Le Poison De Medee

chair de ceux qu’elle empoigne. Au risque d’un soupçon d’hystérie parfois, cette expressivité des corps provoque une identification franche, presque sensorielle, du public avec les personnages, comme lorsque Phèdre gisante à terre agonise et crache du poison ou quand Hippolyte vient s’asseoir au milieu des spectateurs, créant une proximité paroxystique entre ces derniers et lui. Incandescente ou austère, échevelée ou retenue, sombre ou lumineuse, la pièce de Racine se prête à une multiplicité d’interprétations

lesquelles les deux femmes se disent leur mépris et leur haine. 3. La première réplique de Médée est d’un mépris cinglant qui réduit à rien le dialogue qui s’amorce : la fille du roi de Colchos se moque ouvertement, avec une désinvolture grossière, de la reine de Lemnos. La modalité interrogative de la dernière réplique est d’une ironie blessante que renforce le cruel « jadis ». 169 4. Pour Hypsipyle, Médée n’est qu’une magicienne que Jason n’aime pas vraiment : il fait semblant de l’aimer par

débute le conflit à Péloponnèse, une guerre sanglante durant vingt-sept ans. Cette tragédie a été la source de ses pièces. En ce sens, quelles sont les œuvres d’Euripide ? IL est l’auteur des pièces suivantes :Alceste en 438, Médée en 431, les Héraclides en 430-429, Hyppolyte en 428, Andromaque en 430-425, Hécube en 424, les Suppliantes en

maîtriser Enfin, par son pouvoir d'illusion, le théâtre agit comme une drogue («  pharmakon  »). Selon la conception antique de la médecine, où l'on soigne le mal par le mal, un même produit peut être utilisé comme poison, ou comme médicament pour guérir. - dans certains cas, l'illusion théâtrale peut apporter la guérison : par exemple, un homme qui veut faire le mal, peut être détourné de ce mal par le spectacle du mal et de ses conséquences. -cependant pour

auteurs de tragédie : Eschyle, Sophocle et Euripide. Le théâtre romain ne semble pas avoir assez apprécié la tragédie pour que se développe une littérature tragique importante. Sénèque, cependant, a adapté en latin des tragédies grecques comme Phèdre ou Médée. Tragedie classique : a. La tragédie classique et les marques de son époque     La tragédie classique s’inscrit dans son époque (même si elle reste étrangère à l’actualité) à travers l’adhésion à l’absolutisme et aux thèses largement acceptées

des gardes. Thésée, respectant le choix d’Hippolyte, ne veut pas savoir s’il était coupable ou non, mais reconnaît qu’il n’aurait jamais dû souhaiter la mort de son fils, même s’il était criminel. Mais Phèdre avoue tout avant de mourir à cause du poison qu’elle a avalé. matières (1601) : lumières (1602) : me bannir (1608) : l’éclat (1610) : soin (1612) : ôté (1616) : les moments me sont chers (1622) : instruit (1627) : raisons explications m’exclure la gloire faveur (être dans les

: Chacun craignant ton sorcelage Te ferme sa maison, Tremblant de peur que tu ne taches Ses boeufs, ses moutons et ses vaches Du just de ta poison. J'ay veu souvent ton oeil senestre, Trois fois regardant de loin paistre La guide du troupeau, L'ensorceler de telle sorte, Que tost apres je la vy morte Et les vers sur la peau. Comme toy, Medée exécrable Fut bien quelquefois profitable : Ses venins ont servy, Reverdissant d'Eson l'escorce : Au contraire, tu m'as par force Mon beau

n’existe pas » (l. 9-10). Il décide ensuite qu’elle « ne mordr[a] pas » (l. 10-11). Il ne dit pas que sa mère parle mais qu’elle « siffle ». Le regard de sa mère renvoie également à l’animal venimeux avec l’expression « vert de prunelle, vert de gris de poison de regard ». (l. 24-25). 7. La « pistolétade » bouleverse les rapports entre la mère et le fils car ce dernier gagne son défi. Il cesse d’être dominé en fixant de nouvelles règles qu’il force sa mère à respecter. Cette situation inaugure une nouvelle

(Il se retourne face au mur du fond où sont fixées les têtes des rhinocéros, tout en criant) Contre tout le monde, je me défendrai ! Je suis le dernier homme, je le renterai jusqu’au bout ! Je ne capitule pas ! Texte M : Médée de Sénèque SCÈNE XI : Médée, Jason. […] MÉDÉE Maintenant, oui maintenant J'ai retrouvé mon sceptre, mon frère, mon père La toison du bélier d'or a regagné l'Arménie Mon royaume m'est revenu avec ma virginité perdue Dieux enfin vous m'êtes favorables Jour de fêtes Jour de

la terre et la mer de la sincérité de son cœur, la nymphe restait insensible à ses adjurations et à ses transports. Il eut recours à Circé. La magicienne, qui aimait Glaucus au point d'en être jalouse, lui fit de perfides promesses. Elle composa un poison qu'elle jeta ensuite dans la fontaine où la nymphe avait coutume de se baigner. À peine Scylla fut-elle entrée dans la fontaine, qu'elle se vit changée en un monstre qui avait six griffes, six gueules et six têtes ; une meute de chiens lui sortait