Les Precepte D Horace

c’est que je le trouvai extrêmement simple. Il y avait longtemps que je voulais essayer si je pourrais faire une tragédie avec cette simplicité d’action qui a été si fort du goût des Anciens. Car c’est un des premiers préceptes qu’ils nous ont laissés. « Que ce que vous ferez, dit Horace, soit toujours simple et ne soit qu’un. » (…) Et, il ne faut point croire que cette règle ne soit fondée que sur la fantaisie de ceux qui l’ont faite. Il n’y a que le vraisemblable qui touche dans la tragédie

change. Au cours du XVI è, autre pape Pi V et concile de 30 en 1563 vont estimé que la collection d’œuvres d’Art antiques ne correspond pas aux hommes d’églises car portent sur des sujets païens, collectionner des œuvres peu compatible avec certains préceptes de l’église comme se détourner des mondanités, et les collections mettent en jeux des sommes d’argent énormes. Ils imposent la vente des collections des hommes d’église. Beaucoup de cardinaux les vendent, d’autres les ouvrent au public. La vente

au prix de leur bonheur même. Ensuite, Corneille donne deux tragédies romaines : Horace et Cinna, rigoureusemement respectant les règles. Il y peint la grandeur romaine. Horace (1640) → la querelle du Cid avait irritée Corneille. Il demeure pensant trois ans éloigné du thèâtre. Sa tragédie Horace est caractérisée par l’observation stricte des trois unités. Horace est emprunté à l’histoire légendaire de Rome. Horace demeure indifférent devant l’épreuve et il étonne pas sa rudesse. Corneille refuse

l’Académie française. Pour leur imitation les écrivains ont besoin de modèles et de maîtres. Pour eux ce sont les Anciens. Et là, tous les grands classiques sont solidaires, tous affirment la nécessité de s’inspirer de leur exemple, de suivre leurs préceptes et même de puiser des sujets et des images dans leurs œuvres, dans l’histoire antique. Mais comme tout chez les Anciens n’était pas imitable, les écrivains adaptent les sujets empruntés au goût de l’époque, aux exigences théoriques du classicisme

vérités importantes. […] ( Dédicace des Fables A Monseigneur le Dauphin ). Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nue apporte de l'ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui. En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, Et conter pour conter me semble peu d'affaire. C'est par cette raison qu'égayant leur esprit, Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit. Tous ont fui l'ornement et le trop d'étendue

aux répétitions de consonnes). | Ex : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? « (Racine, Andromaque, V, 5 | Anaphore | Procédé qui consiste à commencer par le même mot les divers membres d’une phrase. | Ex : dans Horace de Corneille (acte IV, scène VI) : «  Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! / Rome, qui t’a vu naître, et que ton cœur adore ! / Rome enfin que je hais parce qu’elle t’honore ! » | Antonomase

maintenant étudier les enjeux de ce portrait du libertin par un valet de comédie, qui se révèlent polémiques. III. Un texte polémique 1/ Sganarelle : le représentant des valeurs chrétiennes Sganarelle se pose en garant des valeurs morales et des préceptes chrétiens. Il fustige le comportement de son maître, estimant à la fin de la tirade qu’ « il [me] vaudrait bien mieux d’être au diable que d’être à lui ». L’impiété de Don Juan le choque, et c’est le premier point qu’il aborde dans son portrait.

Ceci explique le discrédit que les théoriciens français font peser sur ces modèles étrangers. Reprises d’Aristote : 1561 Scaliger (italien) Poétique, 1572 Jean de la Taille L’art de la Tragédie, 1605 Vauquelin de la Fresnaye L’Art Poétique. Ces préceptes sont pourtant souvent enfreints pour les besoins de la représentation. La plupart des préfaces de Racine et de Corneille sont écrites pour affirmer leur conformité aux règles. La principale règle est de plaire et de toucher : toutes les autres ne

la magnanimité, la prudence et la véracité et pour blâmer les qualités contraires. On voit que même les poètes et d’autres auteurs, dont les compositions sont surtout destinées à plaire à l’imagination, d’Homère à Fénelon, inculquent les mêmes préceptes moraux et donnent leurs louanges et leurs blâmes aux mêmes vertus et aux mêmes vices. Cette grande unanimité est habituellement attribuée à l’influence de l’évidence de la raison (plain reason) qui, dans tous les cas, entretient des sentiments identiques

fonction : celle de distraire et d’éduquer. Dans ses Arts Poétiques, Horaces explique : « Celui qui unit l’utile à l’agréable, et plaît et instruit en même temps obtient tous les suffrages », il réunit ici les deux préceptes Placere et Docere (on retrouve ici les mots d’ordres du Classicisme : plaire et instruire). Dans cette même optique de la littérature, celle de l’apologue, La Fontaine dit « Le conte fait passer le précepte avec lui », il tente ici d’expliquer que selon lui les deux fonctions