Le Miroir Déformant

philosophiques des lumières sur sa trilogie des îles. Ainsi L'Ile des esclaves est une comédie sociale dont le but est de dénoncer les comportements humain et notamment ce de la noblesse. Grâce à l'inversion des rôles, Marivaux met en scène un miroir déformant, pour que les maîtres mais aussi les spectateurs puisse s'apercevoir de leurs propres défauts et ainsi corriger leurs moeurs Dans cette scène de théâtre dans le théâtre, Arlequin et Clanthis, imitent une scène de conservation galante mais devant

et ont ainsi proposé, par le biais du rire et d'une écriture ludique, une critique de la société, une satire des moeurs qui régissent la vie des hommes (ex.: Aristophane, Molière, Beaumarchais); ils ont fait de la comédie un miroir qui reflète la réalité, mais en la déformant, en la grossissant, en la transformant (ex.: création de types comiques). Le théâtre, avec sa grande portée, a permis à ces écrivains une diffusion très large de leurs idées. Les auteurs de comédies (les plus grands) sont donc

différentes fonction s: elle peut être au service de la morale et de la cohésion sociale ; elle peut aussi se faire didactique et dénon­cer l’excès; elle peut encore nous placer face à nos contradictions ou nos angoisses. Elle est semblable à ces miroirs déformants qu’on trouve dons les fêtes foraines. En riant de cet autre, nous rions de nous‑mêmes. 1- Faire rire pour corriger Dès l’Antiquité, la comédie a été envisagée comme ayant un rôle moral et social à jouer. Selon la célèbre formule latine  « 

vous renvoie entre autres au bulletin 39 (les défenses du Moi) ou encore au bulletin 43 (les facéties de l'inconscient) pour comprendre à quel point il est difficile d'être objectif avec soi-même et cesser de voir la réalité au travers d'un prisme déformant. La première action sera donc de choisir quelqu'un pour nous aider dans cette démarche de compréhension des causes réelles de nos difficultés. Et admettre qu'il faudra peut-être du temps car on ne peut défaire en un jour ce qui depuis des années

subvertit donc un genre littéraire issu d’une tradition apparue au Moyen Age : Le Miroir des Princes. Ces miroirs étaient des traités politiques constitués d’un ensemble de conseils adressés au prince afin de lui inspirer l’horreur de la tyrannie et de définir les vertus morales exigées d’un bon souverain. Miroir, car censé renvoyer l’image du prince parfait. Cependant, pour Machiavel, ces miroirs sont déformants, ils ne disent pas qui EST le Prince, mais qui il DEVRAIT être. En imitant le style

distorsion. Voir les poèmes de Hugo extraits des Châtiments. Bien que ces deux catégories soient perméables, chacune est centrée sur une stratégie propre : • la polémique construit un double discours hiérarchisé • la satire tend à l’ennemi le miroir déformant de l’exagération comique. Parmi ces deux types de discours, seule la satire recourt au comique. REMARQUE 1 : assez souvent, le terme polémique est utilisé dans un sens plus large que celui indiqué ci-dessus. Si l’on se réfère à l’étymologie

sa prétention naïve à peindre objectivement le monde, à travers des verres qui ne seraient pas déformants ; c'est aussi son refus de l'art, accusé de mensonge, au nom de la vérité divinisée. Citations : La comédie humaine de Balzac “décrire la société telle qu’elle est.” Une oeuvre d’art est un coins de la nature vu par un tempérament : Zola. Le roman est un miroir qu’on promène le long d’un chemin : Stendhal.

personnages -mis en place par l’auteur pouvant être réel ou fictif-, nous nous mettons en quelques sortes dans leur peau en imaginant que l’on est confronté aux mêmes intrigues. On dit souvent que les personnages de romans sont un reflet, constituent un miroir de la race humaine, du moins de certains ‘’types’’ d’individus. Une question se pose : le personnage de roman donne-t-il au lecteur un accès privilégié à la connaissance du cœur humain? Afin de répondre à cette question, nous pourrons affirmer dans

qualités et de nos défauts, de nos motivations et de nos convictions. Mais la conscience de soi peut-être partielle c’est-à-dire que nous n’accédons qu’à une petite partie de notre vie mentale et partiale, la conscience nous donne une vision déformante de nous-mêmes. L’homme, une fois sa conscience intégralement développée acquiert une double existence, matérielle et spirituelle. Spontanément, nous croyons nous connaître parce que notre conscience nous donne le sentiment immédiat

Tournier, Gallimard, 04/1998 • Dehors - Un visage pour les sans-abri, Yann Moix, Gabriel Bauret, Bruno Bachelet, Michel Tournier, Paris-Musées, 10/1997 • Le miroir à deux faces, Michel Tournier, Alain Gauthier, Seuil, 10/1997 • Au pied de la lettre - trois cents mots propres, Michel Tournier, Gallimard, 10/1996 • Le miroir des idées – traité, Michel Tournier, Gallimard, 10/1996 • Gaspard, Melchior et Balthazar, Michel Tournier, Gallimard, 09/1996 • Le roi des Aulnes, Michel Tournier