Le Particularisme Breton

Particularisme des Revendications Identitaires et République INTRODUCTION La société française réunit des populations dont les origines historiques, les convictions religieuses et les conditions sociales sont différentes. La République reconnaît ces particularismes et organise leur gestion. La France, comme tout état démocratique, laisse la liberté à chacun d’avoir et d’exprimer ses convictions. Chaque citoyen est reconnu comme l’égal de l’autre par la loi donc ses revendications identitaires

Chirac (1995,2007) et Nicolas Sarkozy (élu en 2007) . Cette République est démocratique : elle exige le respect des libertés fondamentales (liberté d'expression, d'association et de presse) . Mais cette République est mise à l 'épreuve avec des particularismes de plus en plus nombreux (Tendance d'un groupe ou d'une communauté qui vise à conserver ses traditions, ses particularités .) : des régions à fortes identités comme la Corse, qui réclame son indépendance, ou encore la Bretagne ; des sectes comme

52 LE RÉGIONALISME Les mouvements régionalistes n’ont jamais été bien perçus par les dirigeants politiques nationaux. Parfois soupçonnées de menées antirépublicaines, les organisations défendant des particularismes culturels régionaux n’ont réussi à sortir de l’ombre qu’à partir des années 1960. L’ÉMERGENCE DES MOUVEMENTS RÉGIONALISTES Dans quasiment chaque pays d’Europe, un ou plusieurs mouvements régionalistes s’opposent au pouvoir central. Le Pays basque, la Bretagne, la Corse, la Lombardie

réforme de 1303 : tonalité politique à leurs revendications. Les chartes de 1315 et leur portée : Les chartes provinciales de 1315/1316, accordées par Louis X semblent satisfaire les revendications des nobles Les bénéficiaires de ces chartes : Bretons, Bourguignons, Champenois, Nivernais, Auvergnats. Engagement du roi à limiter en mieux les sanctionnant les abus des officiers. Souhait de maintenir les us et coutumes de chacune des régions. 1317 : apparente victoire politique des opposants qui

pizza et pâtes pour l’Italie… Ces symboles peuvent aussi relever de la tradition de musique (celte), de manifestations ponctuelles (carnaval) ou encore de l’habillement (le kimono de la Japonaise). Les populations de ces pays cultivent ces particularismes. Cependant les traditions ne sont pas les mêmes partout. Les Méditerranéens, les Sud-Américains et les Nordiques ne vivent pas de la même manière : climat et histoire sont différents. Cela contribue à former des aires culturelles dans lesquelles

le long du littoral breton[1]. On distingue traditionnellement les régions côtières (l’Armor, le littoral) des régions centrales (l’Argoat, le bocage). Bien que peu élevé, le relief formé par les monts d'Arrée et les montagnes Noires, est partout très marqué dans les zones rocheuses, plus doux dans les zones limoneuses de l'est et du sud.  CARTE DE LE BRETAGNE POPULATION La géologie bretonne et son histoire Les plus vieilles roches bretonnes ont près de 2 milliards

d’intérêt, intérêt privé, clanique,... Très tôt, la république française allait rencontrer des problèmes. C'est dans le refus de voir le particularisme (langues différentes) que le droit français c'est conçu. Les langues régionales vont être éradiquées. Exemple : depuis des générations ont parlait breton en France, il a fallut deux générations pour qu'on ne parle plus breton. Loi de 1901 : elle va intervenir Transcendance → fait l’universalité du projet. → creuset républicain. Les anti-lumières mettent

Mouvement littéraire et artistique du début du 20ème siècle (1919-1939). Il s’inspire du : dadaïsme (mouvement pictural initié par Tzara pour la libération du désir) marxisme (pour la révolution sociale) Freudisme (théorie de l’inconscient) André Breton le caractérise comme un automatisme psychique par lequel on propose d’expliquer le fonctionnement réel de la pensée. b) Caractéristiques Art de la transgression des codes → refus des contraintes. (logique, grammaire, autorité, religion, langue,

Faut-il supprimer les départements? Suite à la révolution française de 1789, l'assemblée constituante divisa la France en 83 départements, par les lois du 4 et 26 mars 1790. L'idée était d'éviter la montée des particularismes et des nationalismes locaux (Bretons, Corses...) pour renforcer l'unité de la France. Les départements furent définis avec le temps comme des collectivités territoriales françaises décentralisées et déconcentrées, puisqu'ils sont administrés par un conseil général autonome

très centralisés ce qui n’est pas forcément synonyme de nation unifiée : il existe de nombreux régionalismes => la France et l’Espagne sont particulièrement concernées par les forces identitaires, qu’elles soient le fait de minorités nationales (Bretons, Alsaciens) aux revendications culturelles autour des langues ou de mouvements nationalistes (Corses, Basques) qui peuvent avoir une action plus violente (parti Basque = Batasuna et branche armée ETA) et avoir recours au terrorisme pour des demandes