Les Moralistes Du Xviième

qu’au moyen d’un euphémisme « Je vous demande mille pardons et si j’ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions ». Cette évocation pudique de pensées adultères correspond aux bienséances requises au XVIIème siècle. L’aveu de la Princesse de Clèves est exceptionnel comme le montre le champ lexical de l’héroïsme : « force », « périls », « nulle marque de faiblesse », « je ne craindrai pas », « dangereux », « me conserver digne », « digne d’estime et d’admiration

Les Caractères, publiés à partir de 1688, après les deux grande œuvres moralistes les Maximes et les Pensées, respectivement créées par La Rochefoucauld et Blaise Pascal se démarque par son originalité grâce à l'utilisation de la remarque dans Les Caractères. C'est donc un recueil de maximes et de portraits ayant pour sujet les coutumes ou mœurs de son époque. Il est constitué de seize chapitres. Parmi ceux-ci, « De la société et de la conversation » évoque la rencontre de Théodecte par Jean de

ARRIAS COMMENTAIRE Arrias, est un texte écrit par La Bruyère en 1688. Ce texte vient des Caractères. C'est un portrait satirique. La Bruyère était un grand auteur du XVIIème siècle, un moraliste. L'histoire s'ouvre sur un portrait en action d'Arrias. On apprend qu'il se donne pour homme universel, et prétend avoir tout lu et tout vu. On apprend aussi, que c'est un menteur, et qu'il aime avoir la parole. Vers la fin du texte, un homme contredit Arrias. Il réplique alors que ce qu'il dit

ne l’est que plus. Ainsi, pour La Fontaine, la morale est aussi importante que la fable elle-même. Il se plaisait d’ailleurs à dire « Le corps est la fable ; l'âme, la moralité ». La Fontaine, en suivant son but, rentre dans la littérature du XVIIème siècle de par sa préoccupation didactique. Mais plus encore, la littérature de son époque se devait d’égayer, de distraire le lecteur. La Fontaine couple donc une fois de plus naturellement son écriture avec celle dictée par le contexte. En effet

Jean de la Bruyère, Les caracteres (1688), "Des jugements"- Commentaire composée La Bruyère est un écrivain moraliste du XVIIème siècle. Il écrivit un recueil de textes intitulé « Les Caractèresou les Mœurs de ce siècle », mais son nom complet est « Les Caractères de Théophraste, traduits du grec, avec les Caractères ou les Moeurs de ce siècle. ». Cette collection de sentences et maximes estconstituée d'observations sur la société du Siècle d'Or. C'est une satire de la cour, de la noblesse, de

Les Essais (dès 1572, 1ère édition en 1580). **XVIIème siècle : abondante littérature d’idée : argumentation directe (pensées (Pascal), maximes (La Rochefoucauld), caractères (La Bruyère)…), satire (Boileau) ; argumentation indirecte, par le détour de la fiction (fable (La Fontaine), conte (Perrault), les comédies de mœurs ou de caractère de Molière…). Tous sont des moralistes (ils observent, décrivent, analysent la nature humaine et les mœurs, les démasquent

La tragédie est le genre majeur au XVIIème siècle. Aussi, elle fait l’objet de nombreux débats, l’un des principaux étant la question de sa moralité. En effet, l’enjeu de la tragédie est de susciter terreur et pitié, le tout en corrélation avec la morale. Ce dossier traite alors de la capacité de la tragédie à véhiculer la vertu. La tragédie selon Chapelain est l’instrument de la vertu (texte 1). En effet, la vue du spectacle a le pouvoir de corriger l’homme de ses vices tout en l’amusant, ce qui

La critique sociale et politique a souvent eu recours à différents moyens stylistiques offerts par la littérature. Les récits brefs, parfois versifies, ont été particulièrement prises par les moralistes du XVIIème siècle. Pour apporter son mot à ce sujet, Jean-Jacques Rousseau confirme, dans Émile ou De l'éducation, que les fablesinstruisent les hommes. Cependant, il affirme qu'elles ne sont pas destinées à tout public, notamment aux enfants. Les fables peuvent-elles être efficaces pour informer

jouissance de vivre : Libre penseur, le libertin désigne par glissement de sens, dès le XVIIème siècle, un épicurien, et par extension, il caractérise au XVIIIème siècle des auteurs et des textes romanesques français contemporains dont la visée philosophique s’approche de la pensée libertine . Le terme «  Libertinage  » est avéré dès le début du XVIIème siècle, mais son acception moderne date de la fin de ce siècle. Le libertinage a alors une forte connotation

un "beau parti". Les femmes étaient chargées d'enfants et vouées à une éducation misérable. L'Eglise veut qu'elles fondent un foyer et apprennent les tâches familiales et les moralistes veulent qu'elles apprennent à danser, à recevoir du monde, à jouer d'un instrument et les bonnes manières. Conclusion : Depuis le XVIIème siècle, les femmes n'ont pas eu une bonne condition de vie. En effet, la femme n'occuper pas une place très importante au sein de la société. Elles étaient maltraitées et considérées