La Désobéissance civile

du même concept : l'état de nature. Hobbes, reprend le concept d'état de nature dans son livre : Léviathan dont une grande partie est consacrée à démontrer la nécessité d'une autorité centrale forte pour éviter le mal de la discorde et la guerre civile. À partir d'une compréhension mécaniste : tout dans la nature est produit par les propriétés mécaniques de la matière, Hobbes postule ce que serait la vie sans gouvernement :'état de nature. Dans cet état, chaque personne aurait un droit ou une licence

donc mise en place par le silence de la loi. - Locke - Second traité du gouvernement civil (1690) On est « bien » dans l’état de nature, mais il y manque notamment une justice légitime qui puisse garantir aux hommes leurs droits. « Sans le consentement du peuple on ne peut jamais ériger une nouvelle forme de gouvernement ». Ce consentement peut toutefois être tacite. En entrant dans la société civile, l’homme se dépouille de 2 pouvoirs : - faire ce qu’il juge à propos pour sa conservation

qualifier l’acte d’Antigone de désobéissance civile ? La notion de désobéissance civile a été définie pour la première fois au 19e siècle par Thoreau dans un contexte historique politique particulier. On ne peut donc pas utiliser cette expression pour parler de la décision d’Antigone. Ce serait anachronique. Pourtant, son attitude annonce sur certains points ce principe d’une légitime désobéissance à une décision légale

et des puissances ? Il s'agit pour l'individu de muer : d'accepter d'aliéner (d'abandonner) ses droits individuels, sa liberté naturelle à la volonté générale, donc d'accepter de disparaître en tant qu'individu pour naître comme citoyen. La liberté civile est désormais l'obéissance à la volonté générale : j'accepte désormais de voir ma liberté comme ce que garantit la loi commune, c'est-à-dire ce qu'elle protège mais aussi ce qu'elle limite. Je comprends que c'est la volonté générale qui s'exprime

De l'entrée dans la vie adulte aux crises de la vie Autrefois l'apprentissage professionnel marquait clairement la transition entre l'enfance et l'âge adulte, il s ensuivait aussi de façon assez stable, un mariage, parfois avant même la majorité civile. Après toute une période de flottement des rôles, de renversement des schémas traditionnels suite aux évolutions de mœurs des années 70, les années 90 et 2000 marquent un tournant quant à l'impossible envol du jeune adulte qui se retrouve avec plus

commandement = « Tu ne commettras pas d’adultère ». Le délit d’adultère, était pénalement sanctionné depuis 1810 : il sanctionnait la femme adultère et le mari qui entretient une concubine au domicile ; il a été supprimé par la loi du 11 juil. 1975. Au plan civil, jusqu’à la loi du 7 nov. 1907, il y avait interdiction du mariage avec le ou la complice de l’adultère. Dans le divorce, l’adultère était une cause péremptoire et est devenue cause facultative par la loi du 11 juil. 1975; aujourd’hui, le caractère

L'état de nature B) Le pacte social C) La désobéissance au souverain II – S'obliger à toujours obéir à un autre, c'est renoncer à notre volonté. Il faut n'obéir à l' É tat qu'à condition qu'il exprime la volonté générale (Le Contrat Social et le Second Discours de J.J.Rousseau) A) On ne peut pas justifier la soumission absolue B) Démocratie et État de droit C) Le Contrat Social de Rousseau, fondement de l'État démocratique III – La désobéissance civile comme moyen d’en appeler à la souveraineté

la loi. Références : Pascal (Pensées) et Montaigne (Essais) Et si le droit se limite alors au droit établi, alors on ne peut que juger illégitime le droit à la résistance, à la révolte et à la désobéissance : un citoyen juste ne peut que consentir à obéir. Admettre un droit à la désobéissance serait automatiquement ruiner le principe même du droit. Ce qu’explique Kant qui cherche à réfuter la thèse de John Locke qui a soutenu au XVIIème siècle l’existence d’un droit à en appeler au ciel

détriments de son fils et sa femme. Dep arrêt 3 fev 1999 la CC à juger que cette libéralité n’était plus contraire aux bonnes mœurs adultère plus accepté socialement. Ex : Le droit se confond pas tjrs avec la justice : la prescription : art 2219 Code Civil un mode d’extinction du droit résultant d’une inaction de son titulaire pendant un laps de temps cette règle heurte toute conception de la justice aussi la jurisprudence est de plus en plus réticente à accorder une pseudo immunité a l’auteur des faits

2006, p. 28 - ALBIGÈS C., De l’équité en droit privé, LGDJ, Bibl. de dr. public, 2000 - CADIET L., "L’équité dans l’office du juge civil", Justices, n° 9, 1998, p. 91 - CARBASSE J.-M., Histoire du droit pénal et de la justice criminelle, PUF, 2ème éd., 2006 - CARBONNIER J., "Définir le droit", Droits, 1989-1990, p. 8 - CARBONNIER J., Droit civil, Introduction, Les personnes, La famille, l’enfant, le couple, PUF, 2004 - CARBONNIER J., Droit et passion du droit sous la Vème République