La Cantatrice Chauve Tragique

pouvoir des hommes chez Corneille, ou encore leurs propres passions chez Racine). [ ex : dans Phèdre , de Racine, l'héroïne doit lutter contre un amour interdit ]  Placés devant des choix très difficiles (c'est ce qu'on appe lle le dilemme tragique ), ces personnages ne peuvent généralement éviter un dénouement marqué par la violence, le sacrifice ou la mort. [ ex : le meurtre de Pyrrhus et la folie d'Oreste dans Andromaque ]  Lorsque le dénouement est except ionnellement heureux

 l’illusion et l’instabilité, les métamorphoses du monde et des êtres  les déguisements, les masques et les miroirs, les jeux sur l’identité les incertitudes du bonheur toujours menacé D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688) LES LUMIÈRES Env.

-interpellation du lecteur l’intrigue romanesque Ronsard (Odes, 1550 ; Amours de Cassandre,1552 ; Sonnets pour Hélène, 1578) ; Du Bellay (Les Regrets, 1558 ; Les Antiquités de Rome, 1558), Baillif, Jodelle.. D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Corneille (Le Cid,1637), Racine(Andromaque,1667), Molière (L’Avare,1668), La Fontaine (Fables, 1668-1693), La Bruyère (Les Caractères,1688)  l’exaltation du sentiment

battage, …) *REGLES DES 3 UNITES : Aux noms de ces principes va s’instaurer la règles des 3 unités : _Unité de temps _Unité de lieu _Unité d’action Ainsi qu’une DISTINCTION très nette entre la comédie et la tragédie C – LES AUTEURS 1. TRAGIQUE : CORNEILLE : Horace RACINE : Phèdre, Andromaque, Britannicus 2. COMIQUE : Molière : … IV-DU XVIIIème AU XXème A – XVIIIème SIECLE + De Liberté dans les Thèmes mais continuité dans la forme théâtrale *Marivaux : Jeux interdits

Auteurs : D’Urfé (L’Astrée, 1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) Corneille (L’Illusion Comique, 1636)  Viau (Œuvres poétiques, 1621) Le Classicisme(1660-1690) :

développer l’exercice de la raison critique • combattre l’intolérance et les préjugés • diffuser les connaissances des sciences et des techniques • défendre les valeurs de liberté et d’égalité. D’Urfé (L’Astrée,1607-1619) ; D’Aubigné (Les Tragiques, 1616) ; Corneille (L’Illusion Comique,1636) ;Viau (Œuvres poétiques,1621) Montesquieu (Lettres persanes, 1721), Voltaire (Candide,1759), Rousseau (Du contrat social,1762) Diderot (Encyclopédie,1751-1772) Beaumarchais… Corneille (Le

également que cette mise en scène est inhabituelle étant donné que le Prologue est un personnage comparé aux autre scènes. 2. Le personnage du prologue La plus part du temps, dans les pièces de théâtre, le Prologue est une voix comme dans La Cantatrice Chauve de Ionesco. Cependant, dans la pièce d’Anouilh, le Prologue est un personnage qui est sur la scène. On peut relever ‘’bavarde’’ ainsi que ‘’rit avec un jeune homme’’ qui est plutôt inattendue dans la tragédie, et qu’en plus, ces mots s’opposent

nature du plaisir tragique par la catharsis (catharsis, purification de Katharos : pur)  La tragédie est « l’imitation qui est faite par des personnages en action (…) et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à de pareilles émotions. » Dans la tragédie , nous ressentons des émotions fortes sans en avoir les tourments et nous en retirons du plaisir parce que nous sommes purgés. Il existe pour Corneille, outre la pitié et la crainte , un troisième ressort tragique, l’admiration de

rendant la pièce plus vraisemblable. Les Grecs disaient que le théâtre n'est qu' une imitation du réel, et que seul la « mimêsis » pouvait transmettre fidèlement ce que l'auteur voulait faire passer. Le meilleur exemple est certainement la pièce tragique Œdipe-Roi de Sophocle, qui inspirera plus tard Sigmund Freud qui donnera le nom de la pièce au complexe d' Œdipe, commun à tous les jeunes enfants. Cette imitation de la réalité se retrouve dans le Théâtre Elizabethain avec Hamlet de Shakespeare

de Pirandello lorsqu’il se penche sur le conflit familial dans six personnages en quête d’auteur, ne peut se passer des mots, de leur violence. Ce sont les mots qui définissent le registre, polémique (Controverse de Valladolid, le Misanthrope), tragique (Thésée Hyppolite) à travers des échanges vifs (stichomythies) ou de longues tirades qui permettent aux personnages de déverser leur colère, leur indignation). B. C’est grâce aux mots que, dès l’exposition, le dramaturge expose une intrigue qui