Le Pater Familias

professeur de latin le surnommait « le Volcan». De la sensation, de la force ! Pas de gras chez Vingtras, qui, ballotté, sacrifié petit, se venge, devenu grand, avec des phrases qui claquent. L'écriture elle-même a été une torture : pour la fête du pater familias, il faut faire un mot. Un pâté : une claque. Une rature : une taloche. Finalement, il apporte dans le lit paternel un pot de fleurs qui se renverse. Pourquoi un tel humour du désespoir? Vallès écrit en banni. Depuis 1871, le communard, ex-journaliste

très vaste, dominée par une personne, et ne partageant pas spécialement des liens du sang. Le pater familias domine ses propres enfants, les esclaves, et ceux qui se sont placés sous sa protection. Famille de milliers de personnes. Le pater : véitable juridiction pol. Le droit de la famille relève du Pater familias, il corrige, chatie et décide. Dans ce système l'adoption occupe une grande place, le Pater seul peut adopter, et adopter qui il veut: l'adrogation. Place des femmes assez limitée. Place

« justice privée ». Cette justice a dans un premier temps assuré le respect de la norme. Elle s’exerçait au sein d’une famille (au sens de l’époque de la famille polynucléaire élargie et nombreuse). L’autorité sur la famille était confiée au pater familias qui détenait le pouvoir d’exercer la justice (faire respecter l’ordre ; une justice donc privée voire domestique). Cette justice privée était exercée de façon différente en fonction des personnes impliquées dans le litige. Tout d’abord, première

Paris, Librairie Germer Baillière & Cie, 1878, p. 183-184. [18] E. Key, Le Siècle de l’enfant, Paris, Flammarion, 1908, p. 112-113. Chapitre II Familles et châtiments I. Violences familiales, violences sociales Dans la société romaine, le pater familias détient un pouvoir absolu (patria potestas) sur l’ensemble des membres de la maisonnée et possède notamment le droit de vie et de mort sur chacun de ses fils. Les châtiments corporels font alors partie des moyens habituels, « naturels », pour

n'avait aucun lien de parentes mais esclaves, domestique. Et toute une série d'affaires était réglé par le pater familias (l’homme du plus haut rang dans une maisonnée romaine) et que très partiellement l’œuvre des tribunaux. La structure familial s'appelait la GENS (clan ou groupe de famille portant un nom en commun) , tout ce qui était de la famille échappait a l’état et appartenait au pater familia. La royauté a évolué avec l'arrivé des étrusques qui on crée la ville et même la cité au sens plus

(Sarcophage romain, Musée du Louvre) qui montre en trois scènes, les trois âges de l'enfance. A droite, la mère allaite son enfant devant le père pensif et respectueux. Elle en a la garde jusqu'à l'âge où l'enfant passe sous la tutelle du père (pater familias : scène du milieu) qui l'initie aux « jeux virils » : on voit ici l'enfant jouant avec un petit char. A droite, le père instruit lui-même son enfant. Assis, il l'interroge ou le fait réciter. Le père est aussi le « prêtre de la religion domestique

une distinction entre le droit public qui protège les intérêts de l’Etat romain et le droit privé. Les crimes sont poursuivi selon une procédure spéciale (sacrilège, haute trahison, la désertion de l’armée en temps de guerre…). Le meurtre d’un pater familias est un délit public, les institutions peuvent poursuivre alors que pour un délit privé c’est à la victime de poursuivre. Les crimina c’est le droit public romain, ils sont poursuivis par l’Etat sans même que les victimes aient à porter plainte

l'autre évoluées dans le temps, dans leur présentation et dans leur appréhension juridique. Dans les grandes évolutions juridiques, jusqu'à la fin de l'ancien régime, la famille obéissait à un modèle patriarcal autour du pater familias. (Issue du droit romain). Pater familias : dirige la famille. La femme elle, n'a des droit que très réduis, elle n'a pas d'autorité. Cette famille était fondée sur le mariage et elle inclus le conjoint marié et les enfants légitimes issus du mariage. Les autres

possible le partage et la transmission. [13]» La révolution française introduisit l’autorité de l’Etat au sein de la famille, en pénalisant l’abus d’autorité paternel. Plus tard, le code civil napoléonien assigna au père de famille une place de pater familia romain qui perdurera jusque dans les années 70. Ce modèle monocratique a beaucoup évolué ces 50 dernières années. Aujourd’hui l’autorité parentale devenue égale entre homme et femme ne peut être ni excessive, ni illimitée. Une personne n’est détentrice

continuera le contrat de bail avec le cessionnaire qui sera subrogé de droit au cédant et sera obligé de respecter les obligations telles que prévues au contrat de bail. Il sera à cet effet tenu de payer les loyers et d’exploiter les lieux en bonus pater familias et conformément à la destination qui a été prévue au contrat de bail. Le bailleur devra pour sa part, continuer à effectuer les grosses réparations nécessaires. A coté de la cession il est une autre modalité de transmission du bail principal