Les Precepte D Horace

étrangère au déterminisme qui distingue la catégorie des sciences exacte. Or en même temps, en particulier en fonction de ses rapports avec la morale, (adage)  Juris praecepta sunt haec : honeste vivere, neminem laedere, suum cuique tribuere = les préceptes du droit sont : vivre honnêtement, ne léser personne, rendre à chacun ce qui lui est dû le droit est également considéré comme un art dans l’application pratique sous ses formes essentielles qu’il s’agisse de légiférer, de rendre la justice, de procéder

peuvent aider à corriger les traver humains. Ce mouvement de diffusion de la philosophie morale de l’Antiquité va ainsi permettre aux Essais de prendre leur place dans une société qui, sans approuver leur forme, commence à reconnaître l’utilité des préceptes de bonne vie qu’ils entendent dispenser. D’un point de vue formel, les Essais réussissent une synthèse sinon harmonieuse, du moins efficace, entre le centon, le dialogue et la lettre, et Montaigne admet d’ailleurs bien volontiers que seule l’absence

nous souhaiterions résoudre en réfléchissant d’abord sur la possibilité d’accomplir tous ses désirs et l’efficacité d’une telle règle pour nous conduire au plaisir. Il conviendra ensuite de nous interroger sur la valeur morale et politique d’un tel précepte. Enfin, il nous reviendra de tenter de déterminer comment choisir parmi les désirs. 1) Eloge du désir. a) le désir comme élément essentiel de notre humanité. Accomplir ses désirs, nous l’avons dit, c’est éprouver du plaisir. Ce plaisir

qui n'est pas concevable. DORANTE.— C'est qu'il est généreux de se ranger du côté des affligés. URANIE.— Mais de grâce, Monsieur Lysidas, faites-nous voir ces défauts, dont je ne me suis point aperçue. LYSIDAS.— Ceux qui possèdent Aristote et Horace voient d'abord, Madame, que cette comédie pèche contre toutes les règles de l'art. URANIE.— Je vous avoue que je n'ai aucune habitude avec ces messieurs-là, et que je ne sais point les règles de l'art. DORANTE.— Vous êtes de plaisantes gens avec

beau et le vrai demeure les grands classiques sont solidaires, tous affirment la la grande préoccupation des écrivains. Mais comme les nécessité de s’inspirer de leur exemple, de suivre leurs créateurs s’adressent à un public précis, la Cour, l’idéal préceptes et même de puiser des sujets et des images est d’inspirer le respect du régime royal, le beau est ce qui dans leurs œuvres, dans l’histoire antique. Mais comme est conforme à la morale chrétienne. Pour eux, peindre le tout chez les Anciens n’était

qu’on puisse compromettre le génie en l’expliquant. HORACE VERNET Cette peinture africaine est plus froide qu’une belle journée d’hiver. - Tout y est d’une blancheur et d’une clarté désespérantes. L’unité, nulle; mais une foule de petites anecdotes intéressantes - un vaste panorama de cabaret; - en général, ces sortes de décorations sont divisées en manière de compartiments ou d’actes, par un arbre, une grande montagne, une caverne, etc. M. Horace Vernet a suivi la même méthode; grâce à cette méthode

lesquelles forme et contenu se fondent en une parfaite unité. Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque. La Bruyère s'inquiète, à la première page des Caractères, que tout soit dit : « En ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé ; l'on ne fait que glaner après les Anciens et les habiles d'entre les modernes ». Cependant

didactique. Ce qui explique que cet ouvrage est considéré comme un véritable art poétique mais il n’a jamais prétendu enseigner les règles du bon gout. Par la suite de l’antiquité latine, Cicéron, Quintilien ou encore Horace vont prolonger l’œuvre d’Aristote et en particulier Cicéron et Horace vont se placer dans la position de censeur contrairement à Aristote, en se répandant en conseils. Ceci explique le triomphe d’une idéologie normative. 2) Triomphe d’une idéologie normative Les censeurs de tout

1635 La France s’engage dans la guerre de Trente ans 1637 Le Cid, Corneille 1639 ...................................................................................................... Période 1630 - 1661 1642 Mort de Richelieu 1640 Horace, Corneille 1643 Mort de Louis XIII. Instabilité politique. 1642 Polyeucte, Corneille 1643-1661 ...................................................................................... 1648 Paix de Westphalie : fin à la guerre de Trente ans

- l’ordre - l’équilibre - l’harmonie - le refus de l’excès - Langue sobre - « Les règles du devoir ». La querelle des Anciens et des Modernes mit en valeur les divisions des théoriciens classiques à propos de l'Antiquité : s'ils s'inspirent des préceptes d'Aristote, ils n'ont pas pour elle un culte immodéré. Ils n'en retiennent que ce qui fuit l'artifice et l'excessive ingéniosité et visent par là cette intemporalité qui ne peut s'acquérir que par le bon sens. C'est ainsi sur ce dernier que Descartes