Le Salon De Mme Geoffrin

presque partout, par leur action au sommet de l'Etat. Les salons (réunion d'hommes et de femmes de lettres se rencontrant régulièrement, dans un milieu intellectuel, souvent mondain, pour discuter d'actualité de l'époque concernée, philosophie, littérature, morale, etc.) sont tenus essentiellement par des femmes, souvent issues de la bourgeoisie ( Mme du Duffand, Mme Lambert, Mme Tencin, Mme Geoffrin, Louise D'Epinay etc.) Pour réussir un salon, la maîtresse du lieu devait s'attacher les services d'un

VIE ET ACTIVITES LITTERAIRES DANS LES SALONS FEMININS DU XVIIIEME SIECLE D'APRES LES CORRESPONDANCES D’ HÔTESSES DE SALON SOMMAIRE INTRODUCTION 1ère PARTIE : UNE VIE DE SOCIETE AU XVIIIème SIECLE : LE SALON FEMININ CHAPITRE I : LE ROLE DE L’HOTESSE 10 1. SON PORTRAIT 10 1.1. Une âme sensible et élevée 10 1.2 Un esprit cultivé 12 1.3 Une ambition féminine 14 2. SES DEVOIRS 15 2.1 Une amie dévouée

Les cafés et salons à Paris… : En 1715, Louis XIV meurt. La vie intellectuelle peut s'évader en dehors des murs du château de Versailles Les esprits du siècle se rencontrent dans les cafés qui ouvrent leur porte à Paris, dans des clubs et dans des salons. Le club de l’Entresol: L'Abbe Alary fonde vers 1720, un club d'une vingtaine de membres, à l'entresol de l'hôtel du Président Hénault, place Vendôme à Paris. Les principaux participants : Le marquis D’Argenson (Paris

un tournant décisif : La première république est proclamée le 21 septembre 1792 et Louis XVI est décapité un an après. 2- Le rôle des salons et des cafés Dans les salons tenus par des femmes extrêmement cultivées ( Mme Geoffrin, Mme de Tercin, Mme du Deffand ou encore Mlle de Lespinasse ) une foule cosmopolite débat dans une atmosphère raffinée. Ces salons favorisent la liberté de pensée et la diffusion de nouvelles idée. On y voit d'illustres auteurs tels que Montesquieu, Marivaux, Fontenelle

sein de la société peu connue. Fréquentés par des critiques ou des jeunes poètes, on y discutait des derniers succès littéraires ou autres. - Les salons, qui étaient entre autres un bon moyen de se faire connaître au sein de la société, étaient ouverts par des hôtesses mondaines (quelques uns sont connues: Mme Geoffrin, Mme. Lespinasse, ...). Ces salons étaient très nombreux: tout le monde pouvait en ouvrir, mais seulement une petite minorité rassemblait les personnages célèbres de l’époque. On y

que, dans les bonnes familles, les filles ne peuvent plus être ignorantes : mais quelle doit être l‘étendue et la nature de leur savoir ? Des mutiples écrits qui sont consacrés à ce thème dans la deuxième moitié du siècle, nous connaissons surtout Mme de Maintenon et Fénelon (De l’éducation des filles, 1687). Celui-ci représente bien les conclusions formulées par tous (ou à peu près) : elles ont « une maison à régler, un mari à rendre heureux, des enfants à bien élever » ; « la différence de leurs

ses plus grands succès, dont La Surprise de l‘amour. 1723 : Mort de Mme de Marivaux et deuxième succès de Marivaux par La Double Inconstance. 1725 : puis L’île des Esclaves. 1730 : suivit par Le Jeu de l’amour et du hasard. 1731 : Début de la publication de La Vie de Marianne, roman (première partie). Au total, onze «parties» de l’ouvrage paraîtront successivement jusqu’en 1742. 1733 : À partir de 1733, il fréquente le salon de Claudine de Tencin 1734 : Observateur de la société, Marivaux publiera

des boissons. Ces cafés devinrent à la mode auprès d'un public intrigué grâce aux jeux et aux boissons. - Les salons sont tenus essentiellement par des femmes, souvent issues de la bourgeoisie(Mme du Duffand, Mme Lambert, Mme Tencin, Mme Geoffrin etc.) Pour réussir un salon, la maîtresse du lieu devait s'attacher les services d'un philosophe qui lançait les débats et dirigeait le salon. Ce philosophe attirait alors les intellectuels qui restaient pour les charmes de la maîtresse des lieux et la

descendants de parents célèbres peinent à se faire un nom, et cette autre qui veut qu’on ne puisse animer brillammant un salon littéraire et produire des œuvres autres que d’estime. Son père : Jacques Necker, bourgeois genevois, ministre des finances de Louis XVI à partir de 1776 (bien que ni français, ni catholique !), ambitieux mais sage et populaire. Suzanne, sa mère, fait déjà salon. À la fois parce que cela entre dans le droit fil d’une éducation protestante, et parce que les lettres peuvent être

désormais promouvoir une économie de la rareté linguistique qui fut, par la suite, comme une marque du classicisme. XVIIème siècle - Les salons littéraires et mondains. Le premier salon littéraire fut celui de la marquise de Rambouillet, ouvert vers 1610. L'exemple fut suivi par Mlle de Scudéry, Mme Scarron (Mme de Maintenon), Ninon de Lenclos, etc., dont les salons jouèrent un grand rôle dans l'expression de la " préciosité " comme dans la formation du goût classique. Les jeux d'esprit y étaient