Le Desir Destructeur

du poème « Les Bijoux » au poème « Le Masque » Le poème, condamné au procès, « Les Bijoux » [20] assurait initialement la transition du cycle de l’amour et du cycle de la beauté. Il s’agit d’une pièce où la femme est vue comme un tableau, un nu, le désir luimême étant supprimé le plus possible au profit d’un regard esthétique. Dans l’édition de 1861, Baudelaire remplace cette pièce condamnée par « Le Masque » [105], lié au thème du mensonge et par l'« Hymne à la beauté » [106]. Ce remplacement met

des réalisations socialement plus valables sont possibles. (...)Toutes les activités qui organisent ou affectent des changements sont, dans une certaine mesure, destructrices et redirigent ainsi une portion de l'instinct ("trieb") loin de son but destructeur original. Même l'instinct sexuel, comme nous le savons, ne peut agir sans une certaine dose d'agression. Par conséquent, il y a dans la combinaison normale des deux instincts une sublimation partielle de l'instinct de destruction. » Le but de la

lui donne son usage et par ce biais sa caractéristique. Comme le dit Simmel, l’argent permet tous les choix : dans l’Avare de Molière, Harpagon et Anselme ont des comportements opposés vis à vis de l’argent qui prend alors différentes facettes, destructeur dans le cas du maître de maison, il peut aussi être créateur avec Anselme qui résout les problèmes de dépenses. Dans l’Argent de Zola, Hamelin s’en sert pour ses projets tels que la ligne de chemin de fer au Moyen-Orient, il est donc dans ce cas

Hoffman dans essais sur la France. Effectivement, elle revêt en premier lieu un caractère destructeur marqué par le refus de coopérer avec l’ennemi, responsable de la mesure ou de la situation contre laquelle on proteste pour parvenir au changement désiré : « Le but de la protestation n’est pas tant de redresser le mal que de punir son auteur ». Elle est en outre totaliste : on ne peut parvenir au changement désiré sans transformer au préalable les fondements mêmes de l’ordre politique et social, elle

le cas chez racines pour plusieurs autres pièces . Le drame réside ici dans la cohabitation impossible entre le désir et la realite . Pour Hyppolyte comme pour Phèdre un obstacle majeur subsite l’impossibilité d’aimer l’être qu’on désire. Les personnages vivent un blocage qui les reduits a un amour-passion renforce par la force de l’interdiction et qui devient un sentiment destructeur . Cet amour conduit en effet a la transgression de l’interdit , a l’inceste donc a la culpabilite . Ily’a aussi

Monuments, publié par John Foxe en 1564. Toutes les églises d’Angleterre en avaient mis un exemplaire à disposition des fidèles en le scellant solidement à l’aide d’une chaîne pour éviter qu’il puisse être dérobé par quelque zélateur ou détracteur/destructeur en puissance. Ces gravures montrent les supplices et les tourments les plus abominables et campent à des fins supposées édifiantes un véritable «théâtre des cruautés». Paradoxalement, elles rejoignent les illustrations de cet autre « bible » des

métaphore du c ur brisé par un chagrin d'amour, le vase étant le c ur et les fleurs étant l amour. Le poète nous met en garde face à l amour avec l usage d anaphore «N y touchez pas, il est brisé» mais aussi nous montre l image d un amour destructeur au gout amer qui ronge l auteur au fur et à mesure que le temps passe «mordant le cristal chaque jour», «marche invisible et sure», «lentement», «goutte à goutte» et comme le dit Abraham Chlonsky : «L'amour n'est pas plus fort que ses maux et

outils ce qui le rend destructeur Hannah Arendt, « banalité du mal » : procès d’adolf Eichmann en 1961 où l’homme apparait comme l’incarnation de l’absence de pensée, le mal peut être évité en pensant, les gens ordinaires peuvent se transformer en bourreaux s’ils sont soumis à l’autorité Dans La Violence et le Sacré, René Girard donne l’exemple du bouc émissaire, victime solitaire sur laquelle un groupe se déchaine, sublimation de la violence, pas un désir propre mais un désir d’imiter Violence

notamment par la clause du mariage prévu entre Louis XIII et Marie Thérèse d’Autriche, fille de Philippe IV. L’extrait du traité des Pyrénées qui nous est présenté ici, se compose tout d’abord d’un préambule explicatif qui vise à nous montrer l’aspect destructeur de cette guerre et donc des dommages qu’elle a causé et enfin par cinq articles qui définissent la paix entre les deux pays. En effet, le traité évoque et définit la paix entre les royaumes de France et d’Espagne mais évoque aussi bien un aspect

noir, très décolletée. Elle se voulait ainsi faite et vêtue, et elle l’était à son souhait, irrévocablement. L’ossature admirable de son corps et de son visage se devinait. Telle qu’elle apparaissait, telle, désormais, elle mourrait, avec son corps désiré. Qui était-elle