Le Quinquennat Cohabitation

central dans son pays et à l’échelle internationale. On peut donc penser au quinquennat pour envisager de réduire le rôle central du président mais celui-ci se retrouve légitimer à nouveau, et d’autant plus même car le quinquennat implique des élections dos-à-dos et donc un penchant instantané vers le parti majoritaire du président. D’après Jean-Pierre Camby, auteur de Le Conseil constitutionnel, juge électoral, le quinquennat pourrait se définir par l’adage « Vous venez de m’élire, alors élisez ma

loi et contrôler l’exécutif… ». B/ Légitimité et responsabilité Légitimité ne va pas sans responsabilité. Ainsi un Président irresponsable est moins légitimé qu’un premier ministre responsable devant le Parlement (1). Mais l’instauration du quinquennat semble renforcer quelque peu la légitimité présidentielle (2). 1) Un président irresponsable A priori, on pourrait se dire que le chef du gouvernement, en l’occurrence le premier ministre, est moins légitime que le Président de la République qui

présidentielle, le chef de l’Etat a pu interpréter tous les articles qui consacrent le dualisme de l’executif dans un sens qui lui est favorable et assure une certaine subordination du Premier ministre. 2. Le quinquennat, un mandat qui favorise le fait majoritaire *Favorisé avec le quinquennat de 2000 puisque désormais les éléctions présidentielles et législatives s’enchainent. Leur mandat ont la même durée. (Inversement du calendrier electoral.) Comme cela favorise le fait majoritaire, il favorise

circonscription unique, le territoire national, ce qui n’est pas le cas des députés élus dans le cadre de circonscriptions limitées. Cette prépondérance va être confortée par le second référendum intervenant dans une révision constitutionnelle, le quinquennat, comme l'avaient prédit les opposants tel Charles Pasqua, avec l'inversion du calendrier électoral. La légitimité du Président de la République se trouve renforcée car la durée du mandat présidentiel de cinq ans permet aux citoyens de se prononcer

semaine de congés payés). À la suite de la victoire de la droite aux élections législatives de 1986, il nomme Jacques Chirac Premier ministre, inaugurant ainsi la première cohabitation. Réélu en 1988 face à celui-ci, son deuxième septennat s'achève par la deuxième cohabitation ( avec Edouard Balladur aussi appeler la cohabitation de velour), à la suite des élections législatives de mars 1993, avec Édouard Balladur comme Premier ministre. Il est le premier président de la République élu deux fois

communiste. Le travail reprend peu à peu. Fin juin, le peuple donne une forte majorité au pouvoir gaullien lors des élections législatives. II) LE CLIVAGE COHABITATION GAUCHE-DROITE : ALTERNANCE ET SITUATION 3 : La cohabitation (p. 88-89) Qu’entend-on par cohabitation ? Quelles sont ses conséquences sur la vie politique ? Il y a cohabitation quand la majorité à l’Assemblée est de tendance politique différente de celle du président : celui-ci doit alors partager le pouvoir exécutif avec un

conseil de cabinet ( La réunion de tous les ministres sous la présidence du premier ministre. Cela ne se pratique presque jamais quand il y a concordance : le président le vivrait assez mal. Cela retrouve de la valeur quand il y cohabitation : en dehors du président à Matignon. Ils ont besoin d’accorder leurs violons ensemble. 3/ les conseils restreints ( Présidés par le président de la république mais tous les ministres n’y sont pas car ils traitent d’une question en particulier :

une certaine durée de mandat. Au début de la 5e République, le mandat est encore de 7 ans, il le restera jusqu’en 2000. Durant l’automne 1973, Pompidou a tenté de faire passer le septennat au quinquennat, mais il n’y a pas la majorité des 3/5. En 2000, un référendum est organisé par J. Chirac, pour le quinquennat présidentiel, il y a donc eu une révision, c’est entré en vigueur lors des élections de 2002. Ainsi, les référendum organisés par les différents présidents justifient leur légitimité auprès

il est un principe que JJ Rousseau a énoncé : « plus le gouvernement a de force, plus le souverain doit se montrer fréquemment. » c’est une justification à la réforme du mandat présidentiel adoptée par le référendum du 24/9/2000 qui instaure le quinquennat et modifie ainsi l’article 6 de la constitution. Etablie en 1873, pour des motifs tenant aux circonstances, la règle fixant à 7 ans le mandat du PR a été maintenue durant les 3e et 4e Républiques ; après la parenthèse de 1848 où la durée du mandat

modifications comme celle du mode d’élection du Président de la République ont pu altérer son fonctionnement ; mais aussi variable en fonction des circonstances et notamment celles découlant de la possibilité d’une cohabitation voire, plus récemment, celles découlant de l’instauration du quinquennat et de l’inversion du calendrier électoral faisant que l’élection présidentielle intervient avant les élections législatives. Il n’en demeure pas moins que dans toutes ces situations, le régime instauré par la