Le Miroir Déformant

Ces vertus le conduisent à un poste à responsabilité.Mais, dès qu’il y accède, il devient « génie, héros, demi-dieu » (termes hyperboliques).Ses qualités sont amplifiées par l’environnement social comme un miroir grossissant et déformant. Il ne s’y reconnaît plus. La phrase suivante l’explique

du temps de la vie ordinaire. Son rôle est de dédramatiser et désacraliser les événements dramatiques de nos vies. La comédie représente un moyen efficace de traiter les problèmes des hommes et de la société en en faisait un miroir qui reflète la réalité mais en la déformant, en la grossissant, en la transformant. Cependant le théâtre est aussi une source de culture. Il nous donne des leçons de morale comme la tragédie qui tente de corriger les vices des hommes ou plutôt leurs passions en montrant

l'on peut s'attendre. Platon dans La République dit que le peintre et le poète ne sont que des illusionnistes et que leur "art" ne sert qu'à tromper en ce qu'il détourne de la réalité et du savoir. L'art est un reflet de la réalité, un miroir souvent déformant qui nous donne des choses une vision fausse (Platon). C'est la propension à l'imitation qui est à l'origine de toutes les productions esthétiques quelles qu'elles soient. Mais, l'art n'est-il pas une transfiguration du réel, une authentique

«L'art est un reflet de la réalité, un miroir souvent déformant qui nous donne des choses une vision fausse .» platon «l'imitation, c'est-à-dire l'habileté à reproduire avec une parfaite fidélité les objets naturels, tels qu'ils s'offrent à nous constituerait le but essentiel de l'art « hegel Le mot "art" a un sens très large : c'est un ensemble de procédés visant à produire un résultat. Il désigne donc l'art culinaire, médical, etc. autant que les beaux-arts. Pour cerner le sens de ce mot

qui passe n’a de moi qu’une vision fugitive et partielle, elle est objective et de fait plus concrète. Que suis-je en dernière analyse ? Un homme qui se connaît pour s’être rencontré de multiples fois ? On change les donnes avec le reflet du miroir déformant : juger c’est trancher, dans le vif du sujet, qu’on a chosifié ! À qui accorderais-je ce droit impudent, sinon à moi-même ? Mais quelle image ai-je de moi, sinon celle que me renvoient les yeux des témoins qui m’entourent ? Ils sont bien placés

(Larousse). Ce genre littéraire est connu pour sa complexité et des écrivains français tel que Stendhal ont voulu élargir cette définition. Stendhal écrit au XIX ème siècle que « le roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin ». D'après lui, ce genre littéraire restitue la réalité tout en la déformant ; c'est "un beau mensonge" qui suscite divers plaisirs chez le lecteur. Mais la fonction du roman se réduit-elle à satisfaire le goût de ce dernier ? Peut-il nous aider à mieux appréhender le

«De l'autre côté de la grille, sur la route»(l.9) formant un chiasme et traduisant une nouvelle opposition, un effet de miroir par un retournement de situation: on passe de l'enfant riche à l'enfant pauvre. Mais aussi par « A travers ces barreaux symboliques séparant deux mondes» (l.13) insistant sur le clivage entre ces deux mondes. La grille joue donc le rôle du miroir déformant renvoyant non pas à une image exacte mais son inverse, les enfants sont ainsi prisonniers des rapports sociaux. Baudelaire

pris des choses aux réalités les plus usuelles : le pain, le cageot... Ainsi le poète est aussi un fin observateur, et il se contente parfois de laisser place a sa sensibilité pour décrire au mieux la réalité. Le poète est donc capable, tel un miroir déformant de transfigurer la réalité après s’en être inspiré. La poésie permet de saisir la réalité de celui qui écrit, notamment ces émotions. En effet dans la poésie lyrique, le « je » transparait et se trahit. La poésie nourrit des liens étroits

quel " degré de réalité " il va donner à son roman et cela peut effectivement devenir un jeu que de mentir pour mieux tromper son lecteur. " Le roman est un miroir qui se promène sur une grande route ", prétend Stendhal dans Le Rouge et le Noir. Mais puisque c’est le romancier qui choisit son miroir, pourquoi n’en utiliserait-il pas un déformant ? En tout cas, cette critique de la mimesis, et même plus radicalement son rejet, peut amener à d’autres types de romans. En effet, même si le roman est

quel " degré de réalité " il va donner à son roman et cela peut effectivement devenir un jeu que de mentir pour mieux tromper son lecteur. " Le roman est un miroir qui se promène sur une grande route ", prétend Stendhal dans Le Rouge et le Noir. Mais puisque c’est le romancier qui choisit son miroir, pourquoi n’en utiliserait-il pas un déformant ? En tout cas, cette critique de la mimesis, et même plus radicalement son rejet, peut amener à d’autres types de romans.   En effet, même si le roman est