Le Schématisme

épisodique qui tirait le temps narratif vers la représentation linéaire. Le "prendre-ensemble" caractéristique de l’acte configurant est rapprochable du jugement kantien : c’est la fonction synthétique de l’imagination productrice. Il y a un schématisme de la fonction narrative. Ricoeur parlera d’imagination narrative, concept central dans son oeuvre. Enfin, tout ceci se joue entre 2 pôles de la tradition : l’innovation (le vif) et la sédimentation (l’usé). L’articulation syntagme/paradigme

règle d'après laquelle mon imagination peut tracer de manière générale la figure d'un quadrupède, sans être restreinte à quelque figure particulière que m'offre l'expérience, ou encore à quelque image possible que je peux présenter in concreto. Ce schématisme de l'entendement pur, en vue des phénomènes et de leur simple forme, est un art caché dans les profondeurs de l'âme humaine, et dont nous aurons de la peine à arracher à la nature les secrets du fonctionnement pour les mettre à découvert sous les

identité enveloppante une multitude d'incarnations singulières[xxxii]», le mythe littéraire rejoint le statut de réponse du mythe ethno-religieux, machine à penser le réel, non par le biais d'une rationalité abstraite, mais suivant les voies du schématisme de l'imagination créatrice. Et de cette première particularité découle l'infinition de la relation hypertextuelle lancée par le texte fondateur: la réponse mythique est chaque fois mise en jeu par de nouvelles questions, dans une structure de question/réponse

(cf. KRV, A95 ff./B129 ff.), Kant is faced in the Critique of Pure Reason with the task of showing how such concepts are ‘realized’ in actual experience. In order to account for such ‘realization’ Kant posits a mental operation that he calls the ‘schematism’ of the transcendental imagination (op. cit., A137 ff./B176 ff.). However, this putative operation of productive imagination bears a troubling resemblance to Plato’s notion of methexis, that is, the ‘participation’ or inherence of intellectual forms

l’idéalisation. Le pacte est traité à la légère, voire supprimé, Faust se mue alors en une image mythique de l’homme moderne délivré des représentations anciennes, conquérant, sans drame apparent, le savoir, la puissance et le bonheur. Dans son schématisme simplificateur, « l’homme faustien » de Spengler représente le terme de ce processus et n’incarne plus guère que la volonté de puissance et le désir de vivre de l’homme d’aujourd’hui. Originellement personnage réaliste d’une situation dramatique

que ce qu'est l'esprit absolu, l'esprit du monde, du point de vue absolu de la « philosophie spéculative ». Quand on a compris et bien distingué ces deux choses, je crois qu'on a compris le principe de la dialectique et qu'on a bien repéré le schématisme formel (et d'aillleurs gravement non dialectique) du panlogisme, de l'holisme hégélien, de la « totalité spirituelle », de l'esprit absolu, auquel seul croit encore le dernier carré d'hégéliens non repentis. N.B. On notera que dans la préface

action touffue et à une profusion d’intrigues, dont la diversification permet une diversité de lieux et donc de décors toujours plus abondants. Ces actions hétéroclites semblent avoir pour parallèle des personnages hétéroclites, débarrassés du schématisme de la Commedia dell’arte ou des personnages archétypaux du Moyen-âge. Cherchant à toujours surpasser l’innovation par d’autres innovations, les personnages se mettent bientôt à posséder, à l’intérieur de leur psychologie même, une multiplicité.

considéré sous cet angle, est l’un des moments culminants du roman. Les péripéties subséquentes deviennent alors autant d’occasions d’en tirer les conséquences ou la leçon. haut Robinson, un « repenti » ? Mais de quoi Robinson se repent-il ? Le schématisme de la démarche piétiste ou puritaine voudrait que ce soit de son péché. Sur la lancée du moralisme sexuel de jadis ou des actuelles théologies de la pauvreté, on s’attendrait à ce que Robinson se repente de débordements libidineux, d’un souci trop

visage est représenté, et à ce qui fait que nous connaissons et reconnaissons cette personne comme elle est au cours du temps ? Dans le travail de l’artiste, Hegel (l ’Esthétique , III, 1) distingue d’un côté le schématisme, ou l’esquisse, qui ne s’intéresse pas au détail mais à l’ensemble de ce qu’il représente, et ce qui en fait son principe. De l’autre côté se trouverait la recherche de fidélité parfaite. La meilleur attitude est selon lui de trouver un compromis

de surcroît, on peut l'agrandir, cette vignette se charge soudain de sens insoupçonnés. N'étant plus le maillon d'un récit, l'image apparaît dans sa singularité. Soudain, c'est le graphisme des personnages qui frappe (mélange de réalisme et de schématisme…), les indices de mouvement, le tramage, les couleurs…         2. Etude de la nature de l'image. On insistera sur la nature de l'image. Sa matière, son format, son mode de fabrication et de diffusion, etc. sont des éléments indispensables à l'appréciation