La Désobéissance civile

le forcera d’être libre ; car telle est la condition qui, donnant chaque citoyen à la patrie le garantit de toute dépendance personnelle ; condition qui fait l’artifice et le jeu de la machine politique, et qui seule rend légitimes les engagements civils, lesquels sans cela seraient absurdes, tyranniques et sujets aux plus énormes abus. » Introduction: Rousseau tente, pour dépasser la contradiction où l'homme est pris entre la nature et la culture, d'envisager une solution politique. Cette solution

opposition fondamentale entre les lois (civiles, morales et naturelles) et ce qu’on appelle la liberté au sens commun. Nous nous poserons la question: Si l’obéissance est le contraire de la liberté, doit on en conclure que pour êtres libre il faut désobéir ? Mon argumentation se fera en trois partis, je parlerais tout d’abord de la liberté et l’esclavage puis de la conciliation entre liberté et l’obéissance et enfin des vertus de l’obéissance et de la désobéissance. Être libre signifie ne pas être

Introduction La liberté est l'aptitude d'un individu à exercer sa volonté. La désobéissance c'est le refus de se soumettre à une règle, une loi ou un commandement. On voit donc que c'est deux mots sont proche de sens. Celui qui désobéit veut simplement faire ce qu'il a envi de faire, qu'importe la loi qu'on lui impose. Il veut exercer selon sa propre volonté. Cependant, quand on désobéit, on s'oppose à une loi ou une règle qui est faite, en général, pour notre bien, et dans certain cas, on peut

dynamique, construite et constructive ; pour impliquer immédiatement le groupe-classe ; pour ancrer le cours dans le « réel » (échos médiatiques). Textes-supports : (O.I) Matin brun de F. Pavloff, éd. Cheyne ; GT sur la dialectique « obéissance/ désobéissance civile ». LANGUE : révisions sur les natures de mots : les conjonctions et les connecteurs logiques les valeurs des temps verbaux et l’ancrage dans la situation d’énonciation (imparfait/plus-que-parfait ; présent simple/ passé composé)

loi 2. Désobéissance en fonction des circonstances 3. Désobéissance au nom d'autres valeurs Résumé de l'exposé La véritable liberté, affirme Rousseau, est l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite. De ce point de vue, il semble bien que je ne sois libre que si j'obéis à cette loi. Mais ne peut-on rencontrer des situations dans lesquelles ma liberté m'appelle au contraire à la désobéissance, et m'en fasse même un devoir ? Car si, en principe, mon devoir, tant moral que civil, m'oblige

précedemment : respect des droits inaliènables de l'homme ,respect de la sphère privée.alors on dispose également d'un droit de désobeissance car la loi est détournée de son but originel : au lieu de garantir la paix, la sureté et la liberté des individus , celle-ci les transforment en véritables esclaves ! Est-ce à dire pour autant qu'il existerait un devoir de désobeissance civile ? Dans son ouvrage Du mensonge à la violence , Hannah Arendt reconnait qu'il peut y avoir un devoir à s'en prendre " à

DESOBEIR PEUT-IL ÊTRE UN DEVOIR ? En quelle mesure la désobéissance peut-elle avoir la valeur d'un devoir ? Ne serait-ce pas là soutenir un paradoxe ? En effet, comment pourrait-on faire de la désobéissance une obligation morale ou civile ? Autant dire alors qu'il serait de mon devoir d'enfreindre les lois ou de transgresser les interdits moraux. Il n'est pas nécessaire de souligner l'absurdité d'une telle maxime. Par devoir, il semble donc bien que l'on entend essentiellement

civileJUSTICE = ordre établi, règle, frontière → sens moral = légitime → sens juridique = légalINJUSTICE → suscite indignationDROIT POSITIF → ensemble règles juridiques établies par sô donnée. Définit frontières entre légal et illégal. Lois civiles inscritent dans droit positif, définissent ce qui est permis ou proscrit. Ê juste en tant que citoyen

des minorités, en favorisant des politiques discriminatoires ou en créant des inégalités économiques et sociales.B - La désobéissance civile et l'anarchieLes citoyens peuvent décider de ne plus suivre les règles fixées par la démocratie dans une forme de protestation non violente pour attirer l'attention sur des problèmes sociaux, on appelle ce phénomène de la désobéissance civile (exemple : mouvements des droits civiques aux Etats-Unis durant les années 1950 avec Martin Luther King). L’initiative

D’autres exemples le démontrent bien, comme la grève. C’est en cela que nous allons nous demander si la désobéissance est un accès direct à la liberté. Quel sens faut-il donner à la désobéissance ? S’imposer grâce à la désobéissance peut mener jusqu’à la liberté ? Peut-on être libre si on obéit ? Est-il possible d’allier obéissance et désobéissance ? La question de la liberté et de la désobéissance en impose implicitement d’autres : Qui est libre de désobéir ? Peut-on désobéir ? Obéir, est-ce renoncer