Le Particularisme Breton

germanique de l’Alsace, fondée sur le critère « objectif » de la germanité des Alsaciens. 2. Conception classique française Une telle conception semble pourtant difficilement compatible avec l’observation, surtout du point de vue français. Hier, les Bretons, les Basques, les Alsaciens formaient des communautés culturelles et linguistiques distinctes mais faisaient partie du peuple français, aujourd’hui la France est multiculturelle et l’on parle toujours de peuple français. La conception classique française

qui ne soit national. Le peuple est d’autant plus « indivisible » et unitaire qu’il est devenu une simple abstraction. C’est pourquoi la France, aujourd’hui encore, n’est pas un État fédéral et ne peut reconnaître l’existence d’un peuple corse ou breton. Ainsi, sous la Révolution comme sous l’Ancien Régime, on retrouve la même conception de la souveraineté comme « puissance absolue et éternelle » d’une république source de tous les droits et devoirs du citoyen. La souveraineté des jacobins ne souffre

meilleurs jurisconsultes y ont participé. Mais surtout, la coutume de Paris est modérée dans ses dispositions, elle est totalement dépourvue d’originalité. C’est pour cette raison qu’elle peut être étendue à l’ensemble du royaume car il n’y a pas de particularisme vivace dans ses dispositions. Son manque d’originalité assure son succès. Bourjon a l’idée de compléter la coutume en faisant des emprunts au droit romain, aux ordonnances royales ainsi qu’à la JP des parlements et en définitive la technique de

européenne. C’est une province qui fonde son dynamisme sur le commerce. Ceci entraine beaucoup de mécontentement. Le pire ennemi de François II est la France : il participe à la « Guerre folle », ce qui signe sont déclassement. De nombreux bourgeois bretons en viennent à souhaiter un rattachement au royaume de France. François II mène de nombreuses batailles à l’encontre du roi de France, notamment durant la guerre de Cent ans, mais la guerre est perdue d’avance pour lui. Sa gestion désastreuse de la

quelconque identité commune), mais la perception qu'ont les acteurs de la frontière entre le semblable et l'autre. -Et cette perception est historiquement situé, dépendante d’un contexte, d’une époque. Ce qui était considéré comme dissemblable hier (le breton et le normand ; le français et l’allemand ; le blanc et le noir ; le protestant et le catholique ; le féminin et le masculin ; l’homosexuel et l’hétérosexuel…) pourra être considéré comme semblable demain, en raison d’un changement des représentations

applicable a leur contrat. B- Bertrand d’Argentré Né a vitré en 1519 et meurt en 1590 a Rennes. C’est un breton, président du présidial de Rennes. A l’époque, la Bretagne vient d’être rattachée a la couronne de France. Elle est encore toute imprégnée de féodalité et d’Argentré qu’on classerait aujourd’hui parmi les nationalistes bretons va a voir a cœur de conserver le particularisme de sa province. D’Argentré voit le conflit de coutumes en terme de conflit de souveraineté et il veut préserver

considérant que le peuple français n’est qu’un. - la composition du corps électoral qui doit demeurer indivisible. Cependant, il y a des nuances à cette indivisibilité. Par exemple, les collectivités territoriales peuvent être porteuses de particularismes culturels. Le principe d’indivisibilité fait obstacle à l’attribution d’un pouvoir normatif, c'est-à-dire faire en sorte que ces CT aient le pouvoir de faire des normes avec un caractère très proche de la loi. L’article premier de la Constitution

qui refuse de l’envoyer au lycée Henri IV où il a reçu un poste, en zone occupée. Il se voit refusé un visa pour le Brésil mais, avec le soutien de la fondation Rockefeller notamment, il est accueilli aux Etats-Unis, à New York, où il retrouve André Breton et Alfred Métraux, et fait la connaissance de Yves Tanguy, Marcel Duschamp, Max Ernst, Pierre Lazareff, George Duthuit Peggy Guggenheim., ou encore trois grands de l’ethnologie américaine, Robert Lowie A.L.Kroeber et le retraité Boas ; mais la rencontre

nouvelle tel que le droit maritime, le droit aérien, le droit de la concurrence ou le droit des sociétés, chose particulière chacune de ces discipline nouvelle à tendance de revendiquer son autonomie par rapport à sa branche mère, en réalité le particularisme d’une discipline n’apparait véritablement que si 2 conditions sont remplie, il faut d’abord : 1_ Que soit créé un code spécial ou loi particulière à la discipline coïncidé il faut ensuite et surtout que soit créé des juridictions particulière

monarchie qui administre la totalité du royaume. Les tribunaux du roi, les impôts du roi deviennent de plus en plus présent, les armées du roi, les ingénieurs du roi etc. on peut parler d'un monarchie administrative. I Dans le maquis des particularismes. Sous l'ère de Louis 14, La France est un territoire divers et varié. Le royaume est un ensemble de statut particulier et de privilège. Le mot privilège n'est pas mal vu sous Louis 14, c'est le statut légitime de quelqu'un et de quelque chose