Le Quinquennat Cohabitation

par l’effet de l’élection qui a contribué à lancer le président dans le combat électoral et à le représenter comme le chef d’une majorité et non pas comme le chef de l’État situé au-dessus des partis. Enfin, pari remis en cause par la réforme du quinquennat, issue d’une autre révision constitutionnelle (octobre 2000), qui remet en cause le découplage des mandats présidentiel et parlementaire (7/5), initialement conçu comme un moyen de conférer au président le privilège de la durée, pour le rendre indépendant

la vie politique sous la Vème République Problématique : Comment évolue la vie politique sous la Vème République ? L'évolution des institutions : depuis 1958 ; des révisions ont modifiées la Constitution (la parité en 1999, le quinquennat en 2000...). La cohabitation a montré aussi la souplesse des institutions. Les systèmes électoraux : le mode de scrutin permet le passage du décompte des voix à la désignation des élus. Il existe le système majoritaire (obtenir la majorité absolue au 1er tour

n’y a aucun doute doute pendant toute cette période : le chef est bien à l’Elysée. Seconde période : 1986-2002 : l’expérience de la cohabitation Nous avons adopté en France le terme de cohabitation pour caractériser la situation dans laquelle, issus de majorités différentes, le Président et le Premier ministre sont antagonistes. De Gaulle excluait toute cohabitation. Il n’aurait jamais accepté d’avoir un Premier ministre s’appuyant face à lui sur une majorité parlementaire hostile. Il a montré d’une

suite de ce référendum, le président est élut au suffrage universel direct. Il fallait que les français élisent une nouvelle chambre puisque le président avait dissout la chambre. Cela était une nouvelle chance pour les partisans du NON. Créer une cohabitation pour que le Général de Gaule démissionne. Tous les partis politiques à l’exception de l’UNR étaient contre De Gaule. Une scission était opérée et une minorité avait choisie de soutenir les candidats UNR. Les 18 et 22 novembre 1962, l’UNR obtient

l’Assemblée, ainsi que celui de mettre fin aux fonctions du Premier Ministre et des ministres. De ce fait, l’Assemblée est limitée dans sa possibilité de mettre en cause la responsabilité du Gouvernement. C'est seulement durant les périodes de cohabitations que l'on peut constater un retour vers un régime plus Parlementaire. 2) Dysfonctionnements a) Gauche La gauche s'accorde à montrer les insuffisances de la Vème République pour répondre à certaines attentes de l'époque.

les auteurs voient la rupture de l’union de la gauche et de son identité idéologique qui se rapproche de plus en plus de celle de la droite. Dès lors, la cohabitation de 1986-88 n’aura qu’amplifié un mouvement déjà à l’œuvre depuis le tournant de la rigueur de 1983 et qui perdurera jusqu’à la fin du mandat mitterrandien, même lorsque la cohabitation n’est pas en place. Intitulée le désordre des idées, ce second chapitre met en perspective l’existence de contradictions dans chaque camps : dans celui

pouvoir plus important que la Quatrième au président de la République. Jusqu'en 2000, la durée du mandat était de 7 ans. À partir de cette année-là, selon la réforme constitutionnelle précédemment adoptée en 2000, le président est élu pour 5 ans : un quinquennat. Il lui est ainsi conféré le pouvoir exécutif, comme le général de Gaulle en avait déjà exprimé le souhait lors de la rédaction de la Constitution de la 4e République. Le texte voté en 1958 introduisit une nouveauté dans le mode d'élection du

durée du mandat présidentiel est de 5 ans, quinquennat. Mise en œuvre en 2002, Jacques Chirac en fut le premier bénéficiaire. Cette réforme est la conséquence de deux septennats consécutifs menés à leur terme par le président F. Mitterrand et des problèmes de cohabitation (1986 à 1988). En effet, l’originalité de notre constitution : l’effacement temporaire de la fonction présidentielle au profit du premier ministre dans les périodes dites de cohabitation. Le pouvoir exécutif collabore avec le pouvoir

les institutions et les pouvoirs. Sommaire I) 1958 : un régime parlementaire « rationalisé ». (P.3) Exemple de caricature (P.4) II) 1962 : un régime semi-présidentiel. (P.5) III) Les cohabitations : un retour au régime parlementaire ? (P.5) I) 1958 : un régime parlementaire « rationalisé ». On appelle parlementarisme « rationalisé », l’ensemble des dispositions définies par la Constitution de 1958 ayant pour

pendant"les"trois"quart"de"son"mandat."C’est"le"gouvernement"de"Jospin."" La"cohabitation"aura"duré"5"ans,"c’est"la"plus"longue."Des"années"97"à"2002"on"atteint"le"sommet"de"la" reparlementarisation"de"la"Vème"république."La"question"se"pose"de"s’avoir"si"on"ne"glisse"pas"à"nouveau" vers"la"IVème"république."Mais"Lionel"Jospin,"en"2000"au"moment"où"se"lance"le"débat"sur"la"réduction"du" mandat" présidentiel" va" imposer" cette" idée" pour" qu’il" n’y" ait" plus" de" cohabitation." Lionel" Jospin" va" faire" voter"une"loi"organique"qui"va"inverser"le"calendrier"électoral