Le Poison De Medee

l’affirmation de l’être humain face au Divin. Marlowe va faire allusion à Icare dans sa reprise du mythe de Faust et à l’histoire de la chute de l’ange lumière, Lucifer. On y trouve aussi le thème de la magie, commun aux histoires de Circé et de Médée, les deux enchanteresses du monde antique. La transformation de l’homme en animal était l’un des inquiétants pouvoirs de Circé, ce dont Faust va s’inspirer dans le récit pour donner une paire de cornes à ses ennemis. N’est-ce pas un témoignage, quelque

rougissez d’un silence Qui de vos maux encore aigrit la violence. 13 Rebelle à tous nos soins, sourde à tous nos discours, Voulez-vous, sans pitié, laisser finir vos jours ? Quelle fureur les borne au milieu de leur course ? Quel charme ou quel poison en a tari la source ? Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux Depuis que le sommeil n’est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture. À quel affreux dessein vous laissez-vous

hachisch, Baudelaire lui raconte une de ses expériences par femme interposée, en laissant parler à sa place, pendant trois pages, « une femme un peu mûre, curieuse, d’un esprit excitable, et qui, ayant cédé à l’envie de faire connaissance avec le poison, décrit ainsi, pour une autre dame, la principale de ses visions ».[20] Baudelaire devient ainsi une femme qui parle aux femmes. Si l’androgynéité du poète lui permet de dialoguer avec elles, elle lui permet aussi de le faire avec sa mère. II.I

femmes : « Andromaque » ; « Alceste » ; « Hécube ». Par exemple, dans Médée ; où il a un agôn très violent entre Médée et Jason. Médée est une princesse de Colchide et elle a rencontré Jason qui était venu chercher la toison d’or. Et elle a aidé par des poisons et des drogues à prendre la toison qui va lui donner le pouvoir. Il part avec Médée. Plus tard il l’a répudie pour épouser la fille du roi afin d’avoir le pouvoir. Médée pour se venger, se pose une question « Qu’est ce qui ferait plus de peine

Phèdre (Racine), Didot, 1854 Esther  ► Jean Racine Œuvres de Jean Racine, précédées des Mémoires sur sa vie, par Louis Racine Didot , 1854 (p. 241-261). Phèdre PHÈDRE, TRAGÉDIE. — 1677. PRÉFACE. Voici encore une t ragédie dont le sujet est pris d’Euripide. Quoique j’aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l’act ion, je n’ai pas laissé d’enrichir ma pièce de tout ce qui m’a paru le plus éclatant dans la sienne. Quand je ne lui devrais que la seule idée

rougir, rougissez d’un silence Qui de vos maux encore aigrit la violence. Rebelle à tous nos soins, sourde à tous nos discours, Voulez-vous, sans pitié, laisser finir vos jours ? Quelle fureur les borne au milieu de leur course ? Quel charme ou quel poison en a tari la source ? Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux Depuis que le sommeil n’est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure Depuis que votre corps languit sans nourriture. À quel affreux dessein vous laissez-vous

laissé par les romains et les grecs. Base de notre culture et source d'inspiration inépuisable. Les héros les plus célèbres : La famille des Labdacides : Œdipe, Jocaste, Antigone. Les demi-dieux : Héraclès, Prométhée, Persée. Les magiciens : Circé, Médée. Les personnages historiques : Alexandre, César, Cléopâtre, Bérénice. Œuvres incontournables : Les métamorphoses d'Ovide (43 av. J.-C.) : + de 200 légendes expliquant l'origine du monde, des constellations et des plantes. Ex : Narcisse et Écho, Daphné

amour mutuel, le couple ne résiste pas au souvenir de l’inconduite passée : seule la mort leur permettra de se rejoindre enfin. Et le désespoir fait dire à Orphée : « La mort ne fait jamais mal. La mort est douce... Ce qui fait souffrir avec certains poisons, certaines blessures maladroites, c'est la vie. C'est le reste de vie. Il faut se confier franchement à la mort comme à une amie. » (acte I). Si l’amour d’Eurydice pour Orphée est pur, il reste qu’elle prêtait son corps aux lubricités du régisseur

Monologues / François Billetdoux Sept personnages, chacun dans une même situation de solitude, la nuit... Le destin de Juliette / Philippe Braz L’auteur a imaginé le destin de Juliette, de "Roméo et Juliette" de William Shakespeare, avec l’idée que le poison qu’elle a avalé, ne l’a pas tuée. La robe rouge / Claude-Henri Buffard Elle est heureuse. Il l’emmène. Où ? A quel spectacle ? Vers quel bonheur ? Pourquoi ne lui dit-il pas ? Pourquoi ne répond-il pas ? Est-il là, au moins ? Existe-t-il ? Une

amour mutuel, le couple ne résiste pas au souvenir de l’inconduite passée : seule la mort leur permettra de se rejoindre enfin. Et le désespoir fait dire à Orphée : « La mort ne fait jamais mal. La mort est douce... Ce qui fait souffrir avec certains poisons, certaines blessures maladroites, c'est la vie. C'est le reste de vie. Il faut se confier franchement à la mort comme à une amie. » (acte I). Si l’amour d’Eurydice pour Orphée est pur, il reste qu’elle prêtait son corps aux lubricités du régisseur