Les Présomptions

accède à une reconnaissance sociale. Le couple privé s’officialise, notamment, par une cérémonie de mariage solennelle et publique.  En outre, par leur mariage, les époux fondent une famille et un lien de famille : la filiation, fondée sur la présomption de paternité, qui implique le droit d’user du même la création de liens d’alliance entre chacun des conjoints et la famille de l’autre. Dans certains cas, le mariage revêt aussi un caractère initiatique. Il marque l’entrée dans le monde des adultes

que tant les pouvoirs d'usage que ceux de contrôle et de direction (caractèrisant la garde) ne pouvaient être détenu par une personne en état d'inconscience ou qui ne contrôle pas ces actes du fait de sa démence. On ne pouvait pas lui imputer la presomption de responsabilité de l'article 1384 alinéa 1er. La jpce a évolué avec l'arrêt Trichard du 18 décembre 1964, la Cour de cassation a jugé que à propos d'une personne victime d'une omnubilation passagère de ces facultés mentales, la personne a été

voit tout désigné dans un couple marié, dans une famille dite nucléaire ou naturelle. L’article 312 du code civil dispose « L'enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père le mari », ainsi le père est tout trouvé ! C’est ce qui se nomme la présomption de paternité, dès lors que la mère est mariée, l’enfant a pour père le mari. Le mariage ne pouvant se réaliser qu’entre un homme et une femme (hors exception faisant appel à un scandale dans la jurisprudence avec l’affaire à Bègle). Ainsi prenons

Celui-ci faisant foi, l’administration est tenue par l’énoncé de l’acte, sauf à démontrer qu’il souffre d’irrégularité ou de falsification. La filiation établie par l’acte d’état civil est créée par la volonté des parents, que ce soit par le jeu de présomptions légales (le mari est présumé être le père, la mère est celle qui accouche), ou par un acte positif de reconnaissance. Elle va alors témoigner d’une vérité sociologique, en particulier eu égard à la filiation établie par la possession d’état qui

(authentique ou seing privé) Signature manuscrite, somme en chiffres et lettres (domine si discordance) • L’aveu judiciaire • Le serment décisoire (demandé par les parties) Les modes de preuve imparfaits : • Le témoignage • La preuve par présomption (irréfragable et simple) • Le serment supplétoire (demandé par le juge) • Le commencement de preuve par écrit (écrit ne remplissant par les conditions nécessaire pour être un mode de preuve parfait) LE DROIT DE LA PREUVE Charge de la preuve

essentiel de déterminer à qui incombe la charge difficile de la preuve et donc du risque de la preuve. En cette matière, il existe un principe énoncé par l'article 1315 du code civil qui connait une exception majeure avec ce que l'on appelle les présomptions légales. Sous-section 1 : Les principes d'exception de l'article 1315 du code civil. Le principe de la charge de la preuve est énoncé par l'article 1315 en deux alinéas. L'alinéa premier : celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit

l’autre, les personnes mises en cause dénoncent l’absence de contrôle juridique des investigations journalistiques et la violation quasi systématique d’un secret de l’instruction devenu presque illusoire. Des principes fondamentaux tels que la présomption d’innocence ou le respect de la vie privée sont en effet encore mis à mal et la communication de l’appareil judiciaire vers les médias reste problématique. La justice exerce une fascination certaine sur le public qui suit avec passions les affaires

ses parents. III- La filiation et le nom C- La filiation .L’enfant né dans le mariage Pour l’enfant né dans le mariage la filiation paternelle est automatique. Le mari est présumé être le père de l’enfant, c’est ce qu’on appelle « la présomption de paternité ». . L’enfant né hors mariage La filiation est automatique à l’égard de la mère. Elle sera établie à l’égard des deux parents si les père et mère font une déclaration conjointe devant l’officier d’Etat civil. .L’enfant abandonné

compétent pour connaitre les actions relatives à la filiation. L’enfant conçu pendant le mariage à pour père le mari de sa mère. L’enfant né avant le cent quatre vingtième jour du mariage est légitime et réputé l’avoir été dès sa conception. La présomption de paternité n’est pas applicable à l’enfant né plus de trois cents jours après la dissolution du mariage. Elle n’est pas applicable non plus en cas d’absence déclarée du mari à celui qui est né plus de trois cent jours après la disparution.

date de départ le jour de sa naissance. C’est cette période qui sera appelée « période légale de la conception ». L’enfant né le 5 janvier 2011 a comme période de conception légale la période s’étendant du 11 mars 2010 au 9 juillet 2010. La présomption de paternité s’applique t-elle dès lors qu’un enfant est né durant un mariage mais conçu hors mariage? L’article 312 du Code civil précise que « l’enfant conçu « ou né » pendant le mariage a pour père le mari. » En l’espèce, le couple s’est marié