Le Philosophe Intemporel

« un prince », « une maison », « une province », « quelques centaines de lieux ». Ensuite le récit fonctionne par reprises avec des déterminants définis : « cette maison », « cette province », « le prince ». De plus, le présent donne une valeur intemporelle au récit. Son élargissement n’est pas plus précis : « Les autres princes », sans que nous sachions lesquels ni où ils se battent (« une petite étendue de pays »), « Des peuples assez éloignés », non nommés, au service d’un puissant désigné par

il s’étend, il se transforme sans cesse ; il n’est même pas intemporel puisque né du Big Bang et appelé peut-être à se contracter à nouveau un jour. Tout change, rien n’est Un mais tout est composé de plusieurs choses. Ainsi il n’y a pas une connaissance, mais des connaissances dont la valeur n’est pas d’accéder à la Vérité mais d’aider à vivre. A ce propos, Nietzsche affirme, dans l’avant-propos du Gai savoir : « chez tous les philosophes, il ne s’est jusqu’à présent nullement agi de « vérité », mais

il convient de relever que la littérature est plutôt élitiste : elle s’adresse (et particulièrement au XVIIIe siècle) à un public cultivé. Écrire suppose un lectorat. Un petit nombre seulement de personnes cultivées ont lu, en leur temps, les philosophes des Lumières. On peut penser que le texte théâtral touche un nombre plus important de personnes. Mais, là encore, seule une fraction bien précise de la société se rend plus ou moins régulièrement dans une salle de théâtre. Les spectateurs de

de position politique du peintre durant la guerre civile d’Espagne contre Franco (que soutient l’Allemagne nazie). D’ailleurs le peintre sort de son égotisme habituel pour livrer une peinture violemment engagée et tragique. C’est une allégorie intemporelle de la haine que compose là Picasso, un monument aux morts tout en noir et blanc. Il est plus difficile de trouver des exemples musicaux, peut-être la Cinquième Symphonie de Beethoven ou la Deuxième Symphonie de Chostakovitch commandé en 1927

attitude dogmatique, fermée au dialogue, et pouvant conduire au fanatisme, la vérité est aussi un idéal qui anime la recherche philosophique ou scientifique et possède une vertu critique indéniable6. Mais la vérité n’est pas seulement un idéal de philosophe ou de savant : elle se manifeste à nous, parfois, lors d’expériences, comme celle de la désillusion, qui nous font prendre conscience d’un mensonge ou d’une imposture, ou qui nous révèlent des aspects de nous-mêmes qui nous étaient inconnus. Quel

mais bien en eux même, et ils peuvent être « réalisés » dans le domaine du vivre-ensemble. La philosophie politique implique nécessairement l’attitude du philosophe envers la politique. Sa tradition débuta lorsqu’un philosophe se détourna de la politique puis y revint afin d’imposer ses normes aux affaires humaines. Sa fin arriva quand un philosophe se détourna de la philosophie afin de la « réaliser » dans la politique. Pour l’auteur, les problèmes élémentaires de la politique ne sont jamais aussi

.................................................................. 50 2 Introduction « Tu ne peux pas te baigner deux fois dans le même fleuve, car de nouvelles eaux coulent toujours sur toi. » —Héraclite Depuis le commencement, les philosophes ont posé des questions sur le temps et ils se sont bien aperçus du pouvoir d’érosion du temps sur tous les étants. Le temps est devenu très récemment un problème inévitable pour la philosophie, mais dès que le problème du temps surgissait dans la

l'Etat moderne en Occident I- Apparition du mot Etat À partir du moment où il y a vie en société, il y a un pouvoir temporel. Mais peut-on parler d'Etat ? Employé pour la première fois à la fin du XV. Au pluriel = pays. Il désigne une réalité intemporelle = autorité politique, mais il apparaît à l'aube de la modernité → évolution conceptuelle de cette autorité → pouvoir temporel s'émancipe de l'autorité pontificale. Avant, concept du pouvoir → les deux corps du roi → mystique et physique. Le mot

et peuvent se transformer en flatterie ; celle-ci constitue d'ailleurs une technique de base de la manipulation des gens, ce que montre La Fontaine dans la fable Le Corbeau et le Renard. Le sens socratique de l'hypocrisie est rapporté par les philosophes grecs Aristote[2] et Théophraste, qui écrivent que l'hypocrisie consiste à agir et parler en feignant la naïveté[3] L'obséquiosité est définie comme un empressement douteux[4] De par son caractère systématique commun aux autres lois, la politesse

la réalité ?... Les arts imitatifs consistent précisément à reproduire et non pas à produire. Platon adresse une critique cinglante à l'art : L'art n'est qu'une imitation qui dégrade et qui éloigne davantage de la vérité. En effet, au sens du philosophe l'art n'est qu'une copie d'une réalité elle-même copie d'une idée. Il reproduit donc une chimère au lieu de créer authentiquement. B) ...Ou en est le gardien ? → La critique de Platon repose sur une conception idéale de la beauté. Produire de belles