Levi Strauss Race Et Histoire

Épreuve écrite de RÉSUMÉ DE TEXTE Concours B ENV Nombre de candidats 343 Moyenne Ecart-type 8,53 4,03 Note la plus basse 1 Note la plus haute 20 Le texte à résumer était cette année un extrait de Race et histoire, de Claude Lévi-Strauss, portant sur la manière d’envisager des cultures étrangères. Il prenait la forme d’un raisonnement assez clairement organisé, partant du constat que les cultures humaines tendent à rejeter les autres cultures en dehors de l’humanité

plus avancée que les autres. Dans le domaine du machinisme par exemple, la civilisation occidentale est plus avancée que les autres. Mais il faut observer que le progrès de chaque culture se fait dans une direction qui lui est propre (cf. Lévi-Strauss, Race et Histoire). On ne doit donc pas évaluer le degré de progrès d'une civilisation en se référant à un critère relatif à une autre. Première partie : Thèse de la supériorité d'une civilisation sur une autre Deuxième partie : Critique de la hiérarchisation

Race et Histoire Résumé chapitre 5 et 6 Progrès, c’est quoi progrès ? avant il a des siècles des civilisations a été mesure en puissance quand deux groupes des gens se battent le Victor était l’un qui a fait de progrès, les hommes avec des épées contre les hommes avec des pierres mais ce qu’on ne voit pas c’est que peut-être un groupe A a concentre sur poterie et l’autre B sur des armes de guerre les deux groupes ont fait du progrès mais dans les sens contraire et quand ils se sont battu groupe

démonstration que l’humanité n’était pas l’essence de l’homme : la bonté, la pitié, la compassion ne sont donc pas de vertus innées à tous les Hommes. L’autre exemple que l’on pourrait donner est celui de notre rapport avec l’autre. Claude Lévi Strauss, dans Race et Histoire, nous montre en quoi l’homme manque cruellement d’humanité. Il fait état que lorsque nous nous trouvons dans une situation inattendue, nous avons tendance à rejeter les formes culturelles, morales, religieuses, sociales, etc. qui nous

« sauvage ». Dans cet époque existait une opposition entre : Des cultures sans écriture, sans histoire versus des cultures dites « civilisées ». Pourtant ces sociétés non occidentales ont souvent des structures très complexes et une grande richesse culturelle. Des Inuits (Esquimaux) ou Aborigènes (Australie) par exemple ont une organisation familiale très complexe. L’anthropologue Claude Lévi-Strauss a par exemple dit: «il n’existe pas des peuples enfants». Ces peuples dits «primitives», avec

- CORRECTION   * Sujet proposé : « Y a-t-il une nature humaine ? »   * INTRODUCTION   I) IL N’Y A PAS DE NATURE HUMAINE 1) La singularité ethnique 2) Le point de vue de la race 3) Le point de vue de l’histoire et de la culture Transition :   II) L’AFFIRMATION D’UNE NATURE HUMAINE 1) Le point de vue scientifique 2) Le point de vue philosophique 3) La nature humaine en devenir Transition :   III) LA NATURE HUMAINE

riches et puissants. 3.2 – Une même humanité On peut cependant être moins optimiste que Nicolas Malebranche ou David Hume. Le respect de l’humanité dans l’autre est-il vraiment naturel ? Non si l’on en croit les observations de Claude Lévi-Strauss. Dans les sociétés dites « primitives » - c’est-à-dire qui sont restées durablement fermées sur elles-mêmes, sans contact avec d’autres – « l’humanité cesse aux frontières de la tribu », de la petite communauté dans laquelle on vit. Rarement rencontrées

Claude Levi-Strauss Né le 28 novembre 1908 à Bruxelles Mort le 30 octobre 2009 à Paris Le structuralisme est un courant des sciences humaines qui s'inspire du modèle linguistique et appréhende la réalité sociale comme un ensemble formel de relations. L'ethnologie (ou anthropologie sociale et culturelle) est une science humaine qui relève de l'anthropologie, et dont l'objet est l'étude explicative et comparative de l'ensemble des caractères sociaux et culturels des groupes humains « les plus

refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les plus "sauvages" ou " barbares " de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie. Claude Lévi-Strauss, Race et Histoire (1961)

une époque donnée, il n'y a pas nécessairement conception homogène, et que certaines conceptions peuvent être en elles-mêmes assez contradictoires, il y a aussi manifestement une évolution dans le concept de nature, qui fait qu'on peut écrire une histoire de l'idée de nature. Par exemple, Descartes est bien représentatif du mouvement accompagnant la physique moderne naissante quand il ne reconnaît "aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature