Leadership Bienveillant

l’Aréopage font bénéficier Oreste du doute. Alors intervient l’arbitrage de l’État qui acquitte l’accusé. Les Érinyes le comprennent et, faisant taire leur ressentiment, interrompent l'enchaînement funeste des meurtres et deviennent les Euménides (les Bienveillantes) à qui désormais un culte sera rendu à Athènes. Le dénouement est heureux : l’histoire des Atrides s’achève dans le pardon et l’apaisement voulus par les dieux, conclusion qui faisait écho à la réforme contemporaine du droit athénien.

lequel nulle mère ne l’avait engendrée et qu’elle appartenait pleinement au père, reste subjectif et sans relation directe avec le procès instruit. Mais la fin justifie les moyens et la conversion des déesses de la vengeance en Euménides (les bienveillantes) dit l’importance de la paix retrouvée via une justice tendancieuse. Force est d’admettre donc que malgré ses failles et ses lacunes, la justice en vigueur parvient tant bien que mal, et souvent d’une façon fortuite, à être bénéfique

peu convaincant. Il n’est pas impossible d’écrire sur un sujet dont on ignore tout au départ, moyennant une bonne documentation. Malraux a écrit la Condition humaine, histoire qui se passe en Chine, sans avoir mis un pied au delà de l’Oural. Les Bienveillantes a été écrit par un écrivain né après la guerre, et pourtant il contient une profusion de détails. La fin, au lieu d’éclairer le roman, l’assombrit. On s’aperçoit que l’affaire est assez simple, un cas de figure vu mille fois. (http://livrogne

l’Aréopage font bénéficier Oreste du doute. Alors intervient l’arbitrage de l’État qui acquitte l’accusé. Les Érinyes le comprennent et, faisant taire leur ressentiment, interrompent l'enchaînement funeste des meurtres et deviennent les Euménides (les Bienveillantes) à qui désormais un culte sera rendu à Athènes. Commentaire Le dénouement est heureux : l’histoire des Atrides s’achève dans le pardon et l’apaisement voulus par les dieux, conclusion qui faisait écho à la réforme contemporaine du droit

nécessairement un message à diffuser. Paradoxalement, en enjoignant à l’artiste de prendre position, de s’impliquer, on limite aussi sa liberté d’expression. En effet, il est difficile de définir des sujets interdits et d’autres autorisés. Le roman Les Bienveillantes, de Jonathan Littell, relate les mémoires fictives d’un officier SS, sans jamais en condamner les actes, du fait du choix d’un narrateur interne. Le roman a pourtant reçu le prix Goncourt, pour ses qualités d’écriture, en évitant le débat sur

représente le procès d’Oreste : Apollon défend Oreste, alors que les Erinyes réclament le châtiment réservé au criminel qui a versé son propre sang. Oreste est finalement acquitté et les Erinyes deviennent les Euménides (ce qui signifie « les bienveillantes » en grec.)

l’Aréopage font bénéficier Oreste du doute. Alors intervient l’arbitrage de l’État qui acquitte l’accusé. Les Érinyes le comprennent et, faisant taire leur ressentiment, interrompent l'enchaînement funeste des meurtres et deviennent les Euménides (les Bienveillantes) à qui désormais un culte sera rendu à Athènes. Commentaire Le dénouement est heureux : l’histoire des Atrides s’achève dans le pardon et l’apaisement voulus par les dieux, conclusion qui faisait écho à la réforme contemporaine du droit

errantes (Grasset) *2003 - Jacques-Pierre Amette, La Maîtresse de Brecht (Albin Michel) *2004 - Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorta (Actes Sud) *2005 - François Weyergans, Trois jours chez ma mère (Grasset) *2006 - Jonathan Littell, Les Bienveillantes (Gallimard) *2007 - Gilles Leroy, Alabama song (Mercure de France) *2008 - Atiq Rahimi, Syngué sabour. Pierre de patience (P.O.L.) *2009 - Marie NDiaye, Trois Femmes puissantes (Gallimard) *2010 - Michel Houellebecq, La Carte et le

ce pronom désigne ici les Erynies ou Furies, déesses infernales chargées de punir ceux qui transgressent la norme. Elles étaient particulièrement redoutées, au point que les grecs ne les nommaient pas, ou bien de manière antiphrastique : « les Bienveillantes ». C’est pourquoi elles sont désignées ici par le pronom personnel « Elles », et la périphrase « les chiennes à qui l’on n’échappe pas ». On note qu’elles châtiaient spécialement l’homicide contre la famille. Oreste est ici identifié à elles,

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