Leon Bourgeois Le Radicalisme

droits de l’homme, on ne peut maintenir un innocent en prison. Ces dreyfusards sont principalement recrutés chez les intellectuelles : écrivains, artistes, peintres, journalistes, des professeurs de l’enseignement supérieur comme Emile Zola, Proust, Léon Blum, Durkheim…. Cette affaire marque dc l’arrivée sur la scène politique de l’intellectuel engagé, ceux-ci fondent à cet époque leur modes d’action (pétition, tribune journaux, réunions publiques…). Cet engagement dans l’affaire Dreyfus va devenir

devenir des républicains conservateurs. Ils furent encouragés par l'approbation et les encouragements du Vatican portés d'abord par le cardinal Lavigerie (toast d'Alger, novembre 1890) puis par le pape Léon XIII lui-même dans l'encyclique « Au milieu des sollicitudes » rédigée en français (février 1892). Léon XIII propose « d'accepter la constitution » pour changer la législation » i.e. les lois laïques. L'accueil réservé à ce texte par les dirigeants politiques de la droite est plutôt réticent. Il en

événements de la Commune et a rédige La Guerre Civile en France : « Sous les yeux de l'armée prussienne qui avait annexé à l'Allemagne deux provinces françaises, la Commune a annexé à la France les travailleurs du monde entier. » La peur sociale des bourgeois et des versaillais a été écarté par l'écrasement de la Commune et la république ne fait plus peur. Le mouvement ouvrier s'est ainsi évanoui et mettra du temps à s'en remettre. Mac-Mahon promet que « l'ordre, le travail, la sécurité » allaient renaître

Clemenceau fait placarder des affiches annonçant son refus d'une telle « trahison ». Le jour même, la Garde nationale des quartiers populaires organise un soulèvement afin de tenter de prendre l'Hôtel de Ville. La Garde nationale des quartiers bourgeois, emmenée par Jules Ferry, s'y oppose et empêche le coup de force. Clemenceau et Ferry deviennent ce jour des rivaux acharnés [12]. Désavoué, le maire Arago démissionne, suivi de Clemenceau [12]. Le gouvernement obtient la confiance des Parisiens

démocratie en Amérique C – L'Ancien Régime et la Révolution Bibliographie du chapitre 2 : MANENT (P.), Tocqueville et la nature de la démocratie, Gallimard, oct. 2006. ROSANVALLON (P.), Le moment Guizot, Gallimard, 1985. Chapitre 3 : Le radicalisme I – Les idées radicales A – Une valorisation de l'individu 1 – Le citoyen est exalté dans la vie politique 2 – L'individu dans l'Histoire 3 – L'initiative et la propriété privée B – Une valorisation de la raison

qu’elles soutiennent l’action publique. 2. L’expérience des monarchies constitutionnelles (1815-1848)  Le suffrage censitaire restreint fortement le cadre de la compétition électorale : faible concurrence entre de notables (aristocrates et grands bourgeois) qui pratiquent la politique en amateurs et médiateurs. Le clientélisme politique est alors la norme et les « partis » sont ai mieux inutiles, au pire très mal vus. L’expérience des monarchies constitutionnelles, méconnaît elle aussi l’existence

Maurice Halbwachs et François Simiand 2. ↑ Son père, Moïse Durkheim (1806-1896) fut le premier rabbin d'Épinal 3. ↑ où il remplaça le philosophe Ferdinand Buisson 4. ↑ Certains éléments de sa réflexion le rapprochent du radicalisme, voire solidarisme de Léon Bourgeois. 5. ↑ a et b Gérard Noiriel, Dire la vérité au pouvoir. Les intellectuels en question, Agone, coll. « Éléments », 2010, p. 226-227. 6. ↑ Les Règles de la Méthode sociologique, 1re éd. : 1895, chapitre II, P.U.F., 1963

d'améliorer sa position ni par des moyens pacifiques ni par des moyens de force. La bourgeoisie en France balaie les freins à la liberté d'entreprendre. Les efforts de prolétariat français sont écrasés par les troupes. L'objectif des paysans et des bourgeois est vaincre le prolétariat c'est-à-dire les ouvriers. Aux États-Unis, en Angleterre, même en France il va se développer le syndicalisme. Le parti socialiste aussi. Cette situation va pousser un intellectuel allemand à créer une espèce de nouvelle

nombreuses à cette époque, en France et en Angleterre : Villermé, Buret et Sismondi, d’autres enquêteurs pour la France, sans oublier la remarquable analyse de Engels sur l’Angleterre.2 Le plus célèbre de ces enquêteurs officiels, Villermé, un notable bourgeois écrira, parlant des salariés du textile, alors la principale industrie, dans une enquête devenue illustre : « … Il faut les voir arriver chaque matin de la ville et en partir chaque soir. Il y a parmi eux une multitude de femmes maigres, marchant

devenue l'affaire de l’État. Avec les révolutionnaires, la lutte est l’Église. De plus, ils voulaient mettre à terme à l'enseignement privilégié de l'élite (Sous l'Ancien Régime, il y a une sur-scolarisation des fils de nobles, des juristes, des bourgeois). Il y a alors en contrepartie une sous-scolarisation du peuple. C'est contre ce dualisme que les Lumières ont lancés le débat. En 1791, les révolutionnaires prévoient la construction d'une instruction publique et gratuite. Cependant, sous l'Empire