La Coparentalité

à réparer la « faute » en assumant au maximum, seule, son enfant. Mais par cet acte, elle peut déclencher un mouvement de jalousie chez le père de l’enfant. Ainsi, elle risque de nuire à la création du processus de paternité et à celui de la coparentalité. c) Un miroir brisé. Le rôle primordial du regard de la mère dans la structuration de la personne a été mis en évidence par Winnicott. Nous pouvons également citer une nouvelle fois l’expression connue de Lebovici (2003) : « ils se noient

principe que la séparation de la vie commune doit provoquer un exercice unilatéral <= le législateur est parti du principe qu’il allait traiter de façon distincte la situation du couple conjugal et celle du couple parental => le principe de coparentalité survit au couple, avec les difficultés que cela peut générer <= certaines séparations sont plus que conflictuelles, et en dépit de ce conflit on va imposer aux parents de continuer à collaborer dans l’intérêt de l’enfant. Puisque les parents

une loi du 4 mars 2002, le législateur tente de promouvoir l’égalité des droits mais également des devoirs des parents vis-à-vis de leur enfant mineur et même parfois majeur. De ce point de vue, la loi de 2002 est venue instaurer une véritable coparentalité. Lorsqu’un divorce survient, le jugement de divorce va statuer sur les modalités d’exercice de l’autorité parentale en précisant notamment le lieu de résidence des enfants, et le montant de la pension alimentaire qui sera versée par l’un des parents

l’accès aux origines et qui a facilité l’accès à l’information en cas d’accouchement sous X. - Deux lois du 4 mars 2002 : l’une relative au nom de famille & l’autre relative à l’autorité parentale et a posé le principe d’égalité parentale « coparentalité ». - 26 mai 2004 : réformation totale du divorce. Volonté de dédramatiser le divorce. - Ordonnance du 4 juillet 2005 : modification radicale de la filiation et a supprimé toutes références à la filiation légitime et naturelle, ratifiée par

A ) L’autorité parentale dans un couple marié C’est dans cette cellule familiale là que dès 1970 l’exercice de l’autorité parentale est conjoint entre le père et la mère. = les décisions sont prises par le père et la mère ensemble. C’est la Coparentalité. Le double consentement va être exigé sauf pour des actes simples, banaux. Le code prévoit des aménagements, chacun des parents isolément est présumé avoir les pouvoirs pour décider seul : art 372 du code. Ceux sont pour les décisions importantes

consulter ces informations. • La loi du 4 mars 2002 établit l’égalité entre les parents par deux lois, avec le nom de famille (loi n°2002-516) d’abord, mais aussi l’autorité parentale. Avec cette dernière loi est institué le principe de coparentalité. Les parents ont la même autorité, même si ils sont séparés. C’est l’autorité parentale conjointe. • La loi du 26 mai 2004 réforme totalement le droit du divorce avec la simplification et la pacification des procédures de divorce.

filiation. L’intérêt de l’enfant est ici essentiel et il faut distinguer :  - la parenté : qui se réfère au lien de filiation  - la parentalité : le fait d’exercer l’autorité parentale d’avoir l’enfant à charge au quotidien. On va parler de coparentalité. Les parents sont titulaires de l’autorité parentale et vont en avoir l’exercice en commun. L’exercice peut être unilatéral, cad qu’un seul parent l’exerce même si les deux sont titulaires. L’exercice peut être unilatéral : un seul parent exerce

implique aussi le choix scolaire, l’avenir professionnel. L’éducation de l’enfant nécessite aussi son entretien B. L’exercice de l’autorité parentale Il est exercé par le père et la mère. Le principe de la dévolution est le principe de coparentalité même s’ils sont séparés (article 372). Il existe cependant un cas où l’autorité parentale appartient à un seul parent : lorsque la filiation n’a pas été établie en même temps. Exemple : reconnaissance de l’enfant par le père non marié plus d’un

(mainbournie). Le CC reprend essentiellement le système coutumier : la puissance paternelle est dans l’intérêt de l’enfant, mais il revient au père de juger de son bon usage. L’évolution depuis 1804 s’ordonne suivant 2 axes principaux : 1°) la coparentalité s’est substituée à la puissance paternelle (et puissance maritale) : depuis la loi de 70, les père et mère exercent à égalité l’AP. La puissance paternelle, après avoir été dégradée en autorité du mari chef de famille (1942), a disparu en 1970

famille, les choses évoluent très vite. Le droit ne fait pas qu’encadrer, il s’adapte et doit faire face à de nouvelles demandes, attentes. La famille ne parle plus d’une seule voix, elle ne s’incarne plus dans le chef de famille. On parle de coparentalité, codirection. Notion de puissance parentale supprimée en février 1938 Suppression de la notion de puissance paternelle => autorité parentale Chacun des membres de la famille se voit reconnaitre une place à part entière, voir une certaine