Les différences culturelles sont-elles un obstacle à l’entente entre les peuples ? Dans son ouvrage race et histoire, Levi Strauss énonce, dans sa quatrième remarque portant sur la diversité des cultures, que cette diversité est multiple. On ne peut espérer la quantifier car, même si on réussissait à quantifier toutes les cultures présente sur terre aujourd’hui, on oubliera tout seul qui les ont précédées. Ainsi la diversité

répudier toutes les manifestations culturelles et les comportements éloignés de ceux auxquels nous nous identifions. Claude Lévi-Strauss précise que cette attitude de rejet est ancrée au plus profond de nous et réapparaît chaque fois que nous sommes placés dans des situations dérangeantes de perte de repères. Cette attitude individuelle est de tout temps et Lévi- Strauss souligne qu’elle a eu des traductions historiques dramatiques : Pour l’antiquité grecque, tout ce qui n’est pas grec est

prenant deux exemples, expliquer en quoi consiste l’ethnocentrisme. De quelle manière l’ethnologue peut-il s’en prémunir ? L’ethnocentrisme est, selon Claude Lévi-Strauss « l’attitude [qui] consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles […] qui sont les plus éloignées de celles auxquelles nous nous identifions » (Race et histoire, 1952, Éd. Denoël-Gonthier, coll. Médiations, 1968.) On peut voir deux exemples concrets de l’ethnocentrisme. Tout d’abord dans l’Histoire, durant le colonialisme

subjectif puisqu’il ne sera fondé que sur un préjugé. Si le jugement culturel est d’abord un rejet pur et simple de la valeur de la culture étrangère c’est parce qu’il est, de manière première, le reflet de nos propres préjugés culturels. Lévi-Strauss dans Race et histoire (Rq. : les titres sont soulignés quand le devoir est manuscrit et ils sont en italique lorsque le devoir est dactylographié) introduit justement la notion d’ethnocentrisme pour montrer à quel point nos jugements culturels sont naturellement

C'est sur ce constat apparemment objectif que s'établit par analogie une classification culturelle des sociétés humaines qui reproduit donc la discrimination hiérarchique en prenant comme critère le développement technique. Le travail de Lévi-Strauss dans Race et Histoire (1952) a justement consisté à démystifier ce faux évolutionnisme. D'abord, il dénonce les simplifications qui font croire à une succession chronologique rigoureuse alors que ces différentes techniques ont largement coexisté dans

des exemples précises pour persuader le lecteur. On trouve un exemple dans le traité de Lévi-Strauss, « La collaboration des cultures » dans Race et histoire. Lévi-Strauss parle aussi de la colonisation et comment il faut parler avec d'autres cultures pour se développer. Il utilise des exemples avec des peuples et des tribus pour rendre ses arguments plus vivants. On adopte alors les préjugés de Lévi-Strauss et on comprend qu'une argumentation directe peut remettre nos préjugés en question en utilisant