Le Jeu Chez Beckett

des carcans et les auteurs cherchent à s’en défaire. Chez Marivaux, les personnages ne sont plus des types comiques ou des héros tragiques, mais des individus aux prises avec un questionnement sur leur identité. Ainsi, dans plusieurs comédies, les personnages cachent leur identité à leurs promis(e), en prenant le costume de son valet. Chacun veut en effet connaître son promis de façon masquée, mais c’est aussi lui-même qu’il découvre dans ce jeu de masques. Au XIXe siècle, les règles du XIIe siècle

fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant très souvent à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. - Alfred Jarry (1873–1907), Ubu roi. B) Les formes du comique. > Le Comique de mots (Fondé sur les ressources

conflits ont lieu sur Terre qu’il s’agisse d’exactions, de pillages ou encore de genocides comme celui des Tutsi au Rwanda en 1994 ; sujet qu’aborde David Gallieni dans le chapitre « Rwanda : idéologie du génocide » issu de son ouvrage La Règle du Jeu. De multiples œuvres apparaissent ainsi chaque jour pour décrire et témoigner de l’horreur de ces violences. Il sera alors opportun de se demander en quoi entre les bourreaux inhumains et les victimes déshumanisées, la littérature peut reconstruire

pour terminer par les objets qui donnent force et violence à la mise en scène des conflits. I – Les conflits propres à l’intrigue théâtrale. A – Dans les comédies. a) Conflits sociaux : relation dominant/dominé, maître/valet. Ex. Le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux. Silvia renvoie sa servante : « allez répondre vos impertinences ailleurs ». Ex. Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Figaro s’insurge contre les inégalités entre les maîtres et les valets. Il se révolte notamment

antique de héros. Le héros « héroïque » est forcé d’accomplir de tels exploits car c’est sa destinée. Le preux chevalier incarne les valeurs les plus nobles de cette époque, il est un emblème inatteignable. Le personnage transcendant inspire ainsi chez le lecteur un sentiment de foi et il symbolise l’idéal auquel on doit aspirer. De la même manière, dans le roman courtois, le personnage principal se surpasse pour pouvoir prétendre conquérir le cœur de la noble Dame. Par exemple, dans Le roman

parfois d’une efficacité douteuse : Clov suggère à certains moments que la lunette ne sert à rien, le fauteuil de Hamm est difficile à déplacer, et Hamm ne peut donc se mouvoir seul. Cet usage des objets rappelle fortement l’univers romanesque de Beckett (par exemple, dans Molloy, le personnage principal compense en partie son handicap par l’utilisation de béquilles et d’un vélo, etc.). ( relisez l’extrait de Molloy distribué en cours) B. Des objets souvent détournés de leur usage « normal » Il existe

Dionysos. Cérémonie religieuse dès l’origine. Aujourd’hui c’est un art complet : travail d’un écrivain, l’auteur dramatique, d’un metteur en scène, de costumiers, maquilleurs, compositeurs, etc. I) Les contraintes du jeu de scène Comment passer du texte (littéraire) au jeu théâtral ? A) Les didascalies Du grec « didascalia » = enseignement Elles font partie du texte théâtral, elles donnent des indications aux lecteurs ou aux metteurs en scènes sur ce qui n’est pas dit ou joué par les personnages

blanc... Attention ! Les indications en couleur ne sont qu'une aide à la lecture et ne doivent pas figurer dans votre rédaction. IntroductionCurieusement, dans le théâtre grec, le mot qui désignait l'action d'une pièce : agôn, signifiait aussi le « jeu », le « concours », la « lutte », le combat » ; ce terme marquait clairement que le conflit, ainsi que sa concrétisation l'affrontement - sont primordiaux au théâtre. Pascal, au XVIIe siècle, va dans le même sens quand il affirme : « Les scènes contentes

chaque personnage a une vision différente des événements ou des autres personnages. Lettre 48 du Vicomte a la présidente de Tourvel est une illustration parfaite du libertinage dont les caractéristiques sont la débauche, le plaisir intellectuel et le jeu sur les mots. Cette lettre que nous allons étudier s’inscrit à la fin de la première partie de l’œuvre qui est marquée par le triomphe de la vertu et la chute des projets libertins. Le Vicomte de Valmont la rédige pour Madame de Tourvel, alors que cette

fatalité.). Le dénouement est "tragique" et finit toujours sur la mort du protagoniste toujours manipulé par des forces qui le/la dépassent (le temps, l'espace, les dieux, la raison). L'effet de la tragédie doit inspirer la terreur, la pitié et crée chez le spectateur une catharsis, sorte de purification des passions humaines. Exemple: Phèdre de Racine *Le registre tragique : Le tragique renvoie aussi à une situation violente que l’homme ne peut changer. Le tragique est lié à la mort et au temps qui