Le Sérieux Du Comique

vie terrestre triomphante que son réalisme ne cesse de dépeindre". Les textes fantaisistes et comiques de Rabelais délivrent ainsi un message plus sérieux, comme affirmer qu'il faut goûter à la vie, et rire, "pour ce que rire est le propre de l'homme". Cette représentation de la création littéraire s'exprime dans ses ouvrages d'abord par la joie et les plaisirs du corps, dépeins de manière crue et comique tout au long des textes. Les "forces de l'esprit" évoquées par Erich Auerbach sont dépeinte chez

leur vie personnelle. Son théâtre est donc un théâtre bourgeois, faisant valoir une morale bourgeoise. LE DRAME BOURGEOIS est à mi-chemin de la comédie et de la tragédie. Diderot parle de "tragédies domestiques". LE genre qu'il crée est "sérieux" : pas de comique farcesque à la manière de Molière, pas de sujets éloignés du quotidien des spectateurs comme chez Racine (rejet de l'Antiquité idéale). Avec ces deux textes, Diderot éclaire aussi un aspect du théâtre qui jusqu'à lui était resté dans l'ombre

sera de se situer par rapport à Molière et à Shakespeare. Le titre « On ne badine pas avec l’amour » constitue un aphorisme qui allie les deux tons de la pièce : la légéreté du badinage et le sérieux de l’avertissement. Mais une troisième tonalité se dessine : le comique de la farce. Entre comique de farce, comique badin et gravité du drame, quel équilibre se créé dans ce prologue ? Nous verrons tout d’abord....

Samuel Beckett est une pièce tragique, cruelle mais surtout comique. En effet, ce théâtre de l'après-guerre se veut moqueur de la condition humaine qu'est celle de l'époque. L'auteur représente un monde sans plus aucune illusions, où l'humour noir est de mise et qui glace le sang des spectateurs plutôt qu'il ne le réchauffe. Le dramaturge va jouer sur le caractère de ses personnages et leur mode de vie pour en ressortir l'aspect comique de la pièce. C'est pourquoi nous allons nous demander où

très courte : stichomythie. Seul sur la scène : monologue. Parle au publique : l'aparté (à part) Indication en italique : une didascalie. Problématique : De quelle façon la farce met-elle en évidence le comique du jeu de séduction de Don Juan. I) Les formes du comique 1) Le comique de situation Don juan prit au piège encercler entre deux femmes à qui il a promit le mariage. Toutes les deux lui demande de dire qu'il les aime, il ne peut pas leur répondre en même temps parce qu'il a fait

Feydeau On purge Bébé ! A savoir : - le vaudeville est une comédie légère et divertissante, fertile en rebondissements, qui s'est développée au XIXe siècle - la farce est un comique grossier, bouffon, où dominent les jeux de scène. Problématique : A quel public s’adresse cette scène ? Quel est le but de ce type de comédie vers 1900 : simple divertissement ? Portée morale ou sociale? I. La farce réinventée En quoi le titre est-il original? : Ton familier, modalité exclamative, registre du bas corporel

lui ont fourrées dans la tête auront de la peine à se corriger. ». Egalement on voit du comique à la fin de cette pièce quand Perdican dit : « Où vais-je donc ? – Ah ! je vais au village », ici le personnage pose une question qui semble plus profonde qu’elle ne l’est puisque la réponse est très superficielle. Egalement le comique est présent dans la pièce de Jean Tardieu mais cette fois-ci sous forme de comique de situation on peut le voir dans la réplique du personnage : « Vous avez entendu ? C'est

importun de la soirée (1 M. Dimanche/2.Dom Louis/ 3. Done Elvire/ 4 La Statue) Pour replacer dans le contexte : Diversité ou Cohérence ? Au niveau de l’Acte : Noter dans cet ordre d’apparition la gradation du léger au surnaturel, du comique de mœurs au drame sérieux, et la déclinaison de 4 thématiques existentielles : Argent/ Honneur/ Amour/ Religion, unifiées par le cadre général du souper de Dom Juan, toujours reporté jusqu’à la clôture de l’acte. La symbolique du Souper n’est pas indifférente :

▪ sa spécificité humaine « le rire est le propre de l’homme » disait Aristote repris plus tard par Rabelais ; les animaux ne pleurent ni ne rient ; l’humour est profondément humain ; ▪ sa relation à la joie et au plaisir procuré par le comique ; ▪ son aspect spontané, automatique, quasiment réflexe, qui le lie à l’intuition -parfois on ne peut s’empêcher de rire, alors qu’on ne le voudrait pas-. S’il faut expliquer un jeu de mots, il ne fait plus rire. Il y a peut-être des intelligences

texte de Molière est écrit avant tout pour le théâtre, et veut tout ensemble porter du sens et faire sourire. L’humour de Dorante et le personnage comique du marquis, puis de cet autre «ridicule» dont Dorante dresse le portrait, y pourvoiront. Ces éléments essentiels devront trouver toute leur place dans le commentaire. Il faudra avoir montré que le comique, en effet, est ici essentiellement à charge, et que les marquis et les cuistres en font les frais. Ainsi pourra être mis en relief l’argumentaire