La Caution

la caution qui n'obtient aucune contrepartie à son engagement, même lorsqu'elle veut rendre service au débiteur, ce n'est pas juridiquement une contrepartie, car le débiteur principal n'est qu'un tiers au contrat : la nature des relations entre la caution et le débiteur n'exerce aucune influence sur le cautionnement. Toutefois, le créancier doit aussi remplir certaines obligations envers la caution (obligation d'information, devoir de ne pas compromettre les sûretés profitantes à la caution,…)

Chapitre I LE CONTRAT DE CAUTIONNEMENT Article 2288 du Code civil : « celui qui se rend caution d'une obligation se soumet envers le créancier à satisfaire à cette obligation, si le débiteur n'y satisfait pas lui-même ». Le contrat de cautionnement est un contrat unilatéral (parce qu’il ne fait naitre d’obligation qu’à la charge de la caution) conclu entre le créancier et la caution par lequel la caution donne en garantie au créancier son propre patrimoine et s’engage à payer la dette du débiteur

Contrat unilatéral par lequel la caution s'engage envers un créancier à exécuter l'obligation au cas où le débiteur ne le ferait pas. Seule la caution est débitrice. Elle s'engage envers le créancier dans le cas où le débiteur n'exécute pas son obligation. Unilatéral = Une seule personne s'engage. On a une obligation civile de payer et non engagement d'honneur.Cette obligation présente un caractère accessoire c'est-à-dire que l'engagement unilatéral de la caution dépend de l'obligation principale

sûretés personnelles I – La Sureté Personnelle Classique : Le Cautionnement Il y a un contrat principale entre le débiteur et le créancier. Par ailleurs il y a la caution régit par un contrat de cautionnement (qui est un contrat accessoire). Définition: Le cautionnement est un contrat par lequel un tiers appelé caution s'engage auprès du créancier d'une autre personne à garantir l'exécution d'une obligation en cas de défaillance du débiteur à l'échéance. Depuis la loi du premier aout 2003

commerciale de la Cour de Cassation. En l'espèce, le gérant d'une société s'est porté caution d'un prêt consenti à celle-ci par un établissement de crédit (la caisse). La société ayant été mise en liquidation judiciaire, la caisse a assigné la caution (le gérant) afin qu'elle exécute son engagement. Dans un arrêt du 30 avril 2009, la Cour d'appel de Pau a débouté la demande de paiement de la caisse de la part de la caution en remboursement du prêt, jugeant le cautionnement comme manifestement disproportionné

c’est le cautionnement, technique par laquelle le créancier ajoute un débiteur à son débiteur d’origine, c’est une sûreté de type accessoire, ce qui veut dire que la caution n’est qu’un débiteur de second rang qui ne doit payer que si le débiteur principal ne le fait pas lui-même. A côté de ce contrat qui est unilatéral où seule la caution s’engage envers le créancier, il existe désormais, depuis la réforme des sûretés, la garantie autonome, qui est aussi un contrat unilatéral mais qui est plus un contrat

de sûretés réelles, car son objectif est de redresser l’entreprise plutôt que le paiement des créances. A partir des années 80 la loi et la jurisprudence ont mené une politique de protection des cautions sans précédent : de nombreuses lois ainsi que la jurisprudence se sont mis à surprotéger les cautions en leur donnant le plus de moyens de défense. Dans les 90 la doctrine n’a pu que constater que le droit des sûretés était en crise. Tous les auteurs l’ont dénoncé. C’est pourquoi une réforme droit

titre IV du livre III du code de la consommation intitulé « cautionnement ». Il ne faut pourtant pas déduire de ce choix que la réforme va seulement concerner les cautionnements de crédits à la consommation ou même les cautionnements fournis par cautions non dirigeantes. Ce sont bien tous les cautionnements qui sont visés à l'exception de ceux consentis par acte authentique et ceux fournis par les personnes morales. C'est cette conclusion qu'impose la lecture de l'article L. 341-2 du code de la consommation

contrat de bail avec une créance de loyer Créancier essaye de faire octroyer une sûreté. Cautionnement bien car peut se faire octroyer un droit de gage générale. Donc on fait u droit de cautionnement avec un tiers. Je peux demander le droit de caution à la caution qui est un tiers. Si débiteur est défaillant peut demander 600 au tiers mais le recours du tiers est intégral envers le débiteur. Le droit qu’acquiert le créancier est un droit de créance. Le droit du cautionnement comme le droit des sûretés

tiers ie une personne autre que le débiteur s’engage aux côtés de ce débiteur et il va affecter son patrimoine au paiement de cette créance. Cette technique d’affectation est le cautionnement. Le créancier aura un droit d’agir ie une action contre la caution. Lorsque le débiteur affecte un bien dont il est proprio au paiement d’une créance dont il est le débiteur (par ex. : immeuble), on parle de sureté réelle : un bien spécifique est affecté à une créance déterminée. Cette sureté sera dénommée hypothèque